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Abraxxxas, l’interview.

Découvert depuis peu par l’entremise d’un ami, mentor en matière de hiphop, je vais ici, laisser la parole à Abraxxxas, MC de talent et auteur de quelques écrits aussi divers que variés. Dépeignant cette société en perdition dans laquelle nous essayons tous de maintenir la tête hors de l’eau, ces textes sont lucides et incisifs, tout ça sans jamais donner de leçon, simplement en rappelant quelques valeurs essentielles et ça à RMIz, on aime…

Ecoutez plutôt :

RETROUVEZ EN EXCLU SUR BANDCAMP LA SELECTION DES TITRES d’ABRAXXXAS :
Ici en lien GOODBYE

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Bonjour Abraxxxas, et merci de répondre aux questions de RMIz.

 Auteur, interprète, écrivain, on a tout de suite envie de dire multicarte, mais toi, comment te définirais-tu ?

Se définir, voilà un exercice délicat où si tu te manques tu passes soit pour un prétentieux, soit pour un autiste. On va la faire simple, je suis juste un type qui accorde beaucoup d’importance à la création, qui aime les mots, la musique, la photo, le cinéma, en gros la culture. Si je ne crée pas, je ne me sens pas vivant, et parfois, ça pose problème.

 Qu’est-ce qui a fait qu’un jour, tu as décidé de t’exprimer ?

Dur à dire. La vie tout simplement. J’ai grandi dans un environnement hyper-urbain, dans deux tours de banlieue parisienne, et le fait de se mettre au rap est venu naturellement car c’était la musique qui nous touchait. Au delà du rap, m’exprimer me permet de vider le trop plein, d’éviter de déborder et de partir en vrille. Rien ne me fait plus peur qu’une société où l’on ne peut s’exprimer librement.

Le hip-hop, dernière mouvance revendicative ?

À une époque je t’aurais sans doute dis oui, mais aujourd’hui, je dirais clairement non. Le rap a beaucoup perdu de ce coté revendicatif, de nos jours parmi les rappeurs c’est presque une tare d’être conscient ou militant, tu passes pour un type chiant, un boulet. Bien sûr il y a des exceptions, mais la règle c’est l’égotrip, la technique lyricale, le swag à la con…Le rap est devenu un courant musical comme un autre, comme le rock, il a perdu un peu de son âme revendicative en se démocratisant. Après, je tiens à préciser que je ne me considère aucunement comme un rappeur engagé, ma musique est tout sauf militante, elle se contente d’être réaliste.

Fort d’un succès via les réseaux sociaux, qu’est-ce qu’il te manquerait pour être plus visible, si toutefois cela était ton souhait ?

Faut relativiser un brin, j’ai pas du tout de succès via les réseaux sociaux. J’y suis une goutte d’eau, vraiment. J’ai des gens qui me suivent oui, qui me soutiennent, mais en comparaison à beaucoup de confrères, je suis petit. Sinon pour la visibilité, de nos jours elle est hélas intimement liée au budget que tu es prêt à mettre dedans, avoir un agent, une équipe qui bosse pour te placer….

En quelques mots, présente-nous Monsieur Mort.

Mr Mort, c’est en même temps un personnage de fiction que j’ai crée et en même temps une partie de moi. Hormis les meurtres, beaucoup de choses sont autobiographiques dans ces épisodes. Notamment les pensées de Mr Mort, même si elles sont un tantinet romancées, et bien, ce sont mes pensées à moi : Gabriel Saule. En fait quand je commence l’écriture d’un épisode de Mr Mort, c’est que je me fais une montée de haine, de nerfs. À chaque fois que j’ai commencé à écrire un épisode, c’est que mon sac était trop plein et qu’il fallait que je le vide. C’est réellement un processus exutoire et salutaire.arbre

UN AUTRE LIEN sur LE BLOG de nos AMIS d’UNFAMOUS

Où prends-tu le plus de plaisir, en composant des morceaux de hip-hop, ou en écrivant des trucs plus consistants comme  » Guignol ou la Vie d’Arthur Bracquet  » et « Grue », deux romans que tu as publié ?

Ce ne sont pas du tout les mêmes plaisirs, ni les mêmes motivations. Là encore bien souvent l’écriture de chansons découle d’un besoin impérieux de se vider la tête et les tripes, de poser des pensées. C’est bien souvent compulsif, et vite expédié, car j’écris mes chansons très rapidement, quand l’inspi est là, elle l’est belle et bien. L’écriture d’histoire fictionnelle, c’est un autre délire, qui s’étale sur la longueur, qui se réfléchit encore plus qu’un « lyrics » de rap, et même si ce dernier aborde un thème sérieux. « Lone Creek » le roman que j’écris actuellement demande plus de concentration, de temps et de recherches que le prochain album « Sirènes », dont les chansons ont été écrites en moins de trois mois. Je peux écrire une chanson à peu prés n’importe où, en mode tout terrain, mais l’écriture d’un livre, en ce qui me concerne en tout cas, me demande plus d’isolement, de tranquillité, de disponibilité d’esprit. Toujours est-il que niveau plaisir, les deux sont jouissifs, voir un écrit prendre forme, trouver des tournures élégantes ou percutantes, tout ça est très jouissif.

L’autoédition est un choix ou elle s’est imposée à toi à cause de la frilosité bien connue des éditeurs « classiques  » ?

Je vais être franc, l’autoédition est un choix qui découle de quelques refus. Non, je n’ai pas envoyé mes manuscrits à tous les éditeurs de France et de Navarre, mais je l’ai envoyé aux plus gros d’entre eux, aux poids lourds, mon coté ambitieux sans doute, héhé!! Face à cette petite dizaine de refus, je me voyais mal continuer à me prendre des portes fermées dans la tronche, et de payer avec mes petits deniers de prolo les frais postaux, juste pour me faire jeter en l’air. Et étant aguerri à l’autoproduction avec ma musique, et bien le choix s’est fait naturellement de m’en occuper tout seul, de ne pas attendre qu’un type dans un bureau décide que je vaux le coup d’être imprimé et lu par des gens. C’est quand même un des avantages de notre époque, nous avons tous les outils et services à disposition. Aujourd’hui un artiste, qu’il soit musicien, écrivain, dessinateur de bd, et qui se plaint de ne pas arriver à concrétiser un projet, à mes yeux n’a pas d’excuses. La philosophie du ‘Do It Yourself’ est bien implantée, techniquement elle est facilement applicable à l’ère du ‘crowdfunding’, du logiciel en licence libre ou même cracké, du homestudio et j’en passe… Mais pour revenir à ta question, est-ce un choix, oui et non, dans le sens où je ne refuserais pas un contrat dans une bonne maison d’édition, un partenariat qui me tranquilliserait sur l’avenir, qui me permettrait de me consacrer uniquement à la création, l’écriture, la mise en place de projets, à ne pas perdre de temps à préparer des petits déjeuners dans un hôtel en gros…

As-tu des projets, en solo, ou avec Unfamous Resistenza ?

Oui pas mal de projets, le premier étant la parution de la compilation « Un Pavé dans l’Asphalte 2 » avec le collectif Unfamous Resistenza. Toujours en téléchargement gratos, ça sort le 15 septembre et c’est toujours de la culture éclectique, engagée, subversive, mais pas que, un beau panel de musique, 133 artistes à découvrir. Niveau personnel, j’ai l’album « Sirènes » sur le feu, qui sortira en double vinyle et en CD. Ça reste à fignoler, à enregistrer, mixer, masteriser, mais avant tout à financer. Pour ce faire, je vais lancer d’ici peu une campagne de financement participatif, afin que les auditeurs puissent précommander leurs exemplaires, précos qui vont me permettre de fabriquer les galettes. J’ai aussi le roman « Lone Creek »  à terminer, je pense que ça se fera cet hiver au coin du poêle à bois. J’en ai quelques autres aussi en tête, mais il est encore trop tôt pour en parler.

 Quels thèmes aborderas-tu dans ton prochain album, « Sirènes »?

Pas envie de trop en dévoiler sur cet album, histoire de garder l’effet de surprise. Il sera empreint d’une certaine misanthropie, décrira des modes de pensées qu’il faudrait modifier pour avancer. Ce sera un album très humain, qui parlera des tentations, d’où son nom de « Sirènes », mais qui évoquera aussi la sauvegarde de l’environnement au sens large….un disque personnel qui sera la synthèse de ce que j’ai vécu ces dernières années

Des textes lucides et percutants, parfois désabusé, est-ce qu’Abraxxxas croit encore en l’être humain?

Oui et non. Ça dépend de mon humeur, il y a des jours où l’optimisme m’habite, et d’autres où le pessimisme est de rigueur. Notre espèce est capable du meilleur comme du pire, mais j’ai l’impression qu’elle se concentre tout de même sur le pire. Il est clairement plus facile de faire le mal que le bien dans la vie, plus aisé de se laisser aller, de s’en foutre du futur, de ce qu’on laisse aux prochains, en se disant qu’on ne sera pas là de toute façon. À mon sens l’humain s’est un peu perdu, il s’est entouré de choses matérielles pas forcément indispensables à son bien être à la base, mais qui le sont devenues par habitude. On s’est fait bercer par les sirènes du grand capital, on a fait passer les doctrines économiques devant les priorités écologiques, le bonheur est presque devenu une marchandise en un sens. Les besoins vitaux en 2015 en occident, ce ne sont plus juste la nourriture et le toit au dessus de la tête, le superflu est vital pour certain. À coté de ça j’ai tout de même envie de croire en l’humain, en un changement des mentalités, parce que si j’arrête d’y croire, autant tout arrêter direct.

Une « Sombre débandade », en quelque sorte:

a3950715725_16ENFIN UN LIEN, toujours vers BandCamp, pour le titre SOMBRE DÉBANDADE… Musique & Paroles

Tu as décidé de quitter la ville pour t’installer dans un coin plus vert et tranquille, que t’as apporté ce changement d’environnement?

Oui j’ai quitté la ville il y a de ça trois ans maintenant, et ça m’a fait le plus grand bien. Déjà à mes poumons qui respirent un bien meilleur air, mais aussi à mon esprit, plus zen, moins pressé. J’ai choisi une région, l’Ariège, où il est possible de mettre en place un mode de vie alternative, où la conscience collective penche vers l’ultra gauche, l’autonomie, le local. Se rapprocher de la nature ne peut faire de mal à personne, s’extraire de la matrice, du tumulte qui sert de diversion, se retrouver face à soi, se poser les bonnes questions, prendre la solitude comme un levier créatif. Vivre à la campagne permet aussi de se rendre compte que la vie n’est clairement pas une course, que sorti des mégalopoles galopantes, et bien le temps passe plus lentement.

 Pour finir, je te propose un portrait mongol ou chinois, si tu préfères, si tu étais :

-une figure historique ?

-un poète ?

-un paysage ?

-une boisson alcoolisée ?

-une paire de chaussures ?

-une qualité humaine ?

Une figure historique: il est encore vivant, mais fera à coup sur partie de l’histoire un jour, je serais Paul Watson.

Un poète : je serais plus un écrivain, un Herman Hesse ou un Stephen King.

Un paysage : une aurore boréale au dessus de la banquise.

Une boisson alcoolisée : du Bayley’s, qui s’boit comme du sirop mais qui te pètes bien la gueule en scred!!

Une paire de chaussure : une tong de randonnée

Une qualité humaine : la persévérance.

La persévérance, voilà un mot qui résume bien le personnage, encore merci pour la sincérité et la disponibilité Gab, et, chers amis Mongols, j’espère vous avoir donné l’envie de vous pencher sur ses romans ou ses morceaux dont les liens respectifs vont clore cet article, et aussi, n’hésitez pas à donner un coup de pouce financier à l’artiste, via le financement participatif, lancement prévu à la mi septembre. RMIz, bien sûr, vous en reparlera…

La page FB du roman « Grue ou rage de dents ».

Celle de « Guignol ou la vie d’Arthur Bracquet ».

EN LIEN SUR LES IMAGES DE COUVERTURE

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Seasick Steve: la dèche, le blues et le reste.

Seasick Steve, littéralement « Steve Mal de Mer », on dirait un surnom de pirate, ou encore l’un de ces sobriquets que se donnaient les biffins américains, à la grande époque entre salves de mitrailleuses et virées au bordel.

Chers Mongols, laissez-moi vous présenter Steve Gene Wold. Du haut de ses 74 ans, caché derrière une barbe grise de trois ans, et sous une indéboulonnable casquette « John Deere », quand il entre sur scène, une bouteille de vin rouge à la main, on sait qu’on va pas écouter du Kanye West.

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Faiseur de blues depuis depuis les années 60, ce fils de pianiste de Boogie-Woogie ayant quitté le foyer familial à 13 ans, peut s’enorgueillir d’avoir côtoyé  et travaillé avec les plus grands, à savoir John Lee Hooker, Janis Joplin ou encore plus tard, Kurt Cobain. Ce contentant simplement de ces collaborations diverses, Steve Gene Wold poursuit une carrière loin des codes habituels. Antistar complète, il partage sa vie entre le blues et les voyages, notamment en Europe, et plus particulièrement en Norvège. Et c’est en Norvège qu’un ami lui donna le surnom de Seasick, constatant l’incapacité de Steve à monter sur un bateau sans être malade, et qu’il rencontr

a sa femme, avec qui il aura cinq fils.

De retour aux Etats-Unis, dans les années 90, il fonde à Seattle son propre studio d’enregistrement, ce qui lui permet de rencontrer des artistes de la mouvance rock et grunge en place, et donc Kurt Cobain.

« En grandissant, mes enfants avaient moins besoin de moi, alors je me suis dit que je pouvais peut-être composer un album… »

images3O1D3ZQ7Bim! 2004, sortie de « Cheap », en collaboration avec le groupe suédois The Level Devils. Cet album est une bouteille de bourbon vide, jetée dans la mare dormante qu’étaient devenus tout ces sons américains, le blues, la folk, et le boogie… Avec des morceaux comme « Rockin’ Chair » ou « Hobo Blues », Seasick Steve ne dépoussière pas un genre musical, puisque qu’il en a été témoin et acteur, non, il en est le rapporteur.  Ce gars en salopette tachée et tee-shirt troué nous laisse l’impression d’avoir fait une sieste de 40 ans et qu’il se réveille aujourd’hui, en produisant un son, non sans influence, mais sans reverb’ à la con, synthétiseur, ou autres fioritures qu’on penserait indispensables pour faire aimer un vieux son à la jeunesse. Non,  pour lui :

« Le blues, c’est bon quand c’est sale ».

S’en suit une série d’albums dans le même ton,  sept au total, de quoi ravir toutes les oreilles friandes de ce qui se fait de plus authentique, et s’il vous plaît, servit par un artiste qui respire encore!

Fabriquant lui même ses guitares, il s’amuse à chaque concert à expliquer de quoi telle ou telle guitare est faite, tantôt un filtre à air de voiture, tantôt un bidon d’essence, ou encore une planche à laver, fortement mise en valeur dans ce morceau:

Bref, le gars en impose, et s’il vous prend l’envie de vous décrasser les étiquettes avec des watts et du son pur jus, prenez donc un morceau de ce que l’Amérique a produit de meilleur ! A déguster sans modération.

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Archéologie musicale ethno francophone

Entre le québecois Jean Leloup et le groupe français Tryo, il y a DobaCaracol, dans les formations musicales ethno ou world à la sauce francophone. « Wawash » pour certains, mignons pour d’autres… , ce groupe nous l’avons rencontré en mai 2007 dans le Jura, au Moulin de Brainans, pour un entretien mené au crémant de Pupillin..!P1080774

Dans cet entretien nu, non mixé, et réalisé  par Màxim Pozor le dinosaure, il est question de DobaCaracol comme des groupes précédemment énoncés. Onze minutes de paroles le 11/05/2007.

Ainsi, on sait que la francophonie est largement représentée dans les mouvements musicaux du monde entier, alors on pourra aussi entendre Holden, groupe particulier flirtant avec l’Amérique du Sud et faire une sorte de crochet en Afrique mais en faisant l’impasse sur ses têtes de proue reggae (A. Blondy ou Tiken Jah F.) pour s’intéresser plutôt à Smod en 2010 (le fils d’Amadou et Mariam et produit par l’inénarrable Manu Chao…!)

On peut rebondir sur Manu Chao pour évoquer Anouk, ou encore Amazigh Kateb… C’est alors le plus francophone et parisien des Manu Chao que nous choisissons pour illustrer le propos, lorsque ce-dernier compare son Paris natal (ou Babylone)… à la Sibérie, pour sa châleur humaine dira-t-on !

Et pour l’ellipse de notre revue francophone,  terminons comme nous avons commencé avec un antique titre signé Jean Leloup !

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Rona Hartner, comédienne et chanteuse adoptée..!

 La comédienne et chanteuse roumaine, qui a adopté la France il y a bien longtemps, Rona Hartner, connait aussi très bien la Haute-Saône pour diverses visites et dans le cours de ses projets et engagements. Nous l’avons rencontré alors à plusieurs reprises, lors de festivals de cinéma social par exemple, de concerts, évoquant ses apparitions au cinéma, Tony Gatlif l’ayant révélé au grand public.

Film emblématique de leur collaboration :

Rencontre audio avec Rona Hartner, 40 minutes, mixée en musique par Màxim Pozor (RadioBing), 21 septembre 2009 en Haute-Saône… [Sa carrière, cinéma, musique, la Roumanie avant la chute du mur, la Haute-Saône, Paris…]

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Amazigh KATEB, Gnawa Diffusion, la résistance en soi!

IMG_0001Amazigh est un compagnon de route idéal. Novateur lors des années 90, vous le connaissez probablement par les titres du groupe Gnawa Diffusion
Son père Kateb Yacine était un écrivain algérien de Constantine, de la Nouvelle Vague dans les années 60, décédé à Grenoble il y a un peu plus de 25 ans. Amazigh a repris dans ses dernières productions des textes de lui.

 

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Après la vision d’un concert de Gnawa Diffusion en festival, nous avions échangés, dans un état certain, de manière inexploitable côté enregistrement, alors il s’est prêté avec son dj nommé Boulaone au jeu de l’interview en mai 2010 lors de sa venue au Moulin de Pontcey, salle de musique actuelle depuis fermée. Il rodait sa tournée sous son nom propre, même si la formation comporte exactement les mêmes musiciens que le groupe G D.

Merci à l’association Au coin de l’oreille pour ce joli moment, car c’est aussi cela les concerts en France, le travail associatif et bénévole de qualité.

 

Reportage audio monté en musique, environ 33 minutes :


 

 

 

 Article dans la presse locale…, mai 2010 toujours :

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 La soirée en photos avec Amazigh Kateb suivi du groupe Silex :

 

 

D’autres collègues proposent ce reportage vidéo en 2013…:

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