Archives pour la catégorie Côté Mongol

Un calendrier 2015 : philosophies printannières 12 titres et pin-up’s! (2ème trimestre : 3 éphémérides)

 

HISTOIRE DU NOM DES MOIS OCCIDENTAUX- CALENDRIER ROMAIN:

  • Avril : du latin aprilis « avril » qui peut avoir la signification d’« ouvrir », car c’est le mois où les fleurs s’ouvrent. Aprilis (avril) était le deuxième mois du calendrier romain. Ce mois était dédié à la déesse grecque Aphrodite. Il devient graduellement, selon les pays, le 4e mois de l’année lorsque, en 532, l’Église de Rome décida que l’année commence le 1er janvier.

  • Mai : du latin Maius (mensis) « le mois de mai », provient de la déesse Maïa, l’une des Pléiades et mère de Mercure

  • Juin : vient du latin junius. Ce nom fut probablement donné en l’honneur de la déesse romaine Junon. À l’époque antique, c’était le quatrième mois du calendrier romain.

Le second trimestre se profile alors, poursuivons ce jeu calendaire « funky-philosophique ». L’année 2015 grignotée de son tiers, arrivent alors les mois d’Avril, Mai et Juin, autant dire le printemps dans son étendue.

Ainsi donc me basant sur un calendrier apostolique-romain, comme au premier épisode 2015, voici quelques allégations personnelles et illustrées.

 

 


 

 

Avril = opening

 


Avril est fébrile et ouvert,
il est mort et vie, vie & mort
réflexion et reflets perpétrés…

Pour son côté et son idée de floraison, simplement je parlerais sans le connaître d’un livre qui attire la curiosité actuelle :

LA FLORAISON DES PHILOSOPHES SYRIAQUES d’Ephrem-Isa Yousif

L’auteur nous conte l’histoire des philosophes syriaques en Syrie et en Mésopotamie. Du IIe au XIVe siècle, ces savants se penchèrent sur les grandes questions philosophiques de leur époque.Ils pressentaient que le but de l’homme était le développement de l’esprit. Ils écrivirent des livres originaux, traduisirent les œuvres majeures de la philosophie grecque, celles de Platon, d’Aristote et de Galien. Ils réalisèrent la transmission de ce patrimoine au monde arabe, qui le fit passer, au Moyen-âge, en Occident.

 

L’ouverture est aussi une position philosophique que l’on peut considérer comme « actuelle », se prolongeant sur les champs politique, informatique ou religieux comme la décrit Wikipedia ici. Son actualité dans notre monde se traduisant :

« Elle est souvent mise en valeur par des processus de décisions communautaires par la distribution entre les différentes parties (utilisateurs, producteurs, contributeurs, …) plutôt que par une autorité centralisée (propriétaires, experts, …)

Selon Jamais Cascio : une Singularité se basant sur l' »accès-libre » est une réponse aux risques à venir. Les personnes qui ont embrassé la possibilité d’un grand bouleversement pour l’humanité dans un avenir proche (appelé parfois singularité) devraient s’occuper à rendre possible l’intégration globale des intérêts particuliers dans des systèmes ouverts, au moins autant qu’ils travaillent à rendre possible la singularité. »

NOTRE PIN-UP AVRIL 2015 :

Disons alors que j’aimerais rendre hommage à JP Marielle, avec cette référence de film, « Les mois d’avril sont meurtriers », pour ce non césarisé de légende, tel Patrick Dewaere, que demeure cet acteur de haut-vol! Et pour la musique disons que Màxim Pozor ressort un titre antédiluvien, de 2004, en écoute ici..: « Hep tu entends les humains », album Ring Circus.

 Enfin, avril voit Pâques, fin du carême chrétien, on peut envisager l’assiette, ce que l’on mange, faire un clin d’oeil à Michel Onfray qui sait évoquer les nourritures terrestres tant par Épicure, Schopenhauer ou Thoreau, c’est à dire le potager et la forêt… (Nous en voici bien bien loin avec notre agro-alimentaire moderne…). Onfray en parle dans sa « contre-histoire de la philosophie », comme de chaque aspect de ces hommes passés. Par exemple, selon l’un de ces philosophes, manger du gibier revient à prendre une part du monde sauvage en soi, et par extension, on est ce que l’on mange.


Mai = mois de Marie !

 Si avril constitue vie et mort, mois du poisson, symbole christique et chrétien de vie, alors mai est inspirée de Marie comme nous allons l’entendre avec Thiéfaine en 2001…: « fais ce qu’il te plait de tes envies »…!
Marie ou Maïa, comme la mère, celle qui donne vie mais aussi donne envie, la femme..! Côté pin-up lumière sur l’étoile Maïa et ses voisines de l’amas des Pléiades et sur une représentation de la déesse romaine [Vulcain et Maia (Bartholomeus Spranger, 1585)].

Maia est une déesse romaine de la fertilité et du printemps ; elle fait partie des indigètes (di indigetes), les divinités primitives de Rome. Le nom de Maïa est lié à celui du mois de mai ; l’un et l’autre nom se réfèrent à la croissance des végétaux (latin maius = « plus grand »).

MAI ET SA PIN-UP : 

La philosophie déique romaine double :

La chanson du mois sera comme un appel à la débauche consentie, mois de mai sourit:

Le moi du mais…


 

JUIN est jouir …

…, enfin selon le dieu romain… car j’y verrais d’avantage la tension monter, ce qui est lié… Le soleil et l’amour sont liés à la déclinaison des dieux romains, ici juin correspond à Junon (reine protectrice du mariage)…

PIN-UP juin :

 


ALORS BON TRIMESTRE À TOUS… DE LA PART DE RMI’Z !!!

 

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Un calendrier 2015 : philosophies, HFT et pas que … 12 titres et pin-up’s! (1er trimestre : 3 éphémérides)

 

Histoire du nom des mois occidentaux- Calendrier romain:

  • Janvier : provient du nom du dieu Janus, dieu des portes (de janua, « porte » en latin, selon Tertullien), des passages et des commencements dans la mythologie romaine, représenté avec deux visages opposés, car il regarde l’entrée et la sortie, la fin et le début d’une année.

  • Février : du latin populaire febrarius, dérivé du latin classique februarius, issu du verbe februare « purifier ». Février est donc le mois des purifications. Voir aussi Apollon

  • Mars : provient du dieu de la guerre Mars (le retour de la période permise pour entamer une guerre).

Et oui alors que tous se sont pressés de proposer leurs vœux dès la veille pour cette nouvelle année 2015, RMI’z tend à vous proposer plutôt un calendrier funky-philosophie. C’est à l’humeur du chef, comme en cuisine, quelques maux et visions pour chaque mois à venir…!

Ainsi donc me basant sur un calendrier apostolique-romain, je me résous à m’inscrire dans ma seule connaissance et la seule civilisation que j’ai vécue jusqu’ici, racontant ma vie par des sagesses philosophiques et leurs musiques intégrées. VISION SUBJECTIVE au menu.

Dans ma poésie, Janvier = j’enviais ; Février = fais vriller ! Et Mars est la Guerre ainsi que sa planète et son dieu…

Avant ceci un petit jingle mongol histoire de remplacer les vœux :

 


Janvier = j’enviais

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Alors janvier, premier mois de l’année sonne comme une naissance, pourtant :

en janvier j’enviais je marche sur mes pieds

avec ce déséquilibre de l’homme non-libre

celui qui titube et surtout plie sous le poids

du désir malsain, la jalousie de mon alter-ego.

Comme l’a souligné mon ami Ertzin, premier titre et première descente aux enfers… par la face nord…! Il y eut donc ascension pour cela !

Renaître à soi, l’éternel retour, s’élire roi…. Janvier et son épiphanie,

gloire au tirage au sort des élus, comme l’indique une lumière : Etienne Chouard.

Alors à contre-courant, janvier est pour moi le mois de la guerre, de Démocrite (philosophe grec du matérialisme, dont le nom signifie « choisit par le peuple ») instaurant donc la pin-up suivante ainsi que le tire suivant (ma philosophie de janvier étant de vomir ma médiocrité, mes excès de l’année écoulée… et de dénoncer mon être livide décérébré et la guerre que je prépare… dans moi.)

Notre PIN-UP JANVIER 2015 :
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Janvier peut inclure la Saint-Vincent bien sûr, saint patron de la vigne, la veille du 23 janvier  … et la percée du Vin Jaune débutant le 31 janvier…. et finissant le lendemain. Transition toute trouvée pour février et sa pin-up


Février = Fais vriller !

 Si février est le mois de l’amour (Saint-Valentin? et surtout d’Apollon) alors la pin-up sera inhumaine!

février et sa pin-up : 14368_103739439645559_100000285112020_97830_4028506_n

Le philosophe choisit est alors double :
Diogène de Sinope, le cynique
Diogène Laërce, plutôt proche d’Épicure.

La chanson du mois sera donc un hommage comme un appel à l’aide consentie, mois de la main tendue:

Vriller n’est pas « faire nimp » dans mon imaginaire,

vriller comme exploiter sa pensée, ses remous,

balbutier de prise d’équi-libre et « ivre de prolixin ».


 

MARS est la guerre …

…, enfin selon le dieu romain… car j’y verrais d’avantage le printemps revenir, ce qui est lié… Fonte des glaces guerres perdues en Russies pour 3 empereurs au moins… !!

Ma pin-up se réalise par un hommage détourné à Saudek et à quelques tchèques chers à mon cœur… printemps stipule Révolution dans mon fort intérieur.

mars’S PIN-UP :

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Si la guerre est invoquée alors Nietzsche le serait, mais que nenni, il symbolise non pas le belliqueux mais le visionnaire équilibré… ne s’empêchant pas de mal finir..! Mais ce sujet, je vous y renvois bientôt, au prochain article
Il est vrai que la guerre récupère autant ses non-penseurs que ses victimes… comme l’a déjà évoqué Morgan Richard dans La guerre ontologique.

Pas d’hommage à la guerre nous concernant, ni aux religions, alors Jacques Brel « Au printemps » et « l’ode à Nietzsche » de Jim Morrison (datant étrangement de la même époque et de la même ville)  constituent ma vision de Mars :


alors bon trimestre à tous… de la part de rmi’z !!!

 

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Un Thiéfaine, quel alcool? Ou le calendrier de l' »après »!!

Amis mongols, salutations; et je souhaite que l’année à venir soit pour vous entière; je ne vous la souhaite pas bonne, car au niveau promesses non-tenues, le gouvernement tient la tête. Donc je souhaite que je ne sais quel dieu vous prête vie jusqu’au prochain 1er janvier, c’est déjà pas mal.

En réponse à mon cher confrère, et pour appuyer sur notre admiration commune pour le poète jurassien, je vous suggère ici une playlist de titre d’Hubert-Félix Thiéfaine, chacun se voyant accompagné d’un alcool à consommer durant l’écoute. Bonne dégustation.


 

-Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir.

1) Première descente aux enfers par la face nord.

Cette intro énoncée en latin sent le vin de messe, un petit blanc qui passe bien, mais qui vous emmène dans les tréfonds de votre âme si le calice est trop souvent ramené au mâle. Pour moi, ce sera un Bourgogne Aligoté, sans prétention, pas besoin de plus pour écouter ce titre désabusé.


 

-Autorisation de délirer.

2) Rock-autopsie.

Pour suivre ce joyeux constat de l’aseptisation du rock’n’roll, pareil à Lou Reed qui coupe à l’eau son LSD, laissez moi vous servir un Shivas Regal 12 ans d’âge, on the rocks, un putain de sky, mais noyé sous une tonne de glaçons, histoire de dire qu’on un truc de rocker, la force de l’alcool tuée par la froidure, et les arômes dilués par les cubes de glaces.


-De l’amour, de l’art ou du cochon?

3) Scorbut.

On a tous connu nombre d’écumeurs de bals, à la recherche de filles rurales en mal de tendresse bestiale et furtive. Pour cette chanson, je vous suggère une vodka bien frappée. Alcool de dragueur par excellence, elle ne laisse pas l’haleine de poney que donnerait les ballons de gros rouges, et peu s’accompagner de plein de jus de fruits différents, dont les belles susnommées sont souvent friandes. Et si on pousse le vice jusqu’à boire une Mekeller qui tape dans les 66,6°, ceci peut rendre taré au point de commettre des actes inavouables, du style, enculer un chien.


-Dernières balises avant mutation.

4) 113ème cigarette sans dormir.

Peu de commentaires à ajouter sur ce titre. Ca tire sur tout ce qui bouge, ça sent la haine, le paradoxe, dans ce cas, une bière forte, Leffe Triple, à température ambiante, sans verre. Pas de fioriture, boire vite pour pouvoir rire à s’en faire crever.


-Soleil cherche futur.

5) Solexine et ganja.

Un carburant suranné, une plante tropicale, on sent qu’on va aller loin. Bilan de diverses bitures, ce titre me donne envie de boire du rhum. Bologne et citron vert, ça se boit comme du petit lait, et ça fait pas mal à la tête.


-Nyctalopus Airlines.

6) Un vendredi 13 à 5 heures.

Que boire un vendredi 13 à 5 heures? Une boisson de fin de semaine, un truc qui termine 5 jours de taf et qui nous mettrait un dernier coup de bambou avant d’attaquer le week-end. Un mescal, corrosif, presque arrache-moyeu, qui remet le facteur sur le vélo.


-Météo für nada.

7) Errer humanum est.

Décrivant la condition humaine, ce titre nous rappelle que le voyage reste le propre de l’homme, même s’il cherche bien souvent à se sédentariser.  Je vous dirige vers un vin qui se boit vite, et qui ne tabasse pas trop. Pinot noir d’Alsace, un vin qui va tellement avec tout, qu’il se boit avec rien.


-Eros übber alles.

8) Amants destroy.

L’étreinte haletante, débridée de deux êtres dans une voiture, on voit tous la scène. Il y a des effluves de road-movie, de nuit sans lendemain, de satin froissé…Une Clairette d’Adissan rosée, de fines bulles et du sucre, de quoi faire monter la température.


-Chroniques bluesymentales.

9) 542 lunes et 7 jours environs.

Chanson bilan, qu’on écouterait tard le soir, seul sur un balcon, après un bon repas. A écouter avec une bonne gnôle, une mirabelle de préférence. Ca rappelle la confiture, les échelles dans les arbres et les piqûres de guêpes, une métaphore de la vie, quoi.


-Fragments d’hébétude.

10) Encore un petit café.

On a tous de vrais potes qui nous payent encore un petit café, ces soirs où tout fout le camp. Et moi, mes vrais potes, je les arrose à l’eau de vie de gentiane, c’est âpre et repoussant, mais c’est terriblement bon, comme une relation amoureuse.


-La tentation du bonheur.

11) Psychopompes/métempsychoses & sportswear.

Ils boivent quoi les mecs qui portent des chaussures de sports? Des breuvages softs, agréables, qui ne traînent ni en bouche, ni dans l’organisme, une petite Manzana?


-Le bonheur de la tentation.

12) 27ème heure: suite faunesque.

Ce titre a du choquer nombre de grenouilles de bénitier, à entendre des mots comme « pute » et « chapelle » dans le même ver, beaucoup on du imaginer HFT brûlant dans les flammes de l’enfer. Tout est dit dans ce pavé lyrique et musical de 9 minutes. Assez de temps pour se jeter quelques shooters de Johnnie Walker, le noir.


 

-Défloration 13.

13) Parano-safari en ego-trip-transit (ou comment plumer son ange-gardien).

Les relents de déchéance, d’autodestruction, de limites qui reculent présents dans cette chanson m’évoquent une boisson qui fait mal, qui détruit physiquement, annihile toute forme de pensée, patron, un Ricard!


-Scandale mélancolique.

14) When Maurice meets Alice.

Comme toutes les chansons de tous les artistes qui évoquent leur enfance, celle-ci nous replonge dans notre enfance à nous. Et une partie de mon enfance, comme celle d’Hubert, se situe dans le Jura. Je vous propose, un Jura blanc, Savagnin, 1996.


-Amicalement blues.

15) Spécial ado SMS blues.

On en revient à la jeunesse, Desperados pour tout le monde, les jeunes n’osent plus boire de vrais trucs.


-Suppléments de mensonges.

16) Petit matin 4.10 heure d’été.

Ayant souvent ressenti ce sentiment de ras-le-bol et d’envie de fin, ce titre m’a particulièrement touché. Le whisky-sour évoqué s’impose de lui-même, bien tassé. Laissez moi remplacer le whisky par du bourbon, sensations garanties.


-Stratégie de l’inespoir.

17) Stratégie de l’inespoir.

« L’inespoir, c’est pas le désespoir, c’est l’absence d’espoir, c’est une sorte de lucidité. » (HFT). Dans ce cas, je ne vous propose rien, ou si, n’importe quel alcool de base. Un truc bon, sans être exceptionnel. Le genre de verre qui passe partout, qui ne réjouit personne, mais qui fait semblant de faire le boulot. Qu’on parle de Côte du Rhône, de Label 5, de Smirnoff, de 1664, il y aura toujours ces tanks commerciaux quand le petit artisan se sera flingué en laissant nos verres vides. Lucidité qu’il disait…



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Futebol, c’est la vida qui est là !

à Jean-Luc B., à Maxou B., à Marcelo B. à  et au magazine SO FOOT

Cet article complètement subjectif est un appel à témoins pour les plus puristes et critiques et fans d’entre-vous… La culture est partout !

Lorsqu’un seul sport cristallise un amas de cultures et d’anecdotes autant que le football, vieux sport anglo-saxon en perpétuelle évolution, qu’il déchaine autant de passions et de haine à son endroit, votre serviteur Dàrio se devait de vous en faire part par le menu, de son point de vue personnel…

C’est à dire que les premiers souvenirs d’un type de 35 ans remontent à 1986 et le France-Brésil du mundial mexicain, à presque six ans, une télévision trônant dans un méchoui de rase campagne et le penalty de Michel Platini manqué lors de la séance de tirs aux buts... [un quart de finale de coupe du monde victorieux pour la France devant l’une des plus belles équipes de tous les temps…!]

On touche à l’enfance et ses souvenirs de trois décennies, à la psychologie, à l’inconscient aussi ; ce qui est certain c’est le charme et la mémoire intacte de ce format 4/3 de l’image aux couleurs saturées…


Pour les gourmands, voici l’intégralité du match ! Michel Drucker commentateur, un 21 juin (anniversaire de Michel Platini), date de libération d’otages à Damas ! Nous ne nous étendrons cependant pas sur cette imbrication entre football, géo-politique, pognon & compagnie tout au long d’une vie de « footix » !!! Ici un moment audiovisuel sportif de 2 heures et trente minutes passées, avec cette tradition des hymnes nationaux, de la bataille du match, des prolongations et pénaltys respectée.

Le récit se poursuit, je me nommerai footix :

première licence de foot à 7 ou 8 ans :

  • pratique en poussins, pupilles, à l’école primaire : les années 80.

  • pratique au collège, sur les terrains underground : les années 90.

  • entre temps comme nous tous me voilà Champion du Monde 98 !! Et d’Europe 2000 !!

  • pratique lors des festivals, mariages, fêtes extérieures en tous genres : les années 2000.

Ceci explique le succès de ce sport : il peut se jouer en chambres, couloirs, terrains de gazons, parcs, contre murs de ciment, de béton, de pierres, seul, à plusieurs, en cuir, en mousse, en plastique, en salle… Les longueurs et largeurs des terrains officiels de par le monde ne sont pas fixes….


Cet article ne faisant pas mention des matchs vécus aux stades mais de mémoire télévisuelle, je ne saurais que trop vous conseiller de vivre ces événements lorsque vous le pouvez en live, comme s’il s’agissait de concerts ou d’opéras… et surtout au stade du village, comme dans de grands…!

 

Un de mes matchs lointains emblématiques suivi entier :

Ainsi, revoyant dans ma mémoire d’enfant la finale de la coupe de France 1990, (à relever la présence au Parc des Princes ce 2 juin pour Montpellier de Laurent Blanc, Eric Cantona, William Ayache, Kader Ferhaoui, Vincent Guérin, Pascal Bails ou encore Júlio César da Silva… et pour le Racing Paris de David Ginola, Jean-Manuel Thétis, Alim Ben Mabrouk, Pascal Olmeta…). Cette période charnière pour le foot français privé cette fois de coupe du monde pour 2 participations…, pourtant en pleine révolution, Eric Cantona défrayant la chronique pour l’éternité !

Alors j’ai connu des bribes de coupe du monde ITALIA90 :

Et de là tout s’enchaine, la passion pour les aventures européennes télévisées des clubs français, l’Olympique de Marseille en tête ! L’adolescent comprend le mnémotechnique et la géographie du continent à tour de bras et de visions…

Lech Poznan est un club de Pologne, Leeds se trouve au Nord de l’Angleterre,  la Suède en 1958 a connu l’avènement du ROI PELÉ,  Séville demeure le théâtre du match du siècle (France-Allemagne 82) digne d’un drame shakespearien, Maradona arrêté pour détention de cocaïne à Naples en 1991, la vision de Ronald Koeman versus Gianluca Vialli, les larmes de Basile Boli, les dribbles de Chris Waddle, l’efficacité de quelques Deschamps, Zidane, Baticle, Pirès, Papin, Ettori, le verbe de Larqué et Roland, l’admiration pour Van Basten-Gullit-Rijkaard, l’ombre de Lineker, Olive et Tom ou l’École des Champions! …. J’ai du tellement ingurgiter de football dans mes années 90…! Cette époque était frugale, mais pas autant médiatisée qu’à ce jour!!! Et pourtant c’est comme si j’avais été élevé dans un monastère de Shaolin Soccer!

 

b7bf4Quel fantastique patrimoine qu’est le mien, hérité de la famille, d’un pays peuplé d’autres footix’s et éducateurs et passionnés et pratiquants… Ce sport a supplanté l’Église Catholique en France, même si sa pratique coïncide historiquement pour ma part à mon assiduité à Dieu…à 15 ans tout cesse ! D’autres sirènes, l’étendue de  la culture et de l’art de vivre s’élargit, de la pratique religieuse et footballistique à la pratique de la communication, des arts et de la culture totale ! Devenir le Johan Cruijff de sa vie !

Surprises !

On termine par ici avec un ex joueur devenu blogueur et un article rock’n roll en lien ICI..!

 

Terminons un cycle, mettons en parallèle trois noms : nous parlions au commencement du 21 juin 1986 et de l’anniversaire à Platini, célébrons Maradona via Manu Chao dont l’anniversaire est un … 21 juin. Car nous aimons chaque ÉQUINOXE sur RMI’z !!!

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La guerre selon Dantec, hommage à l’homme de 1999, déception 2014!

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Il fut une époque, une quinzaine d’année, où Maurice G. Dantec était chercheur lucide, provocateur, mais fondé sur son travail et sa prise de drogues. Hors cette hygiène de vie a laissé des traces irréversibles, et après quelques fulgurances, Dantec est mort en soi, vive Dantec! C’est un hommage à l’homme, le cerveau fou, de 1999 que je souhaite rendre ici, l’année où il s’installa à Montréal et où je le rencontrais à Besançon … Avant ses dérapages pro-atlantistes et anti-arabes. [En 1999, sortait « Babylon Babies » son troisième roman, gaché au cinéma par Mathieu Kassowitz et Vin Diesel avec « Babylon AD » ; j’achetais « La sirène rouge » son premier roman de 1993 avec sa dédicace « Bienvenue sur l’autoroute des ténèbres » adjointe d’une étoile de David.

dantec99

 Cette fois nous y sommes aux ténèbres tant redoutées.]


Rabelais, que pourtant ne nous pouvons tacler dans son héritage, écrit « le rire est le propre de l’homme » en 1574.

« Mieulx est de ris que de larmes escripre,
Pour ce que rire est le propre de l’homme. »

— Rabelais, Gargantua

Maurice G.  Dantec infirme que c’est bien plus « la guerre le propre de l’homme », dans son « Le théâtre des opérations (journal métaphysique et polémique 1999) » [GALLIMARD], passant en revue les conflits de l’année mentionnée, et de l’histoire de l’humanité. Très bon ouvrage, très ambitieux, s’attaquer à l’historique de la guerre dans le monde et prouver que l’homme y touche à son fondement, Dantec n’a cessé de produire des perles de romans de fiction d’anticipation : « Les Racines du mal » (1995 ; Gallimard), « Villa Vortex » (2003 ; Gallimard), « Cosmos Incorporated » (2005 ; Albin Michel), « Grande Jonction » (2006 ; Albin Michel), et le bluffant « Artefact : Machines à écrire 1.0″ (2007 ; Albin Michel)… Malheureusement, il a pris cher dans son crâne en ébullition semble-t-il, mais je me promets de lire les nouveautés si je tombe dessus, malgré sa dernière apparition pitoyable. Faut-il accuser son ex-agent, monsieur David Kersan, de l’avoir traité comme un enfant-esclave tel un footballeur africain en Europe….?????????????????? Moi j’ose ! Quel gâchis !

 

 


EXTRAITS « Le théâtre des opérations »:

Comme les Anglais et les Américains, les Français et les Québécois forment deux peuples séparés par la même langue.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 15

Le problème du fascisme : comment faire des génies avec des idiots. Le problème du communisme : comment faire des idiots avec des génies.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 30

Ce que je partage peut-être de plus profond avec Houellebecq : comprendre la littérature comme un programme de survie.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 49

Une connaissance sans danger est comme une éducation sans douleur. Elle ne vous apprend rien.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 55

Une amitié se mesure surtout à celles qu’elle rend superflues.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 69

Le style ne doit faire qu’un avec l’idée, comme le sabre avec la main.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 76

Il n’existe pas de loi qui soit cool.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 128

Les certitudes sont les ennemies de la vérité.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 159

L’érotisme, c’est la mort mise en laisse par la vie.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 159

La vérité est un couteau à double tranchant, et sans manche.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 181

L’architecture, cette musique de l’espace qui commerce avec le temps.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 183

Ces « philosophes »… qui ne font trembler personne !

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 211

Ma version préférée de Singin’ In The Rain : celle d’Orange Mécanique.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 213

Le capitalisme est le système d’exploitation dont l’homme est l’ordinateur.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 223

Il y a deux manières de combattre la liberté de pensée: sa suppression pure et simple et le droit donné aux abrutis de la recouvrir de leur bavardages.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 295

Naître et ne pas être, telle est notre condition.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 312

Comme le savait Baudelaire, le génie, c’est l’invention du cliché.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 376

2001 et Apocalypse Now : l’Odyssée et l’Illiade de l’Amérique moderne.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 379

Que l’on comprenne bien ceci : je ne reconnais presque rien de mes œuvres précédentes.
Mais c’est parce que chaque œuvre s’est efforcée de détruire celle qui l’avait précédée.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 425

Il existe deux catégories de bons élèves: les premiers de la classe qui suivent les directives éducationnelles du système, et obtiennent les gratifications en retour. Et les premiers de la classe qui sont au-delà de toute classification, qui ont une, deux, trois, sept classes d’avance, et qui finissent par rejoindre les cancres dans la procédure d’éjection hors du système, à un moment ou à un autre.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 437

Ces pédagogues qui affirment que l’instruction des connaissances suffit à faire un homme intelligent, et qui claironnent que l’intelligence suffit à faire un homme cultivé, alors que la plus haute culture ne suffit même pas à faire un homme éveillé !

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 437

Ces mêmes pédagogues qui prétendent que l’expression de soi est un justificatif suffisant à l’élaboration d’une oeuvre d’art, ou d’un quelconque discours vaguement apparenté comme tel alors qu’une oeuvre d’art n’est un tant soit peu pertinente qu’à la condition de détruire le moi de l’auteur, et si possible celui de ses lecteurs, auditeurs ou spectateurs !

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 440

Qu’est-ce qu’une authentique liberté ? C’est le moment où une vérité concernant l’état général de votre condition vous éclaire, à tel point qu’une distance critique s’effectue entre vous et le monde d’avant, que vous êtes en mesure de déployer vos ailes et d’acquérir un peu de mobilité, un peu d’autonomie en regard de la foule des combinats sociaux, puis très vite, vous voilà face à la vérité dénudée dans toute sa cruelle lumière: cette liberté s’anime sur un jeu de contraintes supérieures, celles du monde d’après, auquel il vous faudra vous adapter (y compris en luttant de toutes vos forces contre lui).

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 442

Positivisme, nationalisme, racialisme, socialisme, communisme, anarchisme, toutes ces idéologies hégéliennes (ou para-hégéliennes) de l’État, ou du non-État du progrès et de la technique, ou de l’un ou l’autre de ses nombreux avatars, ont littéralement détruit toute la philosophie occidentale, ont anéanti tout au-delà de l’homme, et donc sa seule identité possible : son devenir, pour le jeter dans l’au-delà de l’État et de la technique […].

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 489

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Lorsque l’homme se libère de la gravitation terrestre, c’est pour subir les contraintes de l’apesanteur.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 442

Écrire, c’est parfois la seule façon possible de garder le silence.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 453

Lorsqu’une idée règne, elle se trompe ; lorsqu’elle gouverne, de plus, elle ment.

  • Le Théâtre des opérations (1999), Maurice G. Dantec, éd. Gallimard, coll. Folio, 2002, p. 506


     

 

Le monde est moderne, il change, on ne parle pas de la femme dans ces citations, pourtant la femme est réputée pour prendre le pouvoir dans ce monde qui l’a maltraité par le passé, réputée aussi pour sa recherche de sécurité, mais à cette époque de « castration ( ?) » du mâle, de la masculinisation de la femme, on ne saurait trop dire où « collectivement » nous allons… ?

 

 

Car si l’on jette un œil en arrière, en antiquité, au néolithique ou à l’âge de fer, comme en 14-18, c’est que l’homme aime à se fouttre sur la gueule, toujours, avec son voisin, à l’instar des guerres entre français et anglais au moyen-age… ou encore des conflits entre japonais-coréens, entre chinois-japonais et diverses variantes voisines.

 

Ceci étant posé et écrit, la grande réflexion sur « la guerre ontologique » est proposée par notre reporter Morgan Richard en lien sur notre média.

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