"L'avantage de la radio sur le cinéma, c'est qu'à la radio l'écran est plus large." Orson WELLES. _________<<<——<< média tout culturel poético-philosophique >>——>>>_________
Ce groupe bien nommé, mastodonte du rock français, RadioMongolInterz les suit depuis bien des années, avant notre création.
Nous n’étions encore pas dans les bourses de nos fondateurs que le combo écumait la raison des scènes et des studios…
REVUE EN TROIS MOMENTS : 2010/2003/2008
Ainsi, nous vous proposons quelques accroches avec ce groupe, du temps de RadioBing.org, à commencer par une vidéo en 2 temps au feu Moulin de Pontcey, en 2010 avec V’la l’Bich aux questions, Maxim Pozor à la prise de son et d’images…:
D’avantage de profondeur avec l’outil radiophonique et une rencontre en 4 temps cette fois en 2003 avec les festivals Printemps de Bourges et Herbenzik Besançon…
PARTIE 1 :
16 min
Vesoul, Besançon, Bourges, Lyon et pollution Notoriété, écriture /Reprise Higelin « 3 tonnes de TNT » sur France Inter (Richard LORNAC au piano)_190303 & Lofofora « alarme citoyen »_live acoustic_ouifm_050203 Sarko, Bush « équité financière » versus Manu Chao
PARTIE 2 :
17 min
Renaud à Bourges, Mass Hysteria (Mouss chanteur) hygiène de scène
PARTIE 3 :
15 min
chute Mouss & Mass Hyst Kerplunk/André Gielen, Jura, Eurockéènnes Two Many Dj’s coups de coeur de Reno et Lofo (NIN live, TerraNova, Solace, Black Flag, LTNO) Ezekiel, Chemical Brothers, musique electro, Bataclan, K-Bal, Tripod l’équipe technique; les festivals
PARTIE 4 :
14 min
« Vive le feu » « visceral » sample « mère Theresa » de Annie Hall (W Allen), « apparences » de U-Turn (O Stone) Ekova, « Shiva Skunk spécial Ekova Flavour » PEUH / André Gielen Moulin de Brainans
Dernier extrait d’un lors de leur venue en 2008 à l’Herbenzik festival de Besançon, par un panel de journalistes amateur s anonymes locaux dans un vieux bus posé là dans la boue ce jour là sur le site du campus universitaire… sur les thèmes des politiques nationales et internationales… et bien sûr l’écriture et l’engagement et du conseil musical…
En gardant la même citation (JM), inventons un édito pour 2016_17, comme si nous avions la sensation d’exister, que ce « nous » imageait un inconscient collectif,… [être ou ne pas naître, demeurer son propre traitre/ toucher des yeux ou de la pensée c’est casser la chose…]
Il n’est qu’un JE, un jeu…
INTRO culturelle / air du temps / FOLLE :
Le précédent édito est né en octobre 2014, … il comporte les mensonges utiles pour le rêve et la non déontologie que nous avions à vendre à moindre frais… (pas de Corbier, pas de Morteau Morille, et encore moins [fort heureusement] d’Anglade…). Un « média » comme un bide en vrac, comme un champ de bataille où n’importe quelle « mère n’y retrouverait pas ses petits ». Ce média mongol est une mer déchainée en 2016… Il se veut sous le signe de Louis Ferdinand Céline comme ça, pour faire le lien entre HFT (la motivation fondatrice) et un précurseur bien plus imposant et polémique et XXè siècle ; appuyons sur la gâchette, ouvrons la mer rouge, maintenant que la mer veille, …
[car Céline inventa le mot journaleux… ou pas ! ce qui est certain c’est qu’il reste pillé l’auteur ! {Aquarium de Renaud}]
Alors, voici quelques bribes éparses, des vagues, issues de ma fleur crânienne… là où le désert de sable mange la mer… mais aussi la Terre… Me voici érodé. Le sable et le sel. L’usure. La nature contre la culture. La nature gagne et la culture est un tort.
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Le vent vient des étoiles
il balaie scorpion, pégase, degrés et Ourses…
Il est labyrinthe qu’il habite
Dédale. Le vent vient des étoiles,
il est le balais du néant, il est néant,
(peuplé) ne connaît pas la chaleur (d’antan)
d’un foyer, comme une paire de bras poreuse
il balaie lunes et Ourses, Venus
la première ().
Lui n’est pas né et pourtant ordonne,
désordonne plutôt les poussières et
les gaz…
Personne ne le croise.
Il est le lac infini induit dans le
dédale qu’il bâtit et détruit.
Le vent est mon ami,
il dégage la vue, prête les
larmes.
Le vent danse les étoiles immobiles.
Le vent brasse le scandale
et chaque ingrédient de la vie.
Le vent, la vue, la vie
la vie l’a vu le vent.}
La nature est mon propre chômage, la culture ma belle névrose.
Nouvelle IMAGE bannière d’entrée de site… car « le jour où l’on mettra les cons sur orbites… »
2016 et RMI’z se pencherait bien sur Audiard ou Simenon… sur des figures littéraires prépondérantes aussi…. Sur le XXè, sur le XIXè, et puis compter l’humanité à rebours…
Née des cendres de feu Radiobing.org, la souris RMI’z pourrait bien accoucher de la montagne/phoenix Radiobing.org
{jingle du passé retourné au futur
}…
[
Il y aurait cette idée de mettre en image de la poésie : exemples :
* Les tours du World Trade Center un 911… / Les avions piquent du nez comme mes amis sur la marchandise des talibans…
* Coup de boule de Zidane /
Bétadine Zidane
Morpheus morphinesque
du peuple @ Bernadette
lorsqu’une finale à Berlin
stade olympique du Reich d’un mondial humainement réussi
théatre des opérations qu’il fut
la métaphore de Notre société
aux mains d’une FIFA suisse corruptrice corrompue
tout va BENE
dans le meilleur des mondes à la créatine
l’équipe du calcio tronqué gagne le monde
10-15/07/XXI06
(… et passons l’éponge sur le dopage…)
]
Ouep, vous verrez, tiré par les cheveux, mais passionnant peut-être…
Re métamorphoser sa précipitation de lièvre de 64 semaines en tortue torturée instantanée et lente, mesurée. Car personne ne peut dire ce qui est bon pour moi, ainsi personne ne peut déambuler entre les nœuds de mon crâne vierge état de soi… purement « anarchisé ». « Au-delà du délire» pour Ange alors ce sera en deçà pour moi… !
La mer… sorte de lac démonté… sorte de mort à marées… Le sel balancé par le vent, le sable qui mange le tout.
17/1/16
Je ne sais plus qui écrit « la littérature est une dame exigeante », je chercherai cela, n’étant pas un animal je suis doué de parole, langage et conscience articulée, au bout de mes doigts, déployée de mon cerveau. Jeu du je où la page est le terrain et le crayon l’outil.
Quant à la dame, ainsi soit elle, c’est elle le problème permanent, récurant, telle une Religion, quel que soit son prénom, « littérature », « chérie » ou « maman ». Une dévotion, un bucher, une loi rémanente, infinie pour être non fini, l’homme, le quidam, le quelconque, l’indéterminé.
Autre citation, celle de Javid, universelle, qui fonctionne à tous les coups « (…) nous sommes chacun être en évolution dans un monde en évolution » ; c’est le Grand secret perpétuel !
20/1/16
Pour Dame littérature les sources sont étendues dans le Temps et multiples, elles dansent comme des serpents autour du bâton « φαρμακοποιΐα [farmakopoiía] » – caducée – ADN – Quoiqu’il en soi, abordons-la en vinification, assemblage de cépages, prose ou distillation poético-philosophique, mathématique vaine sur mathématique veineuse, vénéneuse, qui se déploie dans les âmes et les esprits. La littérature se lie et se prie, surface et profondeur, liturgie surgie du Néant comme de la graine.
Il est fou comme je n’arrive pas à conclure qu’avec des concepts, imbriqués dans des concepts, induits dans eux etc. Nous prônons l’anti-cinéma désormais et nous appuierons sur « Lords & new creatures » (JM)… Nous y reviendrons, à suivre.
Alors pour boucler la boucle d’intro (l’ellipse que ne propose plus le cinéma) retour à Mr L’Ordinateur = un texte 2003…
Devant ton écran plat coins carrés, écran plat épris de paralysie faciale.. l’âme est belle et bien partie, sentiments absents. Jungle de Société où tant d’animaux se déguisent en faux … Etre ou ne pas naitre.. Atteindre la force de l’age et se laisser aller – détaler – aux tréfonds intérieurs.
Ne pas naitre de soi ni renaitre. Seule la nécessité pallie à la combativité.
Guerrier ou Samouraï du destin affronter la vie la jungle affronter combattre sa jungle… vierge état de soi.. y naitre devenir son propre traitre, se salir d’un devenir choix croisés et destin demain…
Cet article complètement subjectif est un appel à témoins pour les plus puristes et critiques et fans d’entre-vous… La culture est partout !
Lorsqu’un seul sport cristallise un amas de cultures et d’anecdotes autant que le football, vieux sport anglo-saxon en perpétuelle évolution, qu’il déchaine autant de passions et de haine à son endroit, votre serviteur Dàrio se devait de vous en faire part par le menu, de son point de vue personnel…
C’est à dire que les premiers souvenirs d’un type de 35 ans remontent à 1986 et le France-Brésil du mundial mexicain, à presque six ans, une télévision trônant dans un méchoui de rase campagne et le penalty de Michel Platini manqué lors de la séance de tirs aux buts... [un quart de finale de coupe du monde victorieux pour la France devant l’une des plus belles équipes de tous les temps…!]
On touche à l’enfance et ses souvenirs de trois décennies, à la psychologie, à l’inconscient aussi ; ce qui est certain c’est le charme et la mémoire intacte de ce format 4/3 de l’image aux couleurs saturées…
Pour les gourmands, voici l’intégralité du match ! Michel Drucker commentateur, un 21 juin (anniversaire de Michel Platini), date de libération d’otages à Damas ! Nous ne nous étendrons cependant pas sur cette imbrication entre football, géo-politique, pognon & compagnie tout au long d’une vie de « footix » !!! Ici un moment audiovisuel sportif de 2 heures et trente minutes passées, avec cette tradition des hymnes nationaux, de la bataille du match, des prolongations et pénaltys respectée.
Le récit se poursuit, je me nommerai footix:
première licence de foot à 7 ou 8 ans :
pratique en poussins, pupilles, à l’école primaire : les années 80.
pratique au collège, sur les terrains underground : les années 90.
entre temps comme nous tous me voilà Champion du Monde 98 !! Et d’Europe 2000 !!
pratique lors des festivals, mariages, fêtes extérieures en tous genres : les années 2000.
Ceci explique le succès de ce sport : il peut se jouer en chambres, couloirs, terrains de gazons, parcs, contre murs de ciment, de béton, de pierres, seul, à plusieurs, en cuir, en mousse, en plastique, en salle… Les longueurs et largeurs des terrains officiels de par le monde ne sont pas fixes….
Cet article ne faisant pas mention des matchs vécus aux stades mais de mémoire télévisuelle, je ne saurais que trop vous conseiller de vivre ces événements lorsque vous le pouvez en live, comme s’il s’agissait de concerts ou d’opéras… et surtout au stade du village, comme dans de grands…!
Un de mes matchs lointains emblématiques suivi entier :
Ainsi, revoyant dans ma mémoire d’enfant la finale de la coupe de France 1990, (à relever la présence au Parc des Princes ce 2 juin pour Montpellier de Laurent Blanc, Eric Cantona, William Ayache, Kader Ferhaoui, Vincent Guérin, Pascal Bails ou encore Júlio César da Silva… et pour le Racing Paris de David Ginola, Jean-Manuel Thétis, Alim Ben Mabrouk, Pascal Olmeta…). Cette période charnière pour le foot français privé cette fois de coupe du monde pour 2 participations…, pourtant en pleine révolution, Eric Cantona défrayant la chronique pour l’éternité !
Alors j’ai connu des bribes de coupe du monde ITALIA90 :
Et de là tout s’enchaine, la passion pour les aventures européennes télévisées des clubs français, l’Olympique de Marseille en tête ! L’adolescent comprend le mnémotechnique et la géographie du continent à tour de bras et de visions…
Lech Poznan est un club de Pologne, Leeds se trouve au Nord de l’Angleterre, la Suède en 1958 a connu l’avènement du ROI PELÉ, Séville demeure le théâtre du match du siècle (France-Allemagne 82) digne d’un drame shakespearien, Maradona arrêté pour détention de cocaïne à Naples en 1991, la vision de Ronald Koeman versus Gianluca Vialli, les larmes de Basile Boli, les dribbles de Chris Waddle, l’efficacité de quelques Deschamps, Zidane, Baticle, Pirès, Papin, Ettori, le verbe de Larqué et Roland, l’admiration pour Van Basten-Gullit-Rijkaard, l’ombre de Lineker, Olive et Tom ou l’École des Champions! …. J’ai du tellement ingurgiter de football dans mes années 90…! Cette époque était frugale, mais pas autant médiatisée qu’à ce jour!!! Et pourtant c’est comme si j’avais été élevé dans un monastère de Shaolin Soccer!
Quel fantastique patrimoine qu’est le mien, hérité de la famille, d’un pays peuplé d’autres footix’s et éducateurs et passionnés et pratiquants… Ce sport a supplanté l’Église Catholique en France, même si sa pratique coïncide historiquement pour ma part à mon assiduité à Dieu…à 15 ans tout cesse ! D’autres sirènes, l’étendue de la culture et de l’art de vivre s’élargit, de la pratique religieuse et footballistique à la pratique de la communication, des arts et de la culture totale ! Devenir le Johan Cruijff de sa vie !
Surprises !
On termine par ici avec un ex joueur devenu blogueur et un article rock’n roll en lien ICI..!
Terminons un cycle, mettons en parallèle trois noms : nous parlions au commencement du 21 juin 1986 et de l’anniversaire à Platini, célébrons Maradona via Manu Chao dont l’anniversaire est un … 21 juin. Car nous aimons chaque ÉQUINOXE sur RMI’z!!!
« L’alcool décape la petite couche de bonheur peinturluré pour découvrir la patine d’un matériau doux, uni, pâle comme la tristesse. »
Michèle Mailhot
Salut les Mongols, ici Herr Ertzin, votre serviteur qui vient vous parler d’alcool. Et oui, d’alcool, comme quoi sur RMIz, on essaie de parler de tout. Ne tirant aucune gloire d’une consommation déraisonnable, n’essayant pas de nous faire passer pour des vrais hommes parce qu’on boit plein de vin, les gens comme moi se voient souvent questionnés et incompris quant à notre besoin d’état second. En effet, pour le grand nombre, l’alcoolisme, quand il ne rime pas avec succès, c’est un signe de faiblesse, c’est un défaut ou une maladie. N’est pas Renaud, Depardieu, ou Gainsbourg qui veut. La plupart des citoyens considérant l’alcoolisme comme une mauvaise chose parviennent pourtant à admirer ce genre d’alcoolo céleste, comme s’ils étaient frustrés de ne pas pouvoir en faire autant. Mais quand on parle d’un voisin, d’un membre de sa famille ou d’un ami, l’alcoolisme devient nettement moins glorieux.
Je ne suis pas du genre à me répandre à volonté,
Je n’ai pas besoin d’être plaint ou d’être encouragé.
Personne ne sait ce qui habite mon cerveau calciné,
Est-ce de la démence, une passade ou une céphalée ?
Et je n’ai aucun trou dans ma tête pour y regarder,
Mais devant cette feuille, dans cette pièce enfumée,
J’expulse douloureusement mes mauvaises pensées
Un peu comme si j’accouchais d’un enfant mort-né.
Je botte en touche quand quelqu’un se met à réclamer,
Sous couvert de famille, de médecine ou par amitié
Les poussières foudroyant mes méninges encrassées.
C’est trop dur d’expliquer mon envie de me détériorer,
Avec cette impression de boire dans un verre ébréché.
Et quelques fois quand mes lèvres se mettent à saigner,
Un quidam fait connaissance avec mon plus mauvais coté,
Et me demande ce qui motive ces addictions déprimées.
Mes excuses, je préfère être seul à connaître la vérité
A savoir vraiment tout ce que la vie m’aura confisqué
Et pourquoi j’ai de moins en moins l’envie d’avancer.
Cantonnés dans leur désir respectable, de santé, confort et bonheur, la plupart des gens ne cherchent pas à comprendre pourquoi quand eux prennent leur pied à avaler 3 bornes en courant, nous on débouche une fiole de rouquin, et on la vide. Toujours à nous vanter les mérites de la sobriété, de la confiance en soi et de la recherche de toujours avoir une raison de positiver, ils sont certains d’avoir raison, que tout le monde à droit au bonheur, et que pour avancer, il faut du travail, de l’argent, la santé et une famille. Et nous de leur balancer le fiel de nos vies, le pessimisme qui nous remplit, cette sorte de clairvoyance nimbée de j’m’en foutisme et de réalisme hideux.
La vie c’est de la merde,voilànotre point de vue, mais on entend plus souvent de « tu te plantes! » ou encore de « reprends toi en main! », que de « je peux comprendre » et autres « je sais pas si c’est la bonne solution, mais après tout, t’es grand! ». Non, ils pensent que le bon sens est forcément de leur côté, ils gardent pour toi un minimum de respect, et ne t’accordent plus aucune crédibilité.
Dommage,parce qu’on pourrait jouer un peu, on pourrait avoir la grande gueule qui nous manque bien souvent, taper du poing sur la table, et dire à qui veut l’entendre qu’ils se plantent, eux aussi…surtout eux.
Quand j’en ai marre de cette permanente sensation de vide Quand d’autres que moi ne mettent jamais la tête sous l’eau Quand je les vois jouer des coudes, fiers, ambitieux et avides Quand je suis ivre mort, gerbant ma loose au fond d’un seau Quand je me rends compte que je n’ai plus rien dans le bide Quand j’essaie de me couler, alors qu’il faudrait rester à flots Quand ils sont sûrs d’être des chevaux sauvages et sans brides Quand je suis chien, conscient de ce qui entrave mon museau Quand ils se trompent complètement sur ceux qui les guident Quand je sais que devant nous, il ne peut y avoir que le chaos Quand je vois des connasses essayer de lutter contres les rides Quand ailleurs on en a, des rides, mais parce qu’on a pas d’eau Quand ils se leurrent, et pensent que ce sont eux qui décident Quand je me trouve juste à côté d’eux, à l’arrière du troupeau Quand ils sont heureux de mener une vie prévisible et placide Quand ils se couchent rêvant de succès, d’espoir, de renouveau Quand j’égrène la liste exhaustive des raisons de mon suicide Quand le moment vient où vivre consiste à traîner son fardeau.
Un fardeau, les mots sont forts, mais oui, l’existence est un fardeau. Alors plutôt que se voiler la face, on décide d’y aller à fond, la détérioration devient pour nous une sorte de quête dans laquelle ils nous est possible de repousser les limites de nos corps et de notre pensée. Une vie saine trompe la mort, soi-disant, mais vouloir tromper la mort, c’est bâtir sa vie sur un mensonge. La mort est là, en permanence et pernicieuse. Ils peuvent bien manger des fruits et faire du sport, ça n’empêche pas une voiture de quitter la route, ou un AVC de venir souffler les bougies le jour de leur trente ans. Alors, on remue un peu le merdier, pour voir comment c’est quand on s’y frotte, au néant, au coma, au grand vide…
Quand les jours sont trop noirs pour y voir quelque chose
Que le fiel de ma vie se répand sur mon cœur
Je ne pense qu’à me détruire et atteindre l’overdose
Pour aller voir si le temps est plus clément ailleurs.
Et je me réveille dans un état déplorable
Avec l’amer regret de ne pas y être resté
J’avais pourtant rêvé de soleil et de sable
Mais au matin, je demeure sur mon canapé.
Et je me saoule dans une odeur de cendres froides
En rongeant au sang, ma triste condition d’écorché
Dans mon esprit en lambeau monte doucement la ballade
La chanson mélancolique d’un impuissant et d’un raté.
J’ai tout essayé pour peut-être me sentir bien
Et finir par aimer la vie et tout ce qui va avec
Mais quelque chose me retient au fond du bassin
Et mes tentatives de remonter se soldent par un échec.
Ainsi je reste coincé dans ma léthargie permanente
Me contentant de petits morceaux de bonheur égarés
Qui n’ont pas réussi à trouver quelque âme accueillante
Et c’est le vent par hasard, qui les dépose à mes pieds.
Le bonheur est une notion très relative. Il est différent aux yeux de chacun, quoique bien souvent en lien direct avec un certain confort matériel et financier. Mais pour nous autres, le bonheur n’a pas de définition, c’est juste une idée, qui traîne de-ci de-là, arrive à nous toucher quelques fois, mais bien souvent se retrouve chassée par cette mélancolie implacable. Et certains soirs, c’est vrai, les verres de vin s’imposent comme les arguments d’une mauvaise plaidoirie, dans laquelle on essaierait de défendre nos théories et justifier cette permanente envie de se cramer. L’ivresse, atteindre le moment où le corps dit stop et que le cerveau répond toujours…concentrer le reste de notre énergie pour entretenir une pensée. Ces quelques minutes avant qu’un sommeil d’ivrogne nous gagne, sont comme un grand tri dans nos têtes encrassées. On part pour un certain coma avec ces sacs de nœuds que sont nos vies, et on verra plus clair quand on se réveillera…Mais sommes nous certains de vouloir nous réveiller?
Paradox-Land !!! Les dernières nouvelles sud africaines, sportives (pour la blague), m’ont donné envie de proposer ma lecture musicale de ce pays où les sportifs, les gens célèbres, peuvent s’en sortir malgré des actes criminels, violences faites aux femmes, ou autres étrangetés. C’est bien sûr la musique qui reprend le dessus pour comprendre cette société du bout du monde, ce régime spécial…
Commençons alors cette visite depuis notre sol, notre proximité, et de la musique issue d’Afrique du Sud des plus contemporaines, le hip hop mis en lumière par le label-asso lyonnais Jarring Effects.
Pour ma part, malgré des écoutes pré-écoutes fructueuses, tout commence le 7 mai 2008 au Moulin de Brainans lorsque SIBOT & SPOEK (= PLAYDOE) débarquent du pays susnommé… Rien en peut remplacer la rencontre, la vision live..!
Un autre MC (MC Totally) s’associe à Dj Fuck ici connu et en photo pour FUCK N Rad!
Quelques écoutes chez JFX peuvent aider à comprendre les compiles Cape Town qui regroupent tout ce ferment hip hop d’intérêt, novateur…. On connait la ville Le Cap en Afrique du Sud, elle est loin de la ville de Durban qui fait une autre réputation de ce pays, la durban poison, cannabis extérieur le plus puissant au monde, associée à la culture musicale, mais aussi à l’esprit hollandais qui reste en trame ici!
Justement allons en sol Afrikaner et en images nous intéresser à un autre OVNI [Die Antwoord]. Des clips humoristiques dirons-nous, pour dénoncer les ghettos blancs, la consanguinité et ses maladies, un monde éreintant et effroyable, très coloré au soleil mais sombre et cinglé en vase-clos….
Humour de réalisme!
Superbe délire vidéo….!
Et puis nous poursuivons notre tour d’AfSud par la légende émouvante et musicale de Sugar Man par cette bande annonce d’un film événement… Place aux musiciens étrangers et autochtones qui puisent sur le sol sud-africain…
Ainsi nous vous offrons l’écoute d’un pionner dans ce genre de démarche, le bien nommé Paul Simon et son album hommage au studio d’Elvis, GRACELAND, ici en concert récent à Hyde Park!
Un peu d’espoir mélancolique en vue aussi avec la pensée de MADIBA qui enfanta les zoulous blancs…
Enfin bouclons cette boucle pour revenir en France à notre éducation à cette cause zoulou, c’estRenaud en 1989 qui consacra une chanson introductive de son album « Putain de camion » à Johnny Clegg…! Un reportage existe de 45 minutes sur une enquête autour de ce rapprochement….
Ainsi se termine ce petit voyage musical, pensées vers Soweto…