Archives pour la catégorie RADIOGRAPHIE

Thème passé au crible par notre rédaction, ouvert aux réactions, stimuli !

RichAndCo

L’hiver sera aussi littéraire, à fourmiller… Si l’été est cigale à chanter et danser !

Avec Richard, un partenariat naît, un partenariat concret et c’est la flamme d’une bougie de mots qui va danser tout doux pour cette saison ouvrée ou verte !

Il y a cette passion commune pour Charles Bukowski qui nous lie, lui et moi, en sus de cette ville « natale » qu’est Vesoul, bowling des âmes saoules !

Pierre qui roule n’amasse pas mousse mais Johnny !

Et j’en rie ! Deux égéries, deux bonnes nouvelles pré-hivernales, d’Ormesson et Hallyday/Smet, ne sont plus… Même si nous préférions Ferrat sur RMI’Z, ce qui est fait n’est plus à faire. Chaque bonne nouvelle connait son revers, pour d’Ormesson c’est de savoir que sa mère lui avait appris à honorer chacune de ses correspondances ouvertes, pas de lettre sans réponse ; mauvaise nouvelle je n’ai jamais écrit cette lettre à Jean. Pour Jean-Philippe, la mauvaise chose est qu’il ne m’a jamais rencontré ! Rock’n’Roll et surtout BLUES normal hivernal ..!

Nous devons tout de même à Johnny, par demande puis refus de paroles et musiques l’Amicalement Blues HFT/Paul Personne !

Ouh yeah, yé ! Bonne cheminée et boules de neige à chacun sur les quais du Grand Froid Electrique !

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(Photo de Simon Woolf)

Richard est originaire de Slovaquie et a atterri à Vesoul. Il est écrivain. Voici un entretien de celui dont le parcours a débuté comme poète édité dans sa jeunesse au niveau régional, puis au niveau national en tant qu’auteur de nouvelles et de romans aux éditions Black-out. Aujourd’hui, il publie également des ballades artistiques sur son webzine culturel Rich and Co Editions, où il se consacre entièrement à la mise en lumière d’autres artistes, venus de France ou d’Europe, en collaboration avec eux, dans des univers aussi variés que la peinture, la sculpture, la photographie, la littérature, le tatouage, les arts urbains et alternatifs, etc…

Dàrio : à quel âge as-tu commencé à lire sérieusement? Peut-on parler de capital culturel (familial)?

Richard Palachak :  je m’en souviens précisément. J’avais à peine 13 ans. Le déclic, ç’a été lors de vacances en Bretagne avec le père (J.) d’un ami (B.), et toute une ribambelle d’enfants. C’était un personnage très charismatique, un papa freudien, avec la stature patriarcale, le gros ventre et la barbe blanche… Il m’a confié le recueil de nouvelles « Deux amis et autres contes » de Maupassant et j’ai vécu une sorte de révélation… Pour le capital culturel je ne sais pas, la question mériterait une thèse…

Dàrio :  quand as-tu commencé à écrire ? De la poésie d’abord ? Et peux-tu me décrire tes débuts en tant qu’édité ?

Richard Palachak : ainsi me raconter comment en être venu à éditer ? Au collège, comme je suis arrivé tardivement en France, j’étais une bille en français. Mais bizarrement en poésie, j’obtenais toujours la meilleure note, au grand désespoir des premiers de la classe. Quant à l’édition, c’est une histoire de rencontre humaine je crois. La relation éditeur/écrivain a quelque chose de passionnel et de réciproque. Il y a une alchimie qui se crée et qui est inexplicable. Sinon, je ne suis pas un éditeur proprement dit. La Plate-forme interculturelle Rich&Co Editions porte le nom d’édition pour se différencier des blogs d’Art et de Littérature. Notre contenu est exclusif et collaboratif. On crée des articles qui sont quelque part des œuvres à part entière, co-construites avec les artistes que l’on publie de manière exclusive et originale. C’est en cela que l’on peut se permettre de s’appeler Editions.

Dàrio : quel est ton top dix, cinq ou trois de livres ?

 Richard Palachak : sans hésiter :

  1. Voyage au bout de la nuit de Céline,

  2. Les contes de la folie ordinaire de Bukowski

  3. et Sur la route de Jack Kerouac.

Mais il y en a beaucoup d’autres…

 

 

EXTRAIT :

Fragments de Nuit, inutiles et mal écrits (49) :

« Un mélange d’avancement trop rapide et de passé immuable, où les buildings côtoient des vestiges médiévaux et le gigantisme soviétique des quatre voies en lacets bouclés. Puis des blocs administratifs d’entreprises du monde entier, le château et son Stare Mesto pittoresque, un océan d’immeubles déglingués à perte de vue, le beau Danube bleu qui vire au marron sous la pollution des picaillons européens, des centres commerciaux féroces et titanesques, des usines de tout et de rien et surtout de partout, des zones d’activité cyniques et démesurées, les fameux trams et trolleys rouges plus explosifs et plus forcenés que jamais, les bagnoles toujours plus fumeuses et les antennes relais toujours plus populeuses, et les éoliennes vertigineuses qui poussent sur le terreau moisi la piétaille empressée, du bordel et du bruit, des odeurs acres et des visions stroboscopiques, autrement dit le futurisme malhonnête et la nostalgie artificieuse, le tout gribouillé sur un même faux papier jauni de liseuse numérique dégénérée, convulsionnant l’avenir dans la nuit du Nouveau Monde. » Richard Palachak

 

Dàrio : peux-tu me parler et identifier ton travail avec Black-Out éditions ?

Richard Palachak :  la rencontre entre un éditeur et un écrivain est affaire de connectivité et d’affect réciproque. J’adore le travail de Black-out Editions, et je pense que mon éditeur apprécie également le mien. Actuellement, on réalise une chronique hebdomadaire sur le site de la maison d’édition tous les mardis, « Les Fragments de Nuit, inutiles et mal écrits », en collaboration avec mon ami photographe Simon Woolf (dont je suis un fan absolu). Un recueil de Nouvelles sortira en début d’année 2018 (toujours illustré par Simon Woolf) et la suite en 2019. Après on verra, on se laisse porter. Il y a plein de projets, d’idées possibles et imaginables. J’ai déjà 2 romans d’avance et mon éditeur a plus d’un tour dans son sac. Je suis persuadé que l’histoire ne fait que commencer.

 

 

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EDITO : C’EST L’HIVER OUVERT AU VERT !

C’est avec joie et fierté que RMI’Z offre une visibilité aux … Restos du Coeur, association nationale aux ramifications locales… C’est gratuit, c’est gentil, et il n’est pas question de saison privilégiée pour cela, à tout moment ceci est normal de se préoccuper de ses voisins démunis, trop souvent invisibles.
Et c’est d’ailleurs plutôt l’œuvre de Coluche, que nous admirons tant, qui offre le sourire à RMI’Z.

Entre associations aux préoccupations proches, l’entraide est nécessaire. C’est le ciment altruiste, plutôt le moteur du bénévolat et de la bonne action. Depuis sa création, la situation n’a fait que se détériorer et Coluche a démontré que du CŒUR est absolument utile pour combattre les maux que connait notre société malade et déshumanisée. Alors, en rangs serrés, communiquons, donnons, sourions au plus démunis et désemparés.

 

Cette visibilité se voudra progressive, bannières publiées au fur et à mesure de notre avancée, entretiens avec des responsables, des bénévoles pour illustrer l’action telle qu’elle se définie au présent (pour ne pas rester ni passifs, ni passéistes…). Répondons aux besoins du temps présent.

En avant, tous ensemble. 

L’hiver sera aussi littéraire, à fourmiller… Si l’été est cigale à chanter et danser !

Avec Richard, un partenariat naît, un partenariat concret et c’est la flamme d’une bougie de mots qui va danser tout doux pour cette saison ouvrée ou verte !

Il y a cette passion commune pour Charles Bukowski qui nous lie, lui et moi, en sus de cette ville « natale » qu’est Vesoul, bowling des âmes saoules !

Pierre qui roule n’amasse pas mousse mais Johnny !

Et j’en rie ! Deux égéries, deux bonnes nouvelles pré-hivernales, d’Ormesson et Hallyday/Smet, ne sont plus… Même si nous préférions Ferrat sur RMI’Z, ce qui est fait n’est plus à faire. Chaque bonne nouvelle connait son revers, pour d’Ormesson c’est de savoir que sa mère lui avait appris à honorer chacune de ses correspondances ouvertes, pas de lettre sans réponse ; mauvaise nouvelle je n’ai jamais écrit cette lettre à Jean. Pour Jean-Philippe, la mauvaise chose est qu’il ne m’a jamais rencontré ! Rock’n’Roll et surtout BLUES normal hivernal ..!

Nous devons tout de même à Johnny, par demande puis refus de paroles et musiques l’Amicalement Blues HFT/Paul Personne !

Ouh yeah, yé ! Bonne cheminée et boules de neige à chacun sur les quais du Grand Froid Electrique !

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RADIOBOMB, explosion humaine prénommée ALEX !

 

Une fois n’est pas coutume, un article en franglais se dresse à vous. Pensez flemme, « copié-collé » ou autre, il n’en est rien (et tout). Le charisme de notre « invité » me l’impose, comme le « je » s’impose aussi à moi. Et ça ne fera de mal à personne un peu de bilinguisme.

 Il a commencé Circus Lunatek, et a bossé avec les systems Spiral Tribe et Bedlam [et d’autres] pendant les années 1990-2000 en Grande Bretagne et en Europe.

Á propos de son crew Spiral Tribe, tout a été dit, écrit, jusqu’à saoulage’ment, même sur notre publication ici (:).

Alex Lipman est Radiobomb, il porte avec ses activités et son pseudo [radio-actif] une idée douce et rampante de l’anarchie noble et altruiste, celle que nous nous faisons de notre monde à RMI’z (articles : cheval et évocation de la France perdue des années 50-60 à maintenant dans son gouffre…, Michel Onfray et la sagesse athée et savante, Narcisse et savoir passer de l’autre côté du miroir… et encore tant d’autres, l’Afrique adieu… … …).

Issus de l’under’gronde, il y a 20-25 ans, il y avait encore des fils (enfants et non câbles, quoi que ..!) de classes sociales bien définies (bourgeois, ouvriers, middle-class… se réunissant en zones franches auto-proclamées en uniforme de sweat à capuche et treillis…), c’est mort et aucun regret si ce n’est un peu de primitif dans l’âme. Depuis tout s’est délité. Regrets, ce monde s’enfonce, il a laissé les plus faibles sur le bord de la route (drogues, karma, etc..) par son libéralisme sauvage et sa loi du plus fort. Il nous fait croire que l’individu est responsable du sort de la planète, et passons-en des meilleurs. [Alex ajoute : « de son reality et la suite », traduisons réalité propre ou destin, que la sagesse pourrait proclamer  anti-« Amor Fati » ! ]…


Belle époque que les années 70, 80 et 90 d’un monde qui vacille seulement… lâche et burlesque et avec panache fut le comportement des hommes tel un rôle parfait de Jean Rochefort (plus britannique dans l’âme qu’un Wilson ou autre acteur franco-anglais)… au cinéma et dans les médias.

Clin d’œil.

Revenons à Alex !
Radiobomb est un type avenant, bosseur/hard-worker, généreux dans son boulot comme dans la vie (Nous nous sommes rencontrés en Bourgogne en novembre 2005 je crois…). Nous correspondons depuis quelques semaines par mail et il m’a fournit la matière riche de sa présentation orientée par mes questions, comme il offre lui-même dans son domaine à son public. Quand l’anarchie rejoint la piraterie et inversement. Radiobomb en valeur humaine, la bombe n’a rien de terroriste. Comme une bombe de peinture, de cotillons et une explosion gustative et florale de ses sons & beats (style obus en chocolat de Verdun ) !

Car le son est son domaine choisi.
La reine a perdu un sujet (plusieurs…!), la France gagne un citoyen (soldat) inconnu quasi anonyme…

(Commentaire amusé de l’intérressé :

« 

**** lol, c’est un peu trop cette phrase ! … Je reste identity anglais, même que je réside en France. 😊 . Bien sûr je ne distingue pas entre les nationalités, les gens sont les gens.

« 

)

[La France : ses plus grands personnages sont belges, polonais, ukrainiens, d’Europe centrale ou de l’Est par extension, italiens, portugais ou sud américains, bien sûr africains, asiatiques, britanniques …]
Sa pratique du français m’apprend l’anglais véritable, cela tend des ponts possibles en riposte du tunnel… (attention à la future chanson de Cantat « l’Angleterre » au passage cf Les Inrocks papier du mercredi 11 octobre 2017 par JD Beauvallet)

 

Son activité est brûlante, voire explosive, monsieur Radiobomb, Alex, au passé musical engagé tumultueux, prend tout de même le temps de nous la livrer et bien plus encore ! Que du bonheur, de la joie, et du son. Et il est étonnant et plein de ressources ce garçon…

 À la genèse de l’identité Radiobomb, il y a bien une création de radio pirate, voici ce qu’en dit Alex Lipman l’instigateur… :

27/09/2017 : « 

_So for the origin of Radio Bomb ;

 

Fan of Pirate FM radio, and D-I-Y attitude, we built our first station in ’91 from components bought from Maplins, helped by a friend who was a legend in pirate FM circles called ‘the technician’.

Inspired by an anarchist magazine called ‘Radio is my Bomb’, the name Radio Bomb Fm was born.

We built 4 radiostations & 2 link boxes; a 30w 12v FM rig, a 50w 12v FM rig, a 100w 24v FM rig, a 200w 220v FM rig.

The 12v & 24v rigs were used from the truck [20T horsebox], or hidden in a forest with a truck battery.

Link-boxes were used for source-to-rig fm connection and the FM rig amplified the signal for broadcast.

This meant we often broadcast directly from the dj-mixer [via the link-box] for the whole party/festival/squat.

When we did an install [such as the CAES, ris orangis, paris, or ladronka, cz, or la corneuve, or Toulouse] we used the 220v rig.

The 50w rig was left in Cz [Prague] in ’94 with some motivated czechs !

We were travelling from ’91-2003 with the radio transmitter in the truck, and have made hundreds of transmissions.

Pirate radio united the underground dj’s and crews. It was pre-internet and mobile phone.

It was a principle communication tool for organisers and soundsystems, even sometimes emitting the location of the event at a meeting point, sometimes the event itself…

With the advent of the internet and web-radio, pirate FM stations became less important as communication tools, or for content, due to the local-only reach of FM. « 

Et puis bien sûr en super producteur, maîtrisant en indépendant tous les volets et les étages de l’invention musicale electro, il a ouvert et tient son propre studio portant le même préfixe que la radio pirate achevée (son pseudo, Radiobomb) :

 » _studio …. Radio Bomb Studios is a fully featured recording facility set in 220m2 of purpose built rooms. We have used natural materials throughout, and the acoustics are great [internal walls are straw-bale].
Large spaces, live-room ; Decks station [up to 4 technics mk2 + freevox dj7 (refurbished)] + 5kw Noise Control Audio PA + 1kw JBL sub + 1kw Mackie active monitors, Drumkit, bass amp, live rack [dbx gates, & dynamics processors, Fx]. Treated room acoustics.
Stone-room ; large reveb space [18 x 5 x 8]m with reflective surfaces
Control room ; large format console [Soundtracs CM4400], UA Apollo soundcard, loads of rack gear [dbx, drawmer,focusrite,aphex,klark tekniks, etc]
Iso-booth ; big enough for a full drumkit, and currently housing the vinyl cutter also.
Huge mic-park of top quality mics, see website for gearlist !
www.radiobombstudios.com
« Á propos de disques vinyles et ainsi de choix de sorties et de format musical :

« _vinyl …. I cut dubplates here in the studio, using a modified T560 Vinyl Cutter. The process can also make picturediscs as well as 12″,10″,7″,5″ vinyl. We cut to 100% vinyl, NOT acetate ! So our dubplates last like a pressed vinyl.
Each track is mastered here for vinyl before the cut. We recently cut 12″s for a dub soundsystem which included General Levy, Elephant Man, Toots & the Maytals,and other well know ragga featurings.
We cut for various record shops, micro-labels, Dj’s, Sound Systems, and bands, as well as for Radio Bomb Records.
Max quantity 30 units, very small runs only…. these are bespoke vinyl ! … We cut anything 😊
Anyone interested can get in touch. Files sent to us via ftp, vinyl sent by post back to you.
« 

 

 

 

09/10/2017 : 

Cependant, j’aurais peut-être une question étrange…

 

on peut parler valeurs et racines familiales?

ça m’est venu ainsi… aurais-tu un mot à dire sur tes parents ou grands-parents (je respecte souvent plus l’époque de mes grands-parents…) je suis de 1979…

c’est pas artistique ou musical… mais as-tu des valeurs familiales que tu portes ? bombardement de Londres, économie anglaise, ou encore peut-être guerre de 14_18…?

on peut se passer de cette question, mais si elle te tente, n’hésites-pas ! Du coup ton regard sur le Passé, et ton regard sur le présent et sur l’avenir…

 

Merci …

 

10/10/2017 : 

 

« 

Hi Dario,

interessante ton Q.

Donc, il y a 2 chose; famille (et generational), et politique.

D’abord Famille ;

Je suis anglais, mais habite en Fr donc je ne voit pas ma famille souvent. Ma famille est de London, et j’ai un frere et une soeur.  Quand je mix en UK ils sont souvent la.

Avant demenager en Fr j’etais en mode ‘travelling’ pendant 12 ans avec ma femme Gemma, mon frere, notre system [circus lunatek], et la radio.

Je suis toujours proche a mon frere, et on a fait des choses exraordinaire ensemble a l’epoque avant internet/mobilephones.

En fait en UK on etait une quinzaine des poids-lourds et bus en convoy, toujours independant mais participatif dans les evenements major aussi que nos propre soirees.

En perspectif parentale je crois que mes parents n’a pas totalement compris ce mode de vie, mais ils etaient toujours eux meme dans une role de society de leur generation.

Nous, on croiser les nouvelles chemins, plutot que suivre les anciens roles.

Pendant les decades ils ont reconnu que je prends les risques, et biensur ils ont inquietter pour moi [surtout a l’epoque de violence policier [gas CS, coups de baton, charges CRS, conviscation de materiel, etc] au tour de ’96-2003].

Mes grandparents etait des inventeurs, et tres creatif. Ils ont compris le ‘besoin’ d’adventure que ce vie me represente… peut-etre plus que mes parents !

J’ai la chance que notre famille est toujours  harmonieux. Jamais d’embrouille entre nous. C’est importante. J’essai d’inculcer le meme avec mes enfants !

 

le passe ; stricte et ‘neccessitaire’.

le present ; lax et ‘jetable’ par comparaison !… c’etait aux annees 60 que l’industrie a basculer vers le ‘cheap’ plutot que ‘quality’, et au jourd’hui on est entourer par objects ‘jetable’ pendant le mot ‘durable’ est transformer en sens.

Le Future ; technologie sera Roi, automation partout, et databases qui fait rever les future dictateurs.

 

Politique;

Anarchist de base. Ni Dieu, Ni Maitre. Ca reste mon slogan preferer. Tout est dit avec 4 mots.

Je ne suis pas pour le chaos complete, juste un reduction enorme de l’etat et institutions comme l’EU, et je suis pour le freedom individuel

Plus qu’il y a ‘big gov’, plus qu’il y a inefficacite, fraud, les frais flambe etc, et au meme temps moins qu’il y a autonomy locale. Je crois forte que c’est les gens locale qui sont mieux placer pour gerer leur locale [un peu comme le model suisse]. 

A l’enverse le plus grande l’etat, le pire qu’il servi les diverse besoins de son pays.

Aussi, un etat petit n’a pas le meme importance qu’un grand, donc ce culte de celeb au tour des homme pol va evaporer… c’est un grande problem de pol a ce moment, le politician celebre. Fuck that. Ca reduit la vrai politique jusqua un concours de personality entre guigniols.

Un etat ‘petit’ n’aura pas ce problem et peut avancer pour ces peuples plutot que la situation d’aujoud’hui ou les pols avance pour les multinationals et eux-meme.

Aussi, un bon anarchist est actif pour changer son monde vers le mieux. D’engager des gens en discours, et etre acteur actif dans la vie. Pas de role de mutton, plutot reveiller des muttons !

En terme d’humainty, ni dieux ni maitre est un tres bon base qui equilibre le jeux human entre nous. Ca casse les barrieres imaginaire au tour de ces egos,conneries,power,etc entre ‘eux’ et ‘nous’.

Cheers

Alex

« 

 

Et enfin nous parlions d’actualité explosive en début d’article, alors la voici la réelle raison de cet entretien…:

« 

  • 1 ; Current studio recording projects ;

Double album Little Limmie and the Bluebeat [22 tracks R&B].

Mastering work for  livesets [teasdub & others], and bands for vinyl release & on-line uploads.

Remixing tracks for other labels [le son etrange & others]

My own tracks for Radio Bomb release [project with Abraxxxas, etc], and other labels too [latest ; a track on 23H23 2×12″ EP, Toolbox]

 

  • 2 ; Radio Bomb Records ; The last album, ‘Pick & Mix’ as released on a 8Gb USB-stick. 20 tracks from 80-220 bpm. Any tracks can be cut to vinyl dubplate on commande.

We also released a second 8Gb USB-stick as a mixtape compilation with over 55hrs of radioshows, podcasts, and live recordings from the gigs direct. The content spans from ’94 to today !

Vinyl dubplates cut to order of any RB back-cat 😉

For Merchandising we have T’shirts, sweatshirts, and some back-cat CD’s & Dvd’s as well as bespoke dubplates.

 

  • 3 ; Dj Radiobomb ; Now signed to electrobooking.com and adzbooking.com

current gigs usually on the facebook.com/radiobomb page.

Next gigs are marseille, rennes, paris, toulouse, strasbourg.

 

  • 4 ; useful links

soundcloud.com/radiobomb

facebook.com/radiobomb

mixcloud.com/radiobomb

hearthis.at/radiobomb

radiobombstudios.com

« 

FIN DE TRANSMISSION, PSHHHEUHHH BOUM !

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Le cheval dans l’œuvre d’HFT…

Schéma évolutif du cheval.

Retour aux bonnes habitudes, celles de célébrer l’artiste qui a inspiré ce média… Ainsi, l’idée apparaît comme évidence : les citations et représentations du cheval dans l’œuvre d’Hubert-Félix Thiéfaine..! Quelle idée ! Malheureusement cet article restera une ébauche et pas une thèse étudiante… Sans logiciel analysant toutes les paroles des chansons de l’homme, nous nous pencherons sur un simple surf lié à certaines connexions de souvenirs de textes marquants.

C’est un nouvel angle d’attaque de notre icône Mongol commun comme nous l’avons fait avec calendriers ou thèmes du parrain virtuel RMI’Z, passion commune des fondateurs Ertzin et moi-même votre humble serviteur…

Taille comparée entre un poney Shetland et un cheval de selle.

Ma grande idée du présent serait de défendre le vin biodynamique contre les sulfites, à l’image de la célébration du « cheval, compagnon de labeur » à la charrue dans la vigne, par exemple… Ainsi je replace le canasson en meilleur ami de l’homme au détriment du descendant du loup…

Cet aparté me tient à cœur : 

« Le cheval compagnon de labeur » évoque le passé, ce fut une exposition aux Archives départementales de la Haute-Saône, un livre s’y rapportant et une série d’entretiens audios que j’eus avec un très ancien de Colombier en semi patois… où celui-ci m’évoquait l’importance et la valeur dans l’agriculture ou le transport de l’équidé avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale, réquisitionné d’office plutôt que le bœuf dans ce village par les allemands occupants. Le plan Marshall, l’avènement du tracteur américain, l’assassinat de l’agriculture a épuisé le cheval et l’agriculteur… donc tous les atouts du continent européen…

Schéma des parties externes du cheval.

Et puis si le cheval est un ami, bien élevé, bien nourri et aimé alors on peut le manger ! Miam ! C’est aussi de l’amour ! Ne soyons pas hypocrites, nous avons été formatés dès notre enfance à cette éventualité avec le copain Poulain ! Ah ah!

 

 
Bref, trêve d’avis personnels, revenons à nos moutons, ou plutôt notre sujet annoncé, sans s’égarer.

LE Cheval CHEZ HFT :

1980:

SCORBUT :[chanson mignonne, tradition paillarde, pour les filles de la Rochelle ! ]  à 2minutes 20 : « (…) cheval deux trois » référence au Cheval de Troie dans la construction musical du morceau…: 1, 2, 3, quatre …!

 

Nous aurions pu évoquer avant ce titre sur l’album précédent « la fille du coupeur de joint » fameuse « (…) sur un chariot chargé de paille, sur un chariot chargé de foin (…) » que l’on présumerait tiré par un équidé… Tout cela pour finir à « (…) pédaler dans les nuages au milieu des petits lapins (…) », lapin qui pourrait être un animal totem tout autant comme dans l’intro de la chanson « comme un chien dans un cimetière » … etc… [Et côté bestiaire, gros faible pour le dernier album avec « En remontant le fleuve » et cette idée saumonée de la vie…].

 

 

1982:

 

LES DINGUES ET LES PAUMÉS :

« (…) mon cheval écorché

m’appelle au fond d’un bar (…) »

Voici une mystérieuse évocation et il faut absolument ne pas tout expliquer et entretenir des mystères ici-bas…. 

Document de choix, exceptionnel, par notre ami collègue Michel Buzon

Courte interview de Thiéfaine par Michel Buzon + CLIP « Les Dingues et les Paumés » 1982 (extrait de l’album « Soleil Cherche Futur » : https://itunes.apple.com/fr/album/sol…) Paroles : Hubert-Félix Thiéfaine / Musique : Claude Mairet (arrangements, guitare, percussions électroniques & choeurs) / Orgue et piano Fender : Gilles Kusméruck

Retrouvez Thiéfaine sur son site officiel : http://www.thiefaine.com 
ou sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/hfthiefaine
ou sur twitter : https://twitter.com/hfthiefaine
ou sur Instagram : https://instagram.com/hfthiefaine

Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies
Dans leurs chambres blindées, leurs fleurs sont carnivores
Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie,
Ils accouchent de scorpions et pleurent des mandragores
Et leurs aéroports se transforment en bunkers,
À quatre heures du matin derrière un téléphone
Quand leurs voix qui s’appellent se changent en revolvers
Et s’invitent à calter en se gueulant « come on ! »

Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
Et se font boire le sang de leurs visions perdues
Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie
Ils voient se dérouler la fin d’une inconnue
Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine,
Crachant l’amour-folie de leurs nuits-métropoles
Ils croient voir venir dieu ils relisent Hölderlin
Et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll

Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia
Suivis d’un vieil écho jouant du rock ‘n’ roll
Puis s’enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night,
Essayant d’accrocher un regard à leur khôl
Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé,
Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
Et sont comme les joueurs courant décapités
Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin

Les dingues et les paumés s’arrachent leur placenta
Et se greffent un pavé à la place du cerveau
Puis s’offrent des mygales au bout d’un bazooka
En se faisant danser jusqu’au dernier mambo
Ce sont des loups frileux au bras d’une autre mort,
Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
Ils ont cru s’enivrer des chants de Maldoror
Et maintenant, ils s’écroulent dans leur ombre animale

Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
Sur l’hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
Puis ils disent à leur reine en riant du boycott :
« La solitude n’est plus une maladie honteuse
Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso
Mon cheval écorché m’appelle au fond d’un bar
Et cet ange qui me gueule : « Viens chez moi, mon salaud »
M’invite à faire danser l’aiguille de mon radar

 

SOLEIL CHERCHE FUTUR :

« (…) et je traine les PMU avec ma gueule de bois (…) »

 

 

2001:

LES FASTES DE LA SOLITUDE (album « Défloration 13″) :

Uther Pendragon Illustration d’Howard Pyle (1903)

 

Joseph d’Arimathie, portrait par Le Pérugin.

« (…) Joseph d’Arimathie & Uther Pendragon Chevauchent de vieilles juments au bord de l’extinction (…)« 

 

Joseph d’Arimathie & Uther Pendragon ces deux personnages sont imaginaires, qu’en est-il alors de leurs vieilles femelles cheval..? Je vous laisse imaginer une extinction légendaire !

Pour ce titre est également question de Dürer et de sa gravure « Le chevalier, la mort & le diable », mais nous revenons plus loin dans cette page à propos du « DICOTHIÉFAINE »

 

  • Chant : Hubert-Félix Thiéfaine
  • Guitares, Claviers : Franck Pilant
  • Guitares : Hugo Ripoll
  • Basse : Roberto Brio
  • Batterie : Marcello Surace, Régis Ceccarelli
  • Chœurs : Franck Pilant, Maïdi Roth, Manuel Bachet

 

Les fleurs de rêve obscur secrètent de noirs parfums
Dans la féerie marbrée des crépuscules forains
Théâtre d’harmonie / panorama lunaire
Aux délicieuses lenteurs de cortège funéraire
Où les âmes nuageuses nimbées de sortilèges
S’évaporent dans l’ivresse glacée d’un ciel de neige
Banquises phosphorescentes & bleue mélancolie
Qui projette ses violons sur d’étranges rhapsodies
Aux étranges accords sous d’étranges latitudes
Qui te révèlent les fastes de la solitude

Les femmes-oiseaux perdues dans leurs sombres dimanches
Ont sorti leurs précieux colliers de souris blanches
& dansent la sarabande frivole des courtisanes
A la mémoire d’amants noyés dans leurs arcanes
Odeurs de mandarine & rafales de cannelle
Mélodies cristallines & vapeurs d’arc-en-ciel
Là–bas sous un tilleul, à l’ombre d’une fontaine
Notre-Dame de la nuit distribue l’oxygène
& le septième cercle de la béatitude

 

Te révèle les fastes de la solitude

La princesse aux camées fait blinder sa pâleur
Pour franchir les spirales du miroir intérieur
Pétales rapaces d’une hydre aux yeux de tarentule
Dans le tumultueux chaos des particules
Mandalas schizoïdes & soupirs féminins
Sur les claviers bulbeux des orages clandestins
Sépultures de valium pour voyageurs-vampires
Errant dans les sargasses d’un océan martyr
& le doute qui ravage même tes incertitudes
Te révèle les fastes de la solitude
Joseph d’Arimathie & Uther Pendragon
Chevauchent de vieilles juments au bord de l’extinction
& cherchent l’asile de nuit au milieu des pylônes
Rouges-iguane & oranges brûlés des soirs d’automne
Leurs druides au bec-bunzène en livrées de valets
Te préparent un cocktail dans leurs tubes à essai
Plus rapide qu’une Aston dans les mains de Shelby
Tu reprends l’avantage au treizième Martini
& l’ineffable attrait pour les bars d’altitude
Te révèle les fastes de la solitude

Le chevalier, la mort & le diable s’enfuient
Des pinceaux de Dürer pour absorber la nuit
Tandis que Mélusine aux longs cheveux défaits
T’organise une party dans la brume des marais
& dessine sur ton membre une cartographie
Des ténèbres où t’attendent quelques maillons maudits
Puis traverse le désert jusqu’à la Thébaïde
Où la fée méridienne de tes éphémérides
Extirpant ton sourire poisseux de l’habitude
Te révèle les fastes de la solitude

 

Et à propos d’Uther Pendragon, dans notre culture populaire moderno-télévisée, comment ne pas songer au formidable travail d’Alexandre Astier…: KAAMELOTT !!!

 

2005:

CONFESSION D’UN NEVER BEEN (album « Scandale Mélancolique« ) :

(ma référence équestre préférée touchant à la folie de Nietzsche)

Nietzsche lit Dostoïevski et devient fou

 

 

2014:

AMOUR DÉSAFFECTÉ : (album « Stratégie de l’inespoir« ) :

 Si cet article est né c’est bien sûr pour ce titre issu du dernier album … »Amour désafecté« .
Il y a cette image désuète de chevaux, saisis en pleine course, « au pied de l’arc en ciel »… Comment ne pas voir ce papier peint ou calendrier des postes des années 1970-80 en couleurs…(?) comme renvoyant au titre « Médiocratie » du même album mais avec un soleil glorieux …

« (…) devant toutes ces news qui nous soûlent
ces flashs qui nous anesthésient
DJ God a perdu la boule
& mixe à l’envers nos envies 
devons-nous croire à un réveil
dans l’au-delà des jours fériés 
avec la photo du soleil
brillant sur nos calendriers ?  (…) »

La chose dite abstraite, métaphore nostalgique, est embellie par l’art d’écriture de monsieur H-F THiéfaine… La musique signée J-P NATAF n’en fait pas trop, dosant ce qu’il faut pour nous transporter dans cette course désertique rythmée et mélodique. Aucun apitoiement, juste un constat sans drame d’une expérience de vie aussi rodée fut elle.

Auteur: Hubert-Félix Thiéfaine

Compositeur: Jean-Philippe Nataf

Editeurs: Lilith Erotica,Malifusic

 

les chevaux sont partis courir 
là-bas au pied de l’arc en ciel 
ils emportent le souvenir
de nos baisers chargés de fiel 
les chevaux sont partis courir 
je crois que je vais faire pareil 

la rouille fait grincer les couleurs
dans le matin à contre-jour 
nos regards en apesanteur
fixent le point de non retour 
la rouille fait grincer les couleurs 
& bloque les issues de secours 

c’est juste la fin maintenant 
d’une histoire qui tombe en poussière
c’est juste la fin maintenant 
d’un amour sinistre & désert 

inutile de nous retourner
sur les raisons de nos mensonges 
de nos certitudes incrustées
au plus profond creux de nos songes 
inutile de nous retourner 
sur le mal caché qui nous ronge 

c’est juste la fin maintenant 
d’une histoire qui tombe en poussière
c’est juste la fin maintenant
d’un amour sinistre & désert
c’est juste la fin maintenant 
d’une histoire qui tombe en poussière
c’est juste la fin maintenant 
juste la fin maintenant

les chevaux sont partis courir
là-bas au pied de l’arc en ciel 
les chevaux sont partis courir 
je crois que je vais faire pareil

Et puis sur le site officiel d’HFT, il est mis à disposition un outil formidable, le « dicothiéfaine » qui relate quelques définitions extraites de sa flore crânienne…:

LEXIQUE :

En « C », pas d’entrée « cheval », on passe de « Chancre » à « Chirouble »…:

Chancre : 1. Ulcération qui marque le début de certaines infections (maladies vénériennes, maladies infectieuses). Chancre syphilitique, lépreux. Chancre mou: chancrelle. 2. Maladie des arbres, provoquée par un champignon, qui détruit l’écorce et réduit le bois en pourriture. Syn. ulcère.

Chirouble : Cru du Beaujolais.

Avant « Ch » on trouve le très intérressant Caroussel :

Carrousel : n. m. 1. Tournoi, parade où des cavaliers exécutent des joutes, des courses, des exercices divers. ­ Lieu où se donne un carrousel. Un carrousel bruyant d’automobiles. 2. Dispositif de manutention constitué par un plateau, des éléments, etc., tournant autour d’un axe vertical. Carrousel de distribution des bagages d’une aérogare.

 

Puis on peut aussi s’amuser à trouver ces définitions suivantes :

Licorne : 1. Animal fabuleux, cheval à longue corne unique implantée au milieu du chanfrein. 2. Licorne de mer : narval.

Dürer : (Albrecht) (Nuremberg, 1471 ­ id., 1528), peintre et graveur allemand. Unissant styles italien et flamand, il est le type même de l’homme de la Renaissance, tourmenté toutefois par l’inquiétude religieuse. Bien qu’il soit un coloriste raffiné (l’Adoration de la Sainte Trinité, 1511), le graveur surpasse le peintre et l’aquarelliste par la précision et la force de son dessin: 15 planches de l’Apocalypse (bois, 1498); le Chevalier, la Mort et le Diable; Saint Jérôme dans sa cellule et Mélancolia (cuivres, 1513-1514).

Duerer – Ritter, Tod und Teufel (Der Reuther)

 

Enfin il est fait référence aux mots « cheval » et « chevalerie » ici aussi :

Hybride : 1. Animal ou végétal qui résulte du croisement de deux sujets d’espèces différentes. Le bardot est un hybride de cheval et d’ânesse. Caractère hybride: chez les êtres vivants diploïdes, caractère que gouverne une paire de gènes allèles mutés l’un par rapport à l’autre. 2. Mots hybrides, formés de radicaux empruntés à des langues différentes. «Bigame», formé du latin «bis» et du grec «gamos», est un mot hybride. 3. Qui utilise à la fois le calcul numérique et le calcul analogique, en parlant d’un matériel informatique.

Mélusine : personnage fabuleux, fille d’une fée, qui pouvait se métamorphoser partiellement en serpent. Les romans de chevalerie et les légendes du Poitou font d’elle l’aïeule et la protectrice de la maison de Lusignan.

 

 

 

Et après Thiéfaine, voici les évocations en 5 chansons pour 4 artistes français de notre ami solipède…

 

GEORGES BRASSENS / PAUL FORT

1953

Le poème de Paul FORT mis en musique par Georges BRASSENS demeure aussi quelquechose des plus émouvants pour la poésie française, présenté traditionnelement aux enfants et formant à la mélancolie et au tragique.
Ainsi toute leur « relation » est magnifique… 

Document d’exception par cette étude liée ICI.

 

JACQUES BREL

Dans son écriture et interprétation florissante, le cheval est légion…! Cependant ces quelques vers, et cette chanson, qui m’émeuvent particulièrement, sur son ultime opus… « La ville s’endormait » [sorti en 1977 chez Barclay]… où l’on peut trouver un clin d’œil à Jean Ferrat  chahuté sur un désaccord misogyne du Grand Jacques à découvrir par soi-même.

« (…) et mon cheval boueux et mon cheval qui boit et moi qui le regarde (…) »

La ville s’endormait 
Et j’en oublie le nom 
Sur le fleuve en amont 

Un coin de ciel brûlait 
La ville s’endormait 
Et j’en oublie le nom
Et la nuit peu à peu
Et le temps arrêté
Et mon cheval boueux
Et mon corps fatigué
Et la nuit bleu à bleu
Et l’eau d’une fontaine
Et quelques cris de haine
Versés par quelques vieux
Sur de plus vieilles qu’eux
Dont le corps s’ensommeille

La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Et mon cheval qui boit
Et moi qui le regarde
Et ma soif qui prend garde
Qu’elle ne se voit pas
Et la fontaine chante
Et la fatigue plante
Son couteau dans mes reins
Et je fais celui-là
Qui est son souverain
On m’attend quelque part
Comme on attend le roi
Mais on ne m’attend point
Je sais depuis déjà
Que l’on meurt de hasard
En allongeant les pas

La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Il est vrai que parfois près du soir
Les oiseaux ressemblent à des vagues
Et les vagues aux oiseaux
Et les hommes aux rires
Et les rires aux sanglots
Il est vrai que souvent
La mer se désenchante
Je veux dire en cela
Qu’elle chante
D’autres chants
Que ceux que la mer chante
Dans les livres d’enfants
Mais les femmes toujours
Ne ressemblent qu’aux femmes
Et d’entre elles les connes
Ne ressemblent qu’aux connes
Et je ne suis pas bien sûr
Comme chante un certain
Qu’elles soient l’avenir de l’homme

La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s’endormait
Et j’en oublie le nom
Et vous êtes passée
Demoiselle inconnue
À deux doigts d’être nue
Sous le lin qui dansait

 

 

 

BOby LAPOINTE

Une autre manière de célébrer la monture habituelle, comme je le conseillais en début ..: manger le pote ! Ici le clip MUSICOLOR. 18 oct. 1969 !

Et puis les deux originales de ce tourbillon de chanson française !

Boby Lapointe – Saucisson De Cheval n° 1 (1966) – YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=jjD9WzW6dK4

Bobby Lapointe – Saucisson de cheval n°2 – YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=byZ9b8Rastc
 

 

 

SEXY SUSHI

Et comment ne pas songer au superbe titre CHEVAL de Sexy Sushi en 2008 pour en terminer au trot !

Allons, c’est fini pour ce galop, ne vivez pas ferrés !

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Narcisse ; CINQ contre un !

Mise en abîme, onanisme, narration dont on est le héros, ce dernier volet pour le thème Narcisse tient donc toutes les promesses annoncées par sa simple énonciation !

En effet, la masturbation positive, tant physique qu’intellectuelle, régit nombreuses choses dans les productions artistiques de ce bas monde… Très en vogue, le personnage de Gaston fête ses 60 ans cette année, il est l’occasion d’identifier ce qu’est la mise en abîme chez l’auteur. Franquin, comme Gotlib, avec des styles différents, effectuent la mise en abîme… Partir de soi, des situations dans lesquelles on crée, pour produire une réalité parallèle, comme une œuvre en soi, … ce que fait depuis toujours la littérature, la peinture comme nous l’avons vu, et désormais le cinéma, la série telle PLATANE d’Éric Judor (inspiré lui-même de la série anglo-saxonne The Office)… Créer le décalage depuis le soupçon de réel. L’inspiration n’est jamais bien loin. Cette inspiration s’apparente facilement à l’onanisme, le meilleur, fruité, vitaminé..!

Attention ne nous y trompons pas, cela mérite énormément de travail pour pondre quelque chose de correct, à l’instar d’Olivier Sauton et de son écriture, de sa production et de sa mise en scène de sa pièce puis livre « Fabrice Luchini et moi »… Du travail, du talent, du goût… pour jouer l’incarnation de soi comme du maître Luchini (seul personnage capable de créer la folie rare et la pagaille impossible sur un studio de télévision).

 

Franquin comme Gotlib, les regrettés, je tiens à les souligner, car dans « Gaston Lagaffe » et dans « Idées Noires », ou encore dans « Rubrique-à-brac » pour ne citer que cela, je vois le concret, … Gaston raconte les coulisses du journal Spirou, avec une proximité de ce que fut cette production. Fluide Glacial lui a consacré un hors série récemment, avec interviews et créations en commun d’avec Gotlib (maître de révolution du genre). Les « Idées Noires » furent l’immense projet mené à bien par Franquin, celui qui lui a révélé son vrai moi.

Narcisse ou l’œuvre sont-ils le reflet imposé ? Celui qui s’impose de lui-même à l’artiste ? L’onanisme est-il le meilleur recul ? Ce recul est-il la meilleure manière de faire une analyse politique, de la cité publique et de la place de l’humain ? Est-ce la bonne manière d’être honnêtement apolitique et finalement de l’être ? Consommation? Désir ? Clivage Nature/Culture… Nature/Humain… ?

Côté cinéma citons  la production de Nicolas Vanier  ; mais aussi les fictions « Dans la peau de John Malkovich »,  « BIRDMAN »… Ces deux films sont tout bonnement immanquables dans une vie..!

Enfin pour la littérature, ma lecture du moment est un roman déguisé en autobiographie ou son reflet ou son inverse…, elle rentre dans ce thème : Jean d’Ormesson « Une fête en larmes« …

Ainsi ce que je voulais faire passer, c’est que Narcisse en vacances au Libéralisme, ça peut être bonnard, justement espiègle, anti-militariste, fouillé, social, créatif, positif.

FIVE TO ONE, FIN DE SÉRIE NARCISSIQUE!

 

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