Archives pour la catégorie Cultures – Société

Narcisse ; CINQ contre un !

Mise en abîme, onanisme, narration dont on est le héros, ce dernier volet pour le thème Narcisse tient donc toutes les promesses annoncées par sa simple énonciation !

En effet, la masturbation positive, tant physique qu’intellectuelle, régit nombreuses choses dans les productions artistiques de ce bas monde… Très en vogue, le personnage de Gaston fête ses 60 ans cette année, il est l’occasion d’identifier ce qu’est la mise en abîme chez l’auteur. Franquin, comme Gotlib, avec des styles différents, effectuent la mise en abîme… Partir de soi, des situations dans lesquelles on crée, pour produire une réalité parallèle, comme une œuvre en soi, … ce que fait depuis toujours la littérature, la peinture comme nous l’avons vu, et désormais le cinéma, la série telle PLATANE d’Éric Judor (inspiré lui-même de la série anglo-saxonne The Office)… Créer le décalage depuis le soupçon de réel. L’inspiration n’est jamais bien loin. Cette inspiration s’apparente facilement à l’onanisme, le meilleur, fruité, vitaminé..!

Attention ne nous y trompons pas, cela mérite énormément de travail pour pondre quelque chose de correct, à l’instar d’Olivier Sauton et de son écriture, de sa production et de sa mise en scène de sa pièce puis livre « Fabrice Luchini et moi »… Du travail, du talent, du goût… pour jouer l’incarnation de soi comme du maître Luchini (seul personnage capable de créer la folie rare et la pagaille impossible sur un studio de télévision).

 

Franquin comme Gotlib, les regrettés, je tiens à les souligner, car dans « Gaston Lagaffe » et dans « Idées Noires », ou encore dans « Rubrique-à-brac » pour ne citer que cela, je vois le concret, … Gaston raconte les coulisses du journal Spirou, avec une proximité de ce que fut cette production. Fluide Glacial lui a consacré un hors série récemment, avec interviews et créations en commun d’avec Gotlib (maître de révolution du genre). Les « Idées Noires » furent l’immense projet mené à bien par Franquin, celui qui lui a révélé son vrai moi.

Narcisse ou l’œuvre sont-ils le reflet imposé ? Celui qui s’impose de lui-même à l’artiste ? L’onanisme est-il le meilleur recul ? Ce recul est-il la meilleure manière de faire une analyse politique, de la cité publique et de la place de l’humain ? Est-ce la bonne manière d’être honnêtement apolitique et finalement de l’être ? Consommation? Désir ? Clivage Nature/Culture… Nature/Humain… ?

Côté cinéma citons  la production de Nicolas Vanier  ; mais aussi les fictions « Dans la peau de John Malkovich »,  « BIRDMAN »… Ces deux films sont tout bonnement immanquables dans une vie..!

Enfin pour la littérature, ma lecture du moment est un roman déguisé en autobiographie ou son reflet ou son inverse…, elle rentre dans ce thème : Jean d’Ormesson « Une fête en larmes« …

Ainsi ce que je voulais faire passer, c’est que Narcisse en vacances au Libéralisme, ça peut être bonnard, justement espiègle, anti-militariste, fouillé, social, créatif, positif.

FIVE TO ONE, FIN DE SÉRIE NARCISSIQUE!

 

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Narcisse ; QUATRE, autoportrait(s)..!

Venons-en au fait, via une galerie de peintures des plus connues, considérant l’autoportrait au même rang que la nature morte, et nous voici dans cet article imagé, sans trop de texte (autoportrait se définit par vidéos, peintures et poème dans ce QUATRE :

« Lapin de garenne mort avec poire à poudre et gibecière. » de Jean-Siméon Chardin (1730)

Goya – Nature morte avec tranches de saumon – 1812

Pieter Claesz – 1597-1661

Eugène BOUDIN (1824-1898) Nature morte au potiron ca. 1854-1860 huile sur toile 56,5 x 83 cm © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn

 

 La nature morte se rapporte presque systématiquement du fameux « memento mori« / »carpe diem » (souviens-toi que tu vas mourir), de par le choix des objets ou choses représentés et de leur état de décomposition… Ainsi j’étends cette idée que toute œuvre artistique est une sorte d’autoportrait, et je choisirais alors Baudelaire, Une charogne, si je devais arrêter un seul texte, poésie-autoportrait :

Une charogne

Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d’été si doux :
Au détour d’un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l’air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d’exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu’ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s’épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l’herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D’où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s’élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d’un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l’eau courante et le vent,
Ou le grain qu’un vanneur d’un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s’effaçaient et n’étaient plus qu’un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l’artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d’un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu’elle avait lâché.

– Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j’ai gardé la forme et l’essence divine
De mes amours décomposés !

Maintenant place à quelques autoportraits, en peinture, célèbres :

Rembrandt

 » Dans la lignée des autoportraits de Rembrandt, apparaissent ceux de Van Gogh qui, à la façon du style expressionniste de la fin du 19ème siècle, explore son identité intérieure entre 1887 et 1889. » (histoiredarts.blogspot.fr)

PICASSO

 

Allez, voila pour cette ouverture à ce moment, pas trop fouillée, mais dont le gouvernail se nomme toujours NARCISSE, être étrange avec lequel nous allons clore lors de la dernière partie à suivre… Narcisse CINQ contre UN, ou Narcisse en vacances au libéralisme ! Et souvenons-nous en riant, en nous matant dans la glace, de notre fragilité d’êtres vivants…

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Narcisse ; DEUX, histoire(s) parallèle(s)..!

Narcisse, notre ancêtre, à tour de rôle chasseur-cueilleur, chasseur de son état, cueilleur de fleurs ou d’images, fruit du viol de sa mère par un dieu… Narcisse, être androgyne, mythe grec, imbus de lui-même, s’est trop penché sur la flaque miroir, ouvre une sorte de boîte de Pandore (dans lui), pourtant suivi de son âme sœur ou alter ego (?), Écho. Narcisse : mère nymphe, prétendante nymphe.

B. Conda de Satriano XIXe siècle

 Narcisse se paluche lorsqu’il se regarde, comme tout à chacun, chacun de nous.

Triste fable à la Ésope. L’homme est un loup pour l’homme.

CF Kaamelott, V, 47, le Garçon qui criait au loup.

Il ne prend pas assez de recul, ainsi il traverse le miroir, tel Alice au Pays des Merveilles, et bascule d’un côté certain!  

Narcisse c’est aussi l’imitation constante de l’humanité de la Nature comme seule perfection, tout en admiration et destruction ; ainsi cette métaphore de la morphologie animale ou  de la beauté parallèle de la flore.

Est-ce que le cochon est Narcisse ? En tout cas omnivore et dont l’ADN est quasi similaire à l’homme, dans le porc tout est bon, même l’impureté, surtout elle…

Car nous sommes cette dernière génération (la quarantaine) a avoir connu l’initiation au grec et / ou au latin au collège. Il est toujours, plus que jamais temps de puiser dans cette mythologie grecque qui correspond à une religion sage, la seule, mondiale, l’animisme, qui personnifie la nature, polythéiste coquine.

Ne croyons qu’en l’animisme, la religion Nature, qui ne subsiste que trop rarement, écrasée par les trois monothéistes, destructrices de domination (4 avec le communisme ?).

Mais revenons à nos cochons ! Orwell, « La Ferme des animaux » :

« Commandement no 7 : Tous les animaux sont égaux. »

Libres et égaux, mais sans égalité. Liberté ouverte de penser ? De croire, de s’esclavager ?

« Le silence des morts est violent  quand il m’arrache à mes pensées…

… que je vais finir par tomber » [H-F Thiéfaine « Petit matin 4h10 heure d’été »]

Tomber dans la mare…, donc il est préférable d’avoir le recul pour mieux sauter l’obstacle, les épreuves, les haies…

Tout miroir déforme, ce sera la partie TROIS : Narcisse, le monstre… Partie QUATRE : quelques autoportraits ; partie CINQ : peut-être Narcisse en vacances au Libéralisme. Ciao Bisous !

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SVINKELS

Un documentaire sur Svinkels, c’est le moment idéal, hors promo, et pour cause, le groupe est dissous depuis 2009…
Touchons à la non actu, à la sociologie d’une société française malade, discours maladif en puissance…
Ici l’entretien a eu lieu en 2005, à Paris, leurs terres originelles, intra-muros… c’était au lendemain de leur concert à l’Elysée Montmartre. Le must titi parigo…

Place aux génies de la bouteille… le hip hop ludique avec eux discipline à 8 mains et 3 voix.

Docu très mixé d’époque (l’apogée du groupe) réalisé par Màxim Pozor à coup de bières jurassiennes.
Il fut validé par le groupe, accueillant et maintes fois croisés, remercié d’avoir autorisé les nombreux titres illustrant ce summum de la sortie de leur compilation mixée par Pone.
Quantité de samples indestructibles (samples issus principalement de South Park, Préparez vos mouchoirs, Usual Suspects, quelques mots médias-politique, hommages à Triptik et à Lofofora, Parabellum et Schultz (rip), Desproges..!

 

EN 6 ACTES :

001 / 3 minutes

002 / 16 minutes
Dj Pone, Gérard Baste, l’Abbé Xanax, Nikus Pokus

003 / 14 minutes Dj Pone raconte la mixtape « compilation mixée » (+ merci à Reno [Lofofora] pour ces mots…)

004 / 10 minutes (Merci à Reno [Lofofora] pour ces mots…)

005 / 23 minutes Relations presse-public-pros

006 / 26 minutes (Merci à High Tone et JFX)

 

 

SVINKELS.com :  le nom de domaine était à vendre il y a peu 1000 $; triste épilogue… Le voila devenu site asiatique !
Svinkels est mort, vivent Svinkels.
Immuables sont les œuvres posées. CULTURE POP. Anti « politiquement correct » qui nous régit.

2005, apogée donc :

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Triple triptyque sonore…

Comme à notre habitude, un peu de « journalisme » fermenté, archéo du passé touchant au présent… Bonifiée..?

Admettons comme point de départ un homme, un ami, Rob Da Noize, admettons qu’il soit un sacré agitateur de talents, contenus en lui, mais aussi connus par lui, il s’agit d’un hommage alors au travail et à la modestie,

FLYAinsi, celui qui n’est plus depuis longtemps étudiant sévit depuis plus de dix ans sur une Radio Campus, celle de Besançon en l’occurrence, et puis, son émission BASS CULTURE, a repris ce mardi, sur ce créneau et cette fréquence historique.
Alors, RMI’z propose cet article parmi d’autres, de 2 soirées parmi d’autres, c’était en 2008, avec les 3 entretiens avec Ghislain Poirier, avec Dj Zebra, avec Electrosound

Rencontre DJ Zebra, 26 minutes audio :


 

  Rencontre Electrosound, 6 minutes audio :


 

Rencontre avec le québécois Ghislain Poirier, 11 minutes audio :


 

 

Et faisons le lien avec les milieux étudiants, Besançon, la sociologie et les langues, avec la mise en lumière du partenariat RFI et CLA en 2015 cette fois. [Radio France Internationale et Centre de Linguistique Appliquée].

 Ainsi 2 sélection d’émissions-chroniques :


 

BONNES ÉCOUTES, bons voyages.

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