Archives pour l'étiquette RFI

Triple triptyque sonore…

Comme à notre habitude, un peu de « journalisme » fermenté, archéo du passé touchant au présent… Bonifiée..?

Admettons comme point de départ un homme, un ami, Rob Da Noize, admettons qu’il soit un sacré agitateur de talents, contenus en lui, mais aussi connus par lui, il s’agit d’un hommage alors au travail et à la modestie,

FLYAinsi, celui qui n’est plus depuis longtemps étudiant sévit depuis plus de dix ans sur une Radio Campus, celle de Besançon en l’occurrence, et puis, son émission BASS CULTURE, a repris ce mardi, sur ce créneau et cette fréquence historique.
Alors, RMI’z propose cet article parmi d’autres, de 2 soirées parmi d’autres, c’était en 2008, avec les 3 entretiens avec Ghislain Poirier, avec Dj Zebra, avec Electrosound

Rencontre DJ Zebra, 26 minutes audio :


 

  Rencontre Electrosound, 6 minutes audio :


 

Rencontre avec le québécois Ghislain Poirier, 11 minutes audio :


 

 

Et faisons le lien avec les milieux étudiants, Besançon, la sociologie et les langues, avec la mise en lumière du partenariat RFI et CLA en 2015 cette fois. [Radio France Internationale et Centre de Linguistique Appliquée].

 Ainsi 2 sélection d’émissions-chroniques :


 

BONNES ÉCOUTES, bons voyages.

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Adeus Cesária…

Cesária Évora, « la Diva aux pieds nus », s’en est allée en décembre 2011…

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CAPVERT

Elle restera une figure emblématique de la chanson mondiale, et de l’archipel du Cap Vert, à jamais.DRAP

Nous l’avons vu et rencontré en septembre 2009, à Sochaux, en France, ainsi que la connaissance de ses musiciens et amis.Cesaria    

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Un entretien a eu lieu, mené par notre ami Serge, docteur en civilisation d’Amérique Latine, en voici la restitution (époque Radiobing) ; entretien bilingue franco-portugais, en présence d’une amie de « la Diva aux pieds nus » [Partie 1 sur la carrière de chanteuse et les collaborations d’environ 8 minutes / Partie 2 plus axée sur la situation du Cap Vert d’environ 10 minutes se terminant par sa reprise de « Besame Mucho » :

PARTIE 1 :

 

PARTIE 2 :

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Hors entretien, ou par recherche approfondie, nous apprenons que le Cap Vert est l’une des diasporas les plus importantes au monde, avec des millions de ressortissants dans différentes villes du monde… Quant au parcours de la chanteuse, en dents de scie, avec un retrait et un retour grand public, nous vous invitons à le suivre sur la page Wikipedia lui étant consacré pour bien le comprendre…

Chez nos collègues RFI, voici 2 émissions « La danse des mots » consacrées au Cap Vert et à la francophonie :

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FICA 2015… sensations mélangées.

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Vesoul n’est guère une ville qui attire pour sa culture, bien connue de par Brel, c’est pourtant en février qu’elle bouillonne de passages d’œuvres, le Festival des Cinémas d’ Asie y est né il y a plus de 20 ans et y diffuse nombreux films et y accueille nombreux intervenants orientaux.

FICACette 21ème édition met à l’honneur le cinéma chinois, la francophonie d’Asie (Laos, Vietnam & Cambodge) ou encore les films actuels récent en compétition ou la traditionnelle série documentaires et une thématique « tenir en haleine » qui tient toutes ses promesses et l’accent est porté sur un certain cinéma indépendant iranien.

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Pour ma part, le récit des visions parlera de la diversité culturelle asiatique, son sens large, l’art cinématographique…


 

FILATURES : seul film d’un grand scénariste, veine logique, sympathique, mise en abîme dans le milieu policier de la surveillance (caméras publiques, improvisées, écoutes, suivi GSM, apprentissage, morts, sang, morale) : sympathique thriller . Ce film hongkongais forcément très urbain reste sobre quant à la violence qu’il pourrait générer… et sa musique pop lui confère un charme typique.


 


THE MONK
: film birman en compétition très coloré, maîtrisé totalement en art de simplicité cinématographique, tourné en lumières naturelles et bougies et torches, cette oeuvre HD numérique, ce film de 2014 propose une vision métaphorique de cette société où la dictature militaire se détend, mais la misère subsiste.
Roman d’apprentissage en soi, ce film s’intéresse à nombreux clivages tels religion/société, campagne/ville, argent/santé, amour/engagement, terres/fleuves, soleil/pluie, fruits de la terre/dons d’argent…

La conception de Aung Min est intéressante, réaliste, avec ce style épuré.

 


 

INFERNAL AFFAIRS : premier volet d’une trilogie qui marque une révolution dans le genre, un succès commercial qui suscite le remake de Scorcese, « The Departed » (Les infiltrés). Ce film est un joyau psychologique, il brille de par sa réalisation et son montage, lui insufflant un rythme à la mesure de Hong-Kong, vestige britannique en perdition, sous la coupe des mafias. La mise en musique mode thriller rationnée au montage fait beaucoup dans les ambiances…

 


AMBIANCE MUSICALE DU HALL / INTERLUDE d’une minute.


 

 

AU REVOIR : film iranien, présenté par Mohammad Rasoulof, actuel membre du jury international du FICA, ayant connu des problèmes avec le régime iranien. (Cette situation entre cinéma et Iran est évoquée en lien ici lors de différents FICA).

Ce film m’a dépassé, tant la tristesse et le réalisme de drame narré est poignant : ainsi, la simple lecture de la fiche de présentation du festival suffit. Sans risque d’interprétation.

Dans l’Iran d’aujourd’hui, une jeune avocate, à qui on a retiré sa licence d’exercer, est enceinte de quelques mois. Elle vit seule car son mari, journaliste, vit dans la clandestinité. Traquée par les autorités et se sentant étrangère dans son propre pays, elle décide de fuir.
Au revoir résume l’étouffement que subissent les libres-penseurs, les intellectuels et les artistes dans l’Iran contemporain. « Cet opus trace, au travers du parcours d’une femme combative, la vie compliquée de nombreux hommes et femmes qui se sont érigés contre l’arbitraire en Iran et qui en payent le prix fort. Le personnage se voit obligé, la mort dans l’âme, de quitter clandestinement son pays, juste pour avoir oeuvré pour la liberté. M. Rasoulof, à l’instar d’un thriller, arrive à rendre haletant un long-métrage extrêmement minimaliste ». Shahla Nahid.

En supplément, voici la présentation en 3 minutes audio du film avant sa projection, par Shahla Nahid de RFI et Mohammad Rasoulof :

 


 

A MATTER OF INTERPRETATION :  film en compétition en provenance de Corée du Sud, partant d’une méthode d’un cinéma moderne, produit en 2014, son auteur-réalisateur Lee Kwang-kuk présent pour la première fois en France en parle.

Il part d’une image, une vieille voiture sur un terrain vague… Il en tire une oeuvre puissante, très empreinte de son affection pour le cinéma de Luis Buñuel. C’est en effet une question d’interprètes et d’interprétations, cette oeuvre aborde les rêves imbriqués dans la réalité, … , sans fard, au point qu’on rit de l’absurde et l’on perd le fil du réel. 

Lee Kwang-kuk tourne à Séoul ceci, dans un quartier de théâtres populaires, avec des comédiens étonnants. Bel hommage rendu à son berceau artistique… Le sujet de ce film lui est inspiré de la maladie de son père. Il constitue le coup de coeur en compétition selon votre humble serviteur..! Good luck.

Entretien franco-coréen de 10 minutes audio de Lee Kwang-kuk (traduction assurée par Jin) [Cinéma de Vesoul, dimanche 15 février 2015] :

 


KURAI KURAI : Tales on the Wind : film en compétition en provenance du Kirghizstan, très empreint de poésie, liée à ses paysages, la magie opère pour cette série « d’histoires du vent » réunies en un film onirique, dans ce pays de steppes promises à la sécheresse, proche du Kazakhstan et similaire à la Mongolie.

 Cette réalisation est le travail de Marjoleine Boonstra est une co-production des Pays-Bas. « Kurai » signifie ces herbes sèches en boules qui naviguent avec le vent…


 

RIFIFI A TOKYO : Terminons cette édition avec un film franco-japonnais, une fois n’est pas coutume. Oeuvre de Jacques Deray.

(« Son deuxième film, Rififi à Tokyo (1963), film policier entièrement tourné au Japon, reçoit une critique très favorable sans pour autant connaître un réel succès public, mais confirme ses qualités d’habile technicien de la mise en scène pour films de genre, en particulier policier. »)

Ce film se défend sur cette période de début de la fin des Trente Glorieuses… Les éléments du polar, des films de braquage, y trouvent fière allure alliés au considérations audiovisuelles nippones. Je recommande vivement le charme de cette production à suspense exotique et noire et blanche.


VOICI POUR CETTE ANNÉE et ce 21è cru… Merci à tous.

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