Archives pour l'étiquette Spi

Spiral Tribe / reportages sonores, entretiens 2005 & 2010 !!!

@LaKick (reposes en paix), @Ploum, @Expressillon, & @Margaret Thatcher (dieu garde ton âme !)

En plein anniversaire de « Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band »  et vénération de l’album logique  suivant « Magical Mystery Tour » [50 ans du « Summer of love », du premier disque de la révolution studio, commis par The Beatles sur l’île de la Perfide Albion, aucun hasard pour la sortie de cette publication ; RMI’z vous concocte et ressort enfin le reportage de son ancêtre RADIOBING…!!! C’est une série de rencontres audio mixées avec des samples amusants ou brutes en 2005 et en 2010… à Strasbourg et Paris. Témoignages complets et complètements fous… Jamais parole n’aura été donnée aussi longuement aux légendaires Spiral Tribe britanniques, inventeurs de la FREE PARTY… Régalez vous !

Ixy, 69dB, Crystal Distortion, Jef (Dj Tal)… tous ceux-ci vont parler et raconter à leur manière ce qu’ils ont inventé et réalisé… ICI! Musicologie et sociologie au programme de cette archéologie rebelle !

Reportage Spiral Tribe avec Ixy et 69dB mars 2005 à la laiterie de Strasbourg lors d’une soirée organisée par l’association terza rima (une heure et 55 minutes mixées par Màxim Pozor)

  • Spiralution 95 minutes documentaires audio : menu & references :

    Jingle RadioBING (Atelier 441 instru + Amandine Washing Machine CIe à la voie) _ Sample « comme la lune » (de Joël Séria, 1977)
    Musiques Spiral Tribe, 69dB, Ixy, Pro-Cheese, Perce-Oreille, Passe Muraille….
    Sample du film « Le Créateur » (Albert Dupontel, 1999)
    Entretien Franglais…reportage LO-FI !
    Sample « Usual Suspect » (de Bryan Singer 1995)
    Entretien de l’association/société de production Terza Rima de Strasbourg
    Historique des Spiral Tribe… du Royaume-Uni à la République Tchèque en passant par la France et les Pays-Bas…

    Mention du documentaire 23 minutes warning :

  • Il y a aussi papotage sur les machines de musiques électronique, la technique sonore…

    divers samples non-identifiés de vieux cinéma français…

    Entretien avec Terza Rima de nouveau… (amitié, production, et action) —> mention de l’association Citron Vert et de l’esprit « DO IT YOURSELF »

    à 34 minutes extraits sonors de la soirée de mars 2005….

    Entretien avec Kick, LA KICK, pour ses souvenirs vivants de l’esprit et du mouvement… On parle de Simon (Crystal Distortion)

    à 41 minutes retour avec Sebastian et Ixy … l’esprit Spi et la musique en géneral… (extrait musical de NIN)

    Sample de la série « DERRICK » en vf !

    Retour vers Kick… et la musique des années 1980’s

    47 à 51 minutes…. musique Crystal Distortion  (The Things I4m Not Supposed To Do… 2004  Expressillon)

    Sample de la série « DERRICK » en vf !

    Évocation du projet 69dB – MC Tablloyd :

  • minute 57
    Sample « La Chute de l’empire romain » de Anthony Mann, 1964

    Avec Ixy évocation de la République Tchèque…
    Sample Derrick, retour vers Kick et le sujet de la Guadeloupe, de Babylon Joke
    Avec 69dB les Pays-Bas, l’Angleterre et Londres… [samples de Radio Londres, 1942]

    Les bois, la drogue, … échantillon sonore « Teknocrates » intro… « comission du chaos » minute 70.
    L’adaptivité du live sur l’ambiance de la fête… le mystère de la teuf… (question de Ploum…) « … samedi soir c’est sacré, ils ont tous fait le travail… Babylon c’est negative… » minute 75 « …il faut que tu adaptes pour faire la fête avec les gens… »

    Sample du film « Le Président » (de  Henri Verneuil, 1961) / samples maison Czeck Tek 2003… « twenty three » !!

    Avec Kick : politique et free party…, intervention de son caniche « MiamMiam »..! …
    L’Allemagne, Berlin… minute 86 , et témoignage riche sur le « 23ème Bordel » …!

    Samples film « Buffet Froid » (de Bernard Blier, 1979)

    Conclusions avec Ixy et 69dB et extraits de « 23 minutes warning » 92 minutes, évocation de Meltdown Mickey … le réel initiateur de 1986…

    1er live boîte de nuit 69dB environ 1990-91… 97 minutes spot prévention cannabis… 69dB « prends soin de toi-même » être bien et en accord avec soi, penser positif …
    extrait musical Qhuit/Svinkels/TTC/Triptik « prohibition ».

    Place dans la conversion au superbe label parisien EXPRESSILLON… minute 104… « on est flex… et si on est flex avec vous alors vous êtes flex avec nous » sur la production de la musique.

    Sample du film  « Le Président » (de  Henri Verneuil, 1961)

    Sample de « Pulp Fiction » (de Q. Tanrantino, 1994) « royal with cheese »…!

    94ème minute dernière conclusion souvenirs avec Ixy, rencontre fortuite d’elle, son fils et de Mickey au Czeck Tek 2003..! Elle parle de l’invention du « Breakfast »… fête alternative et allégée en Tchéquie…!

Interview 31 octobre 2010_Jef-CrystalDistortion-69dB (par Màxim Pozor) environ 36 minutes au Batofar à Paris dans le noir …!

L’interview Halloween dans le noir, avec 3 spiral surexcitées… Simon impayable ! Ceci fêtait aussi en quelques sortes les 23 ans (1988)  de leur rencontre et cela faisaient 5 ans qu’il n’avaient pas parlé ensemble. Attention les oreilles, c’est brut ! Brut comme le crémant du Jura que je leur ai offert ce soir là pour l’occasion ! Mémorable.

L’entretien se retourne contre moi… minute 18 … Jef veut m’interroger.. ça gueule de partout… Mais franchement ça vaut une écoute attentive au bout de 20 minutes… car sans tabou, sujets de la drogue, du fric, des philosophies de la teuf et des clubs, de l’autorité, de l’ouverture…. Et des messages personnels de ces 3 cocos auprès des teufeurs qui les ont suivi depuis toujours… Tout cela envoie ! Une vrai interview improvisée de bon cœur au pied levé, alcool aidant !

Samples [jingle RadioBing « fantasmes culturels » avec Clémence et Steuf, + Tom à l’instru… ; J-P Marielle + P. Richard « on aura tout vu » [ Georges Lautner 1976] ; Crystal Distortion titre 2004 ; …]

Car cet article se veut aussi à ma propre gloire… Màxim Pozor, et ce clip illustre entre autres cette dernière soirée/rencontres du 31 octobre 2010… « photzikpozorist » = photos-clip sur ma propre musique de 2004…
[Disque et références en intégralité ici : http://maxpozor.pagesperso-orange.fr/ ]

 

 

Comme il est mention du documentaire vidéo World Traveller Adventures dans cet entretien en voici trace en ligne :

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Sans droit ni titre… (par Morgan Richard)

LYON, il y a quelques mois, année 2013… sur le sujet des squats par Morgan Richard, depuis son Brésil adopté depuis…

RMI’z vous invite aussi à relire son article La Guerre Ontologique…

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Assis sur le toit, la nuit. Un pétard de beuh tourne, son odeur piquante se mêle aux vents qui planent sur la ville. Les premières salves retentissent sur la colline de Fourvière, juste en face de la maison. On croirait une guerre. Nous sommes installés là, aux meilleurs loges, rats urbains qui avons oublié d’acheter notre ticket d’entrée pour le spectacle. Les figures pyrotechniques se succèdent, et nous rions, émerveillés comme des enfants pas sages, bien sûr pas très en phase avec les raisons de la fête, mais ayant une grande avidité du feu qui boit le ciel.

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Pour moi, qui me trémousse, fait des blagues, des galipettes, agité d’une excitation de fou furieux, de gamin de six ans, ce n’est pas le quatorze juillet. C’est un spectacle donné pour nous seuls, et la ville n’existe plus. Dans un mois, je serai parti, à l’autre bout du monde, mais pour l’instant, la ville n’existe plus, il n’y a que nous, détraqués heureux, clochards célestes, et Fourvière la bourgeoise qui pour une fois nous fait l’honneur de son amour, de nous bénir d’un océan de flammes liquides.

D’autres souvenirs affleurent à la surface, en cascade. Ces geeks fous installés dans le grenier poussiéreux, et on se serait cru soixante ans plus tôt, en plein territoire occupé, une bande de guerrieros distillant un message d’espoir et de résistance sur toute les ondes hertziennes. IMG_2374Ce soir là, c’était radio pirate. Une table, un dj et des vieux sons acid-house, un océan incompréhensible de fils, de transmetteurs, compresseurs, tables de mixages, une chaleur suffocante, dégoulinante de sueur et de fébrilité et tous ces inconnus à frontales, à masques de mickey, à sourires endiablés de conspirateurs qui vont et viennent dans cet espace habituellement vide. Chacun sait que là dehors, dans la ville, une armée de mutant se ballade, un poste à la main, branchés sur la même fréquence, connectés à la même fête, illégale et éphémère, qui du grenier se propageait dans le réseau tentaculaire de Lyon la bourgeoise.IMG_2341

Ou bien ce groupe de grindcore, venu tout droit d’ex Yougoslavie dans leurs camions déglingués pour venir jouer la musique du diable. Et nous, doucement, branleurs et haschischins, qui avions confondu les dates, oublié qu’ils devaient débarquer cette nuit là, pour faire un concert le lendemain. 

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Alors, on a collé des affiches, fait tourner des listes de sms et de mails, et puis le soir venu, ils ont profané la chapelle de la maison, injurié le christ sculpté sur l’autel en marbre, vexé la mémoire de tous ces collégiens, qui jadis, étaient venus prier ici avec toute la dévotion de leurs tendres âmes à coup de guitare électrique et de chorus gutturaux, et il planait dans ce lieu saint un sentiment animiste de terreur sacrée. Au milieu de tout ça ce mec, qui avait pris une drogue non identifiée, s’était couvert le corps de peinture couleur merde et se jetait de toutes ses forces contre les murs en hurlant.

IMG_2372Souvenirs brumeux de fêtes, nombreuses fêtes. Ce groupe tzigane rencontré aux Saintes-Marie-De-La-Mer installé dans la cour, violons, guitare, accordéons, les chansons des Balkans, des Carpates, les filles avinées aux sourires plein d’étoiles, les notes qui glissent, les notes qui grincent, les notes qui font pleurer, qui font rire, danser.

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Cette même soirée, avoir ouvert le Bucarest Bar, le tripot le plus clandestin de la ville, dans une sorte de cave, avec ces barres à mines rouillées pour toit, tout le monde ivre mort, mixer de la musique bien shukar, du son des fils et filles du vent jusqu’à huit heures du matin, les caissons saturés, bien crades, bien grind, et tout le monde qui rigole.

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La maison avait plusieurs identités, incarnations de ceux qui l’habitaient, de ceux qui, sans y vivre, se l’accaparaient. Politiques, écolos, hippies, punks, artistes, un magma d’étiquettes en fusion qui tourne et tourne jusque brouiller complètement toute possibilité d’une quelconque identité fixe.
Ces groupuscules d’extrême gauche qui trainaient tout le temps là, à peindre des banderoles de quatre mètres sur quatre, à organiser des réunions semi anonymes pour préparer une nouvelle action, faire trembler la ville, saboter, gueuler, manifester, venir en aide au copains tombés sous les fers de la répressions, aux roms et aux « sans paps ». Tout ça, avec le sérieux de la révolution, de cette révolution qui sait rire aux éclats et faire tourner des bouteilles de rouges, qui connait la valeur de la moquerie, de ce militantisme qui, bien qu’écrasé par la grisaille de dehors, n’a pas oublié qu’un jour on avait huit ans, et que, plus que de changer le monde, on adorait foutre la merde.

 

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Là-dessus une armée de grapheurs, occupée à badigeonner les murs de phrases obscènes, de gribouillis d’initiés ou de fresques trans-dimensionnelles qui creusaient des brèches dans le béton pour y faire éclore des fleurs aérosols, des créatures Lovecraftiennes ou des images de poésies rebelles. Ils y en avaient à la maison qui gueulaient, mais moi, j’étais d accord avec cette phrase écrite dans les toilettes: « murs blancs, squatteurs muets ».IMG_2376

Le salon devenait une étape pour les traveller’s du monde entier prêts à déverser l’histoire des routes, des autres villes, et on était bien, à partager avec eux, tellement loin de la solitude générale qui fait baisser les yeux des passants dans la rue.

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Tellement plein de la douceur de tout ces amis là autour, la tendresse de ces enfants qui trottinent au milieu du chaos. Les bourgeois les juges et les flics pensaient que décidément, ce n’était pas un lieu sain pour que grandisse un gamin, mais ils avaient quarante parents, quarante confidents et compagnons de jeu. Et puis,  face à la misère , il n’y a pas de choix à faire. Il n’y a que la guerre, vivre ou mourir, le squat ou sous un pont.IMG_2378 On s’accapare , on prend ce qui de tout temps nous a toujours appartenu, la ville, notre ville. On se rend compte à quel point on est fort, à quarante, assez fort pour faire barrage a la violence de la rue , là dehors, et vivre de sourires et de mauvais vin, assez fort pour donner corps à n’importe quelle idée, organiser un festival d’une semaine en un mois de temps et sans budget, avec comme cerise sur le gâteau une réquisition de hangar en plein centre qui terrorisera la ville pendant un semestre avec d’énormes fêtes teknos ou comme le disaient les Spi, « la musique est le message ».

Cette expérience est un processus de transformation, qui tend à déconstruire un certain nombre de valeurs encrées bien profondément en nous, protégées par le flic de l’intérieur.

Le rapport de force initiatique avec la police est par exemple un apprentissage à la rébellion, l’acquisition libératrice du pouvoir de dire « non, je n’ouvrirai pas la porte, allez vous faire foutre, revenez demain ». Cette attitude face à l’autorité fait l’effet d’une bombe, détruit tout un apprentissage que l’on trimballe depuis la naissance, à toujours marcher dans les bornes, à baisser la tête et à dire « oui monsieur, bien monsieur, avec plaisir monsieur et je peux même vous lécher les bottes ». Cette épreuve du feu, après être arrivé récemment dans un lieu vide, d’avoir les condés à la porte qui veulent entrer, qui menacent, qui cajolent, qui s’énervent, et depuis la fenêtre savourer toute la beauté de ce refus total et effronté.

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On apprend, on tente d’apprendre à respecter l’autre dans sa différence, à pouvoir vivre avec une altérité que l’on se met à aimer, à ne pas discriminer les sexes, les orientations sexuelles ou les parcours de vies, et en même temps à savoir gueuler, à ne pas garder les choses pour soi, être impoli, dire merde, casser un truc pour que les tensions circulent un bon coup et se dissipent. Je me souviens qu’à La Vieille Valette, cette communauté punk du sud de la France, j’assistais un soir à une embrouille avinée qui avait pour conséquence la destruction systématique de toutes les tables et chaises de la cuisine. Alors que je regardais cela , passablement médusé, un habitué du coin s’est approché de moi et m’a dit, « tu vois ce que j aime ici c’est qu’ils reconstruisent pendant le jour ce qu’ils détruisent la nuit ». Économie et politique incompréhensible au sein du monde des mous.

11303654_1085248498155149_883143626_nIl s agit d’être acteur, créateur de son terrain de jeu local. De son propre pouvoir créatif, à passer des nuits fébriles à peindre entre copains. De son propre réseau de solidarité, informel, où personne ne laisse personne tomber, où l’on connait des gens pour prêter du matos son, pour réparer des vélos, pour partager des tranches de rires, où l’on organise des concerts qui serviront à récolter de l’argent et payer l’avocat d’un pote qui risque la zonz.

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Mais la vie en squat, c’est surtout l’intensité. Bonheur, désespoir, violence, rire fou et poings qui se serrent, tout ceci à quatre cent à l’heure. Tout peut toujours arriver, et tout arrive. Gérer son pote en pleine décompensation psychotique, les flics qui veulent lui tomber dessus et sa mère qui pleure, tout ça dans les cris et la peur. IMG_2353Gaz lacrymogène, tout le monde qui coure dans tout les sens, les poumons qui brulent, et la police qui ricane à la porte. Mais aussi organiser des repas pour cent personnes, tous les dimanches, voir arriver des étudiants, des punks et des familles pour se réunir autour d’une bouffe de récup’, être là à échanger, à discuter jusqu’à tard le soir. Je suis tombé amoureux de cette vie là, totalement accro à cette démesure, à ne pas savoir qui va frapper à la porte dans une heure, et s’il m’apporte une bombe ou des fleurs. IMG_2347Désormais incapable de me satisfaire d’un pauvre petit studio, d’une vie morne et planifiée, de me passer de la compagnie d’une communauté de chiens sauvages, et de leurs idées lumineuses et délirantes, comme d’envahir la Fnac un samedi après-midi pour lécher les écrans de télés déguisé en prêtre, bénir les consommateurs et hystériquement hurler notre amour du capitalisme.

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Je me sens tellement plein de toutes ces tranches de vie, tellement surchargé de puissance.  Je pense à mes frères, tous ces anarchistes, ces RMIstes, ces clowns, ces punks, ces schyzos, ces drogués et ces pédés, et je suis fier d’appartenir à ce même peuple, fier d’être un rat des villes et que ma vie se trace au fur et à mesure, pur champs d’expérimentations, pur laboratoire urbain , où l’amour bat en pulsations funks dans des maisons en ruines.

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Les photos couleurs de l’article sont signées Màxim Pozor, à Lyon en 2010…
Les photos noires et blanches sont proposées par Romain Costaseca, à Lyon en 2013.
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