Archives pour l'étiquette The Doors

Le montage cinéma, la pure subversion.

Soyons fous c’est la rentrée, jouons les intellos !

Seigneurs et Nouvelles Créatures

de Jim Morrison

Les Seigneurs nous apaisent avec des images. Ils nous donnent des livres, des concerts, des galeries, des théâtres, des cinémas, surtout des cinémas. A travers l’art, ils nous troublent et nous rendent aveugles à notre esclavage. 

 

L’art décore les murs de nos prisons et nous gardent silencieux, divertis et indifférents.

Peu le savent, mais le chanteur du groupe THE DOORS a fait des études de cinéma en 1964 à l’UCLA, le tout à la suite de cours  sur la « philosophie de la contestation », qui lui permet d’étudier MontaigneJean-Jacques RousseauDavid HumeJean-Paul Sartre et Friedrich Nietzsche ; 

d’autre part, un cours sur la « psychologie des foules » inspiré de l’ouvrage de Gustave Le Bon « La Psychologie des foules ». Pendant l’été 1963, Jim Morrison s’inscrit à un cours d’histoire médiévale européenne. Pendant l’automne 1964, poursuivant son cursus de cinéma, il prend des notes sur les techniques cinématographiques, sur l’histoire du cinéma et sur les réflexions philosophiques que ce média lui inspire. Ces notes, remaniées, ordonnées et compilées sous forme de brefs aphorismes, deviendront le premier « recueil » publié par Morrison (« The Lords. Notes On The Vision », publié à compte d’auteur en 1969).

Pochoir représentant Jim Morrison, à Rosario, en Argentine.

Morrison consacre le premier semestre 1965 à tourner et à monter le film qu’il lui faut réaliser pour obtenir son diplôme. Son travail se solde malheureusement par une déception : il n’obtient son diplôme, en juin, qu’avec un médiocre « D ». Pourtant, ce résultat ne l’affecte guère : depuis le printemps, Morrison évalue les divers moyens dont il pourrait user pour toucher le public. Peut-être poursuit-il sa réflexion sur la psychologie des foules et sur la possibilité d’organiser de gigantesques séances de thérapie collective. Le cinéma lui apparaissait sans doute comme le moyen idéal mais, au début de l’été 1965, une autre idée se fait jour dans son esprit : la fondation d’un groupe de rock.

https://youtu.be/4aE0xpPP_2U

Dans sa production littéraire plutôt poétique, attirons l’attention sur cet ouvrage très critique à l’encontre du cinéma : spectateur assis dans le noir, écran géant, « décapitation », Calilgula… autant de thèmes chers à Stanley Kubrick pour « A Clockwork Orange » (d’A. Burgess). Morrison ou Kubrick pour se rendre compte à quel point la littérature influence le septième art.

Tout jeu contient l’idée de mort.

Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison

L’attrait du cinéma se trouve dans la peur de la mort.

Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison

Tout film est dépendant des autres films et y renvoie. Le cinéma etait une innovation, un jeu scientifique jusqu’à ce qu’un nombre suffisant d’œuvres ait été amassé, assez pour créer un autre monde intermittent, une mytheologie puissante et infinie dans laquelle plonger à volonté.

Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison

Tu peux jouir de la vie de loin. Tu peux regarder les choses mais ne pas les goûter. Tu peux caresser la mère seulement des yeux.

Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison

Il est faux de penser que l’art ait besoin d’un spectateur pour être. Le film continue même sans yeux. Le spectateur ne peut exister sans le film. Qui assure son existence.

Seigneurs et Nouvelles Créatures, éd. 10-18 (ISBN 2-264-00861-X), p. 133 ( – It is wrong to assume that art needs the spectator in order to be. The film runs on whithout any eyes. The spectator cannot exist whithout it. It insures his existence. – Jim Morrison

Caligula souhaitait un cou unique pour tous ses sujets afin qu’il puisse décapiter un royaume d’un seul geste. Le cinéma est cet agent transformateur. Le corps n’existe que pour les yeux, il devient une tige sèche qui porte ces deux joyaux mous et insatiables.

Seigneurs et Nouvelles Créatures, éd. 10-18 (ISBN 2-264-00861-X), p. 90 – Caligula wished a single neck for all his subjects that he could behead a kingdom with one blow. Cinema is this transforming agent. The body exists for the sake of the eyes; it becomes a dry stalk to support these two soft insatiable jewels. – Jim Morrison

La division des hommes en acteurs et spectateurs est le fait central de notre temps.

Seigneurs et Nouvelles Créatures, éd. 10-18 (ISBN 2-264-00861-X), p. 76 – The cleavage of men into actor and spectators is the central fact of our time – Jim Morrison

S’il nous a fait groover avec ses acolytes Krieger, Densmore et Manzarek,  il n’y a pas que musicalement, il y avait chez Morrison volonté de le faire aussi pour nos méninges et nos neurones !  Ses investigations personnelles sur Nietzsche ou l’Antiquité et ses explorations intérieures vers les natifs américains (versus « le clan » WASP) et la transe chamanique (versus la manipulation sociétale) peuvent toujours trouver preneur vers qui s’intéresse à l’Esprit humain.  

Bref les travaux du poète sur les foules, son film d’étudiant, voilà qui fait un lien vers les noms du montage classique, connoté, au service des totalitarismes, dont aurais pu traiter cet article : Leni Riefenstahl ou Sergueï Eisenstein. Présentons-en 2 évidences bien connues, pour le reste je vous laisse faire le job sur les histoires de ces films.

https://youtu.be/potO2AOVW9k

Enfin et ainsi notre coup de cœur va vers Dziga Vertov (pseudo voulant dire « toupie tournante » en slave !), véritable monteur accompli ! « L’homme à la caméra » reste un exemple dans cet art complexe et majeur de la discipline plus que centenaire dite du Septième Art.

https://youtu.be/dvEuD29bw9k

Conclusion à Jim Morrison : 

No One Here Gets Out Alive.

 

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OKUMA Records ; techno sous serres..!

Cet article vous est proposé en partenariat avec un label musical : OKUMA Records. Il se propose de présenter celui-ci consacré à une certaine production de musique électronique et techno.

 

LUC OKUMA raconte :

J’ai découvert l’univers rave party en 2007, en Franche-Comté, à une soirée organisée par les Z’1fâmes. J’ai pris une claque à vrai dire, j’ai halluciné sur le fait de pouvoir rassembler  autant de monde pour écouter de la techno en pleine nature.

J’ai écouté pas mal de musiques électroniques avant de mettre les pieds là dedans. J’écoutais les vieux sons de Laurent Garnier, Manu Le Malin, Laurent Hô, Kraft, Aphex Twin, Chemical Brother, Jeff Mills etc… Mais là c’était vraiment différent.

J’ai continué à aller en soirée tout les week-ends après cette découverte, j’allais à toutes les soirées que je pouvais trouver.

Puis en 2010 – 2011 on monte un sound-system avec des potes de Besançon dont Renaud (Barbak), Tistou, Kandeu, Pic Pic etc…« Astral Ipy Tek ». C’était vraiment marrant cette époque, on était 2 sur 8 à avoir le permis, on louait à l’arrache un camion, on allait louer 40KW chez Tintin à Besançon, et on allait se poser. On a fait quelques chouettes soirées à l’époque, on s’en battait, on y allait !

C’est dans cette même période que j’ai commencé à produire de la techno. J’avais un style plutôt énervé à 220BPM… Un truc sale, glauque, mais ça me plaisait.

J’ai rencontré GRE dans cette même période, ça a changé pas mal de choses dans ma vie …Ah, ah, ah ! Il a commencé à m’emmener avec lui en soirées, et je me souviens particulièrement d’une soirée en Haute-Saône où j’ai pris une grosse claque musicale.

Les Dj’s mixaient des gros skeuds de Tribe, je comprenais pas grand chose avant tout ça. J’ai passé ma matinée et l’après-midi sans bouger du mur à découvrir…

J’ai compris que j’avais un attachement plus que particulier avec ce genre de son.
J’ai changé ma façon de produire, et j »étais vraiment obsédé par les ambiances psychédéliques qui se dégageaient de ces disques.

J’ai ensuite rejoint le crew des Z’1fâmes en 2013 avec qui on organise la « Back to The Woods ». Dans la même période, je m’installe en coloc’ avec Gre et Kandeu… Sacrée période, on produisait tout le temps, c’était nimp’! ^^ Du son dans chaque pièce de l’appart’, des machines de partout, le cerveau en ébullition H24 !

Gre voulait monter un label depuis un moment, il m’a proposé de le rejoindre pour monter tout ça. On a ensuite invité quelques potes pour le 1er disque et ainsi de suite…

Les inspirations de Luc…:

 

Quelques questions à Luc par Dàrio :

Dàrio : Fais-tu de grandes différences dans les classifications de musiques électroniques ?

 

Luc : Oui il y a des différences dans les styles de musique électronique, forcément. Après, la musique électronique découle du même « arbre » généalogique, les gens ont fait des expériences et des mélanges inattendus et cela a créé des nouveaux genres, et les recherches sont permanentes ! Cette musique est vraiment riche de ce point de vue là je trouve, en perpétuelle transformation, et c’est loin de s’arrêter ! C’est aussi le but de la Musique en générale, une recherche constante de nouvelles sonorités. Chaque personne apporte sa pierre à l’édifice ! Y’a pas de langage à proprement parler. On peut tous se l’approprier, la partager. Y’a pas une manière de faire de la musique.

Tu le vois encore sur les perf’ lives : y’a des gens qui cassent les codes et depuis les années 1940 avec Pierre Schaeffer pour la musique concrète et François Bayle, Pierre Henry (qui vient de décéder) qui ont propulsé ça dans les années 1970…

 

 

Dàrio : Qu’écoutes-tu quand il s’agit de rock ou de pop, du non électronique?

Luc : J’écoute pas mal de rock, type Noir Désir, Neil Young, The Doors, les Bérus… J’aime beaucoup la musique acoustique, la musique du monde, les mélanges inattendus qui t’envoient sur plusieurs univers. À vrai dire, j’écoute que très peu de Tribe chez moi. Beaucoup de musiques électroniques mais plus orientées Dub, Hip hop, Trip hop etc… J’ai pas envie de m’enfermer la tête dans la musique Techno non plus. Et pour produire c’est plutôt chouette, ça donne plusieurs idées. L’idée de mélanger les styles apporte (je trouve) un plus dans ta musique. Il faut être curieux de tout histoire de pas tourner en rond.

https://www.youtube.com/watch?v=SYUgGs9IStY

 

Dàrio : Enfin comment sélectionnes-tu les vinyles que tu produis ? Quelle est la part du côté humain chez OKUMA ? Discutes-tu beaucoup avec les artistes ? Privilégies-tu l’écoute en teuf ? En « studio » ? En gros, quel est ton rapport à la musique que tu produis ?

Luc : Alors en fait, je sélectionne pas de vinyles. C’est moi et Gre qui décidons de l’orientation musicale qu’on souhaite pour les disques. On sélectionne des « tracks » et ensuite on fait le disque. Avant de sélectionner un morceau j’ai besoin de discuter avec l’artiste. J’ai énormément envie d’être sur la même longueur d’onde que les artistes que je souhaite produire. J’ai pas envie de presser un artiste pour son nom, sa renommée. Si ça passe pas avec la personne, c’est pas la peine d’aller plus loin. Je passe beaucoup de temps (bénévolement) sur le label, et j’ai vraiment envie de construire une vraie relation avec un artiste. Je suis pas là pour faire du fric en pressant des artistes connus.

D’ailleurs sur les 4 disques OKUMA, t’as pas de « headliner », juste des mecs qui ont la même passion que nous et avec qui ça fuse bien en terme de relation humaine. Je pense que c’est un pari risqué, mais c’est très gratifiant de travailler comme ça. Et puis Toolbox est en rupture de stock de nos références, donc je pense que ça fonctionne quand même de choisir cette optique là. 

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Spiral Tribe / reportages sonores, entretiens 2005 & 2010 !!!

@LaKick (reposes en paix), @Ploum, @Expressillon, & @Margaret Thatcher (dieu garde ton âme !)

En plein anniversaire de « Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band »  et vénération de l’album logique  suivant « Magical Mystery Tour » [50 ans du « Summer of love », du premier disque de la révolution studio, commis par The Beatles sur l’île de la Perfide Albion, aucun hasard pour la sortie de cette publication ; RMI’z vous concocte et ressort enfin le reportage de son ancêtre RADIOBING…!!! C’est une série de rencontres audio mixées avec des samples amusants ou brutes en 2005 et en 2010… à Strasbourg et Paris. Témoignages complets et complètements fous… Jamais parole n’aura été donnée aussi longuement aux légendaires Spiral Tribe britanniques, inventeurs de la FREE PARTY… Régalez vous !

Ixy, 69dB, Crystal Distortion, Jef (Dj Tal)… tous ceux-ci vont parler et raconter à leur manière ce qu’ils ont inventé et réalisé… ICI! Musicologie et sociologie au programme de cette archéologie rebelle !

Reportage Spiral Tribe avec Ixy et 69dB mars 2005 à la laiterie de Strasbourg lors d’une soirée organisée par l’association terza rima (une heure et 55 minutes mixées par Màxim Pozor)

  • Spiralution 95 minutes documentaires audio : menu & references :

    Jingle RadioBING (Atelier 441 instru + Amandine Washing Machine CIe à la voie) _ Sample « comme la lune » (de Joël Séria, 1977)
    Musiques Spiral Tribe, 69dB, Ixy, Pro-Cheese, Perce-Oreille, Passe Muraille….
    Sample du film « Le Créateur » (Albert Dupontel, 1999)
    Entretien Franglais…reportage LO-FI !
    Sample « Usual Suspect » (de Bryan Singer 1995)
    Entretien de l’association/société de production Terza Rima de Strasbourg
    Historique des Spiral Tribe… du Royaume-Uni à la République Tchèque en passant par la France et les Pays-Bas…

    Mention du documentaire 23 minutes warning :

  • Il y a aussi papotage sur les machines de musiques électronique, la technique sonore…

    divers samples non-identifiés de vieux cinéma français…

    Entretien avec Terza Rima de nouveau… (amitié, production, et action) —> mention de l’association Citron Vert et de l’esprit « DO IT YOURSELF »

    à 34 minutes extraits sonors de la soirée de mars 2005….

    Entretien avec Kick, LA KICK, pour ses souvenirs vivants de l’esprit et du mouvement… On parle de Simon (Crystal Distortion)

    à 41 minutes retour avec Sebastian et Ixy … l’esprit Spi et la musique en géneral… (extrait musical de NIN)

    Sample de la série « DERRICK » en vf !

    Retour vers Kick… et la musique des années 1980’s

    47 à 51 minutes…. musique Crystal Distortion  (The Things I4m Not Supposed To Do… 2004  Expressillon)

    Sample de la série « DERRICK » en vf !

    Évocation du projet 69dB – MC Tablloyd :

  • minute 57
    Sample « La Chute de l’empire romain » de Anthony Mann, 1964

    Avec Ixy évocation de la République Tchèque…
    Sample Derrick, retour vers Kick et le sujet de la Guadeloupe, de Babylon Joke
    Avec 69dB les Pays-Bas, l’Angleterre et Londres… [samples de Radio Londres, 1942]

    Les bois, la drogue, … échantillon sonore « Teknocrates » intro… « comission du chaos » minute 70.
    L’adaptivité du live sur l’ambiance de la fête… le mystère de la teuf… (question de Ploum…) « … samedi soir c’est sacré, ils ont tous fait le travail… Babylon c’est negative… » minute 75 « …il faut que tu adaptes pour faire la fête avec les gens… »

    Sample du film « Le Président » (de  Henri Verneuil, 1961) / samples maison Czeck Tek 2003… « twenty three » !!

    Avec Kick : politique et free party…, intervention de son caniche « MiamMiam »..! …
    L’Allemagne, Berlin… minute 86 , et témoignage riche sur le « 23ème Bordel » …!

    Samples film « Buffet Froid » (de Bernard Blier, 1979)

    Conclusions avec Ixy et 69dB et extraits de « 23 minutes warning » 92 minutes, évocation de Meltdown Mickey … le réel initiateur de 1986…

    1er live boîte de nuit 69dB environ 1990-91… 97 minutes spot prévention cannabis… 69dB « prends soin de toi-même » être bien et en accord avec soi, penser positif …
    extrait musical Qhuit/Svinkels/TTC/Triptik « prohibition ».

    Place dans la conversion au superbe label parisien EXPRESSILLON… minute 104… « on est flex… et si on est flex avec vous alors vous êtes flex avec nous » sur la production de la musique.

    Sample du film  « Le Président » (de  Henri Verneuil, 1961)

    Sample de « Pulp Fiction » (de Q. Tanrantino, 1994) « royal with cheese »…!

    94ème minute dernière conclusion souvenirs avec Ixy, rencontre fortuite d’elle, son fils et de Mickey au Czeck Tek 2003..! Elle parle de l’invention du « Breakfast »… fête alternative et allégée en Tchéquie…!

Interview 31 octobre 2010_Jef-CrystalDistortion-69dB (par Màxim Pozor) environ 36 minutes au Batofar à Paris dans le noir …!

L’interview Halloween dans le noir, avec 3 spiral surexcitées… Simon impayable ! Ceci fêtait aussi en quelques sortes les 23 ans (1988)  de leur rencontre et cela faisaient 5 ans qu’il n’avaient pas parlé ensemble. Attention les oreilles, c’est brut ! Brut comme le crémant du Jura que je leur ai offert ce soir là pour l’occasion ! Mémorable.

L’entretien se retourne contre moi… minute 18 … Jef veut m’interroger.. ça gueule de partout… Mais franchement ça vaut une écoute attentive au bout de 20 minutes… car sans tabou, sujets de la drogue, du fric, des philosophies de la teuf et des clubs, de l’autorité, de l’ouverture…. Et des messages personnels de ces 3 cocos auprès des teufeurs qui les ont suivi depuis toujours… Tout cela envoie ! Une vrai interview improvisée de bon cœur au pied levé, alcool aidant !

Samples [jingle RadioBing « fantasmes culturels » avec Clémence et Steuf, + Tom à l’instru… ; J-P Marielle + P. Richard « on aura tout vu » [ Georges Lautner 1976] ; Crystal Distortion titre 2004 ; …]

Car cet article se veut aussi à ma propre gloire… Màxim Pozor, et ce clip illustre entre autres cette dernière soirée/rencontres du 31 octobre 2010… « photzikpozorist » = photos-clip sur ma propre musique de 2004…
[Disque et références en intégralité ici : http://maxpozor.pagesperso-orange.fr/ ]

 

 

Comme il est mention du documentaire vidéo World Traveller Adventures dans cet entretien en voici trace en ligne :

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Narcisse ; CINQ contre un !

Mise en abîme, onanisme, narration dont on est le héros, ce dernier volet pour le thème Narcisse tient donc toutes les promesses annoncées par sa simple énonciation !

En effet, la masturbation positive, tant physique qu’intellectuelle, régit nombreuses choses dans les productions artistiques de ce bas monde… Très en vogue, le personnage de Gaston fête ses 60 ans cette année, il est l’occasion d’identifier ce qu’est la mise en abîme chez l’auteur. Franquin, comme Gotlib, avec des styles différents, effectuent la mise en abîme… Partir de soi, des situations dans lesquelles on crée, pour produire une réalité parallèle, comme une œuvre en soi, … ce que fait depuis toujours la littérature, la peinture comme nous l’avons vu, et désormais le cinéma, la série telle PLATANE d’Éric Judor (inspiré lui-même de la série anglo-saxonne The Office)… Créer le décalage depuis le soupçon de réel. L’inspiration n’est jamais bien loin. Cette inspiration s’apparente facilement à l’onanisme, le meilleur, fruité, vitaminé..!

Attention ne nous y trompons pas, cela mérite énormément de travail pour pondre quelque chose de correct, à l’instar d’Olivier Sauton et de son écriture, de sa production et de sa mise en scène de sa pièce puis livre « Fabrice Luchini et moi »… Du travail, du talent, du goût… pour jouer l’incarnation de soi comme du maître Luchini (seul personnage capable de créer la folie rare et la pagaille impossible sur un studio de télévision).

 

Franquin comme Gotlib, les regrettés, je tiens à les souligner, car dans « Gaston Lagaffe » et dans « Idées Noires », ou encore dans « Rubrique-à-brac » pour ne citer que cela, je vois le concret, … Gaston raconte les coulisses du journal Spirou, avec une proximité de ce que fut cette production. Fluide Glacial lui a consacré un hors série récemment, avec interviews et créations en commun d’avec Gotlib (maître de révolution du genre). Les « Idées Noires » furent l’immense projet mené à bien par Franquin, celui qui lui a révélé son vrai moi.

Narcisse ou l’œuvre sont-ils le reflet imposé ? Celui qui s’impose de lui-même à l’artiste ? L’onanisme est-il le meilleur recul ? Ce recul est-il la meilleure manière de faire une analyse politique, de la cité publique et de la place de l’humain ? Est-ce la bonne manière d’être honnêtement apolitique et finalement de l’être ? Consommation? Désir ? Clivage Nature/Culture… Nature/Humain… ?

Côté cinéma citons  la production de Nicolas Vanier  ; mais aussi les fictions « Dans la peau de John Malkovich »,  « BIRDMAN »… Ces deux films sont tout bonnement immanquables dans une vie..!

Enfin pour la littérature, ma lecture du moment est un roman déguisé en autobiographie ou son reflet ou son inverse…, elle rentre dans ce thème : Jean d’Ormesson « Une fête en larmes« …

Ainsi ce que je voulais faire passer, c’est que Narcisse en vacances au Libéralisme, ça peut être bonnard, justement espiègle, anti-militariste, fouillé, social, créatif, positif.

FIVE TO ONE, FIN DE SÉRIE NARCISSIQUE!

 

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