Archives pour la catégorie Arts Visuels

Clownesque IMPROVI’BAR ! ! !

Lundi 24 octobre 2022…, merci à Léa-Sylvia (l’arche en ciels  !), pour cette idée de sortie, à Grégoire (tout nouveau Gepetto de mon cœur) pour sa présence bienveillante, nous allons à L’Improvi’Bar ( 3 rue Geoffroy l’Angevin, 75004 Paris, ouvert tous les jours), aux abords de Châtelet et du Centre Pompidou… Preuve en image du bouillonnement des arts de rue engagés à ces endroits… D’ailleurs RMI’z avait rendu hommage à Paris Paname en 2015

L’ambiance, l’accueil, les gens y sont sympas ! Une consommation et hop accès à la cave voûtée aux spectacles du jour : clowns et match de catch d’impro ! J’y ai rencontré la personne qui tient le lieu, Romuald(SIX), et discuté avec nos clowns réunis des 4 coins du pays… En plus, on y sert du Mont d’Or, autant dire du pain béni pour le comtois que je suis..!

CI-DESSUS, environ 18 minutes d’écoute, 24 octobre 2022 : avec la complicité de Marine Tellier [marinetell], rencontres avec Nidal, Maëlle, Stéphanie( et Marie) & Romuald(SIX)Le Samovar, et l‘Improvi’Bar…

C’est un instantané, un instant simple que je vous livre là, prise travelling audio, à peine montée, un soupçon mixée, (si Karl Marx envisageait le reportage et le journalisme avec 2 à 3 ans de recul, je le fais avec 2 à 3 mois…)

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La Machine est ton SAIGNEUR et ton maître ! Création & conférences !

Samuel, Cie l’Occasion.

CECI est un article évolutif, mis à jour et augmenté au fur et à mesure du temps qui court … Il est dédié @ Eric P., tant en matière de régie générale, que de mémoire de LIP , tic tac, et de luttes saigantes…

Parce que Samuel Gamet, ex chanteur machiniste du groupe Yerban Kuru est devenu un ami sûr, poursuivant d’autres voies musicales privées, et régisseur de spectacles vivants et compositeur à cette occasion, je me dois de vous faire part de la double prestation prévue ces 20 & 21 octobre 2022…

Parce qu’il s’agit d’une co-création avec Céline Chatelain pour la Compagnie l’OCCASION, dans une interrogation engagée autour du monde ouvrier oublié et délaissé pourtant en pleine période de grogne et troubles sociaux.

Parce que la DRAC Bourgogne Franche-Comté, la région du même nom, le département du Doubs et la ville de Besançon (ex théâtre du mouvement autogéré des montres LIP) sont parties prenantes et soutien, et que ceci sera présenté à la Citadelle Vauban de la cité comtoise…

Le tout sera agrémenté d’autres temps, convivialité, conférences débats ouverts… Alors je restitue le dossier de presse brut en annexe fin d’article.

 

ANNEXE à propos de Yerban Kuru, mon associé ERTZIN en correspondance et l’avènement de RMI’z.

[… 

Le dialogue nait de l’amitié. Il se sublime parfois avec la dive bouteille, mais tes déboires de boire  ne l’empêche en aucun cas. [Déboire DUB WAR = hommage pour ma part à Yerban Kuru (groupe ami des années 2000) avec qui j’ai ensuite participé, stérilement et « samplement votre », au projet Le Carnet des Curiosités avec d’anciens membres… Souvenir avec cette vidéo… Ou encore cet extrait du Màxim Pozor RING CIRCUS…] Voici pour la branlette…!

 Avec l’outil RMI’z, nous le tenons ce dialogue (jamais désaccordé),

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ANNEXE dossier de presse complet du dit spectacle : la machine est ton saigneur et ton maître.

[… 

 

…]

UN REPORTAGE SUR L’ÉVÉNEMENT EN LIEN… ICI !

 

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Romain Bresson sculp’unique, scalpeur!

L’artiste Romain Bresson, aka Niotte Prod, de Dampierre-sur-Linotte (70) n’est pas du genre à se laisser abattre…!

VESTIGE

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Quel que soit le contexte, l’ancien employé d’usine œuvre à tout va ! Désormais indépendant, il produit, produit, produit, personnellement, à la maison, mixant récupération, forge et fonte avec une imagination et une documentation très inspirées.


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Rencontré à l’automne dernier dans un célèbre moulin à bières de Haute-Saône, moi-même, Pozor, et lui, avons convenu d’un article, d’un entretien que vous allez découvrir enfin.

C’est le premier article qui marque le retour de RMI’Z, enfin, depuis presque un an..! C’est avec joie que je désire le consacrer à Niotte Prod’!


SCULPTURE A RIOZ métal 1m30
9 JUILLET 2019

« J’ai réalisé une sculpture sur la Résistance.
Je remercie la mairie de Rioz de m’avoir permis de réaliser ce projet
elle est visible sur la
« Place de le Résistance » en face le cimetière.
(…)J’ai réalisé une France enchainée pour montrer l’oppression de la guerre.
sur la zone Franche-Comté les chaînes sont éclatées et l’on peut voir des visages de résistants. La nuit une lumière cachée dans la sculpture vient éclairer les visages de ces acteurs de l’ombre
. »




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d’un son auto-réalisé par Romain BRESSON sur les questions alambiquées de Màxim Pozor

Entretien avec Romain Bresson par lui-même, répondant en aux questions écrites ci-dessous… comportant le groupe COROSTELER ; [Portishead pour la forme !] Mixage à 4 mains confinées par paire respective….
  • « A quel age et sensations enfantines t’es-tu découvert à l’art et sa pratique naturelle? Depuis quand procèdes-tu de la sculpture? » [à 40 secondes de lecture] (comporte extrait de COROSTELER à 2 minutes pollué par sample de l’agence tout risque !!!)
  • « Justement appelles-tu ceci sculpture? arts plastiques? » [à 2 minutes 30 de lecture]
  • « Tes inspirations viennent d’un mix entre ta folie inhérente et la récupération occasionnelle? » [à 3 minutes 30]
  • « Côté inspirations ? ALIEN de HR GIGER ? Des univers musicaux ? [à 6 minutes] cinémas ? bd? autres? littératures? [à 6 minutes 30 dont coucou RICHARD PALACHAK]«  (Liza’N Eliaz [à 4 minutes 50] en référence à Manu Le Malin pour l’évocation Biomechanick + sample film THE FACULTY)
  • « Sacrifierais-tu ton environnement rural, ton atelier et jardin et portes ouvertes à une carrière internationale non respectueuse de la planète? » (la question comique quoi !) [à 7 minutes] (+ samples Portishead & « 2001, a space odyssey »)


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CI-JOINTS une sélection de notre ami pour vos beaux yeux d’une dizaine de ses œuvres dont nous vous privons de légendes pour laisser libre court à votre IMAGINATION confinée !

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Il existe aussi la série SYMBIOSE :
« Symbiose » ou la rencontre artistique et humaine de 2 univers. Martine Heidet artiste peintre et Romain Bresson sculpteur sur métal. A travers leurs oeuvres communes les 2 artistes vous emportent dans leur monde imaginaire où lunes argentées et papillons côtoient le fer plat.

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MERCI à Romain pour cette aventure, ce travail original ! Vogue petit article, vogue et prends ton envol qui nous échappe !

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Visite culturelle à Issenheim !

Les anciens étudiants d’Histoire de l’art de Besançon, par exemple, connaissent par étude en amphi, le fameux retable d’Issenheim, signé Matthias Grünewald. Celui-ci est hébergé à Colmar au musée Unterlinden, récemment rénové. Mais votre humble narrateur a eu le privilège de rencontrer et épouser la ville d’Issenheim dernièrement, en février, et y a croisé Frère Jacques, aux lumières intarrissables. Résultat une visite des édifices religieux de la bourgade du Haut-Rhin, quelques photos et bons mots.

« JOSEPH, CHASTE époux ! »

A savoir l’album ci-dessous de cette journée du 26 février 2019 se présente de manière dé-chronologique… qui fut visite au couvent [des Antonins / Maison Saint-Michel] jésuite où fut créé et exposé sur l’actuel parvis (ancienne nef) le retable… édifice détruit puis reconstruit à  l’inverse des orientations Est-Ouest traditionnelles, que Saint-Antoine (« le Grand ») fut un moine (fondateur de l’idée monacale) du désert, les tentations de Saint-Antoine seraient un sujet philosophique religieux, tout ceci vous le découvrez en liens…, puis à l’église d’Issenheim, (ville dont le blason/logo « fer à cheval » fait référence à une ville d’étape de diligence entre Strasbourg et Lyon) ; et enfin (superbe établissement scolaire qui a su rebondir dans son temps et à l’histoire passionnante, et exemple en terme de scolarité) l’Institution Champagnat.
Désolé de ma mise en forme scabreuse du présent article, et pour les vrais curieux, osez le commentaire pour vous et m’interroger sur chaque détail (St-Michel archange champion des anges, tueur du dragon, Mont-Saint-Michel, (que j’ai eu la chance de visiter en pleine lune d’août 2007) ordre des antonites, …). Il faut connaître aussi l’Histoire de l’Alsace… de l’Allemagne…

notes de frère Jacques... quelques références.

notes de frère Jacques… quelques références.

Voilà boulot pré-maché avec nos liens dans nouvel onglet, soyez curieux !

Ici lien album photos Facebook d’une visite au musée Unterlinden de Colmar.
[Il faut bien sûr être « ami » sur le réseau social pour voir le contenu…]

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Le montage cinéma, la pure subversion.

Soyons fous c’est la rentrée, jouons les intellos !

Seigneurs et Nouvelles Créatures

de Jim Morrison

Les Seigneurs nous apaisent avec des images. Ils nous donnent des livres, des concerts, des galeries, des théâtres, des cinémas, surtout des cinémas. A travers l’art, ils nous troublent et nous rendent aveugles à notre esclavage. 

 

L’art décore les murs de nos prisons et nous gardent silencieux, divertis et indifférents.

Peu le savent, mais le chanteur du groupe THE DOORS a fait des études de cinéma en 1964 à l’UCLA, le tout à la suite de cours  sur la « philosophie de la contestation », qui lui permet d’étudier MontaigneJean-Jacques RousseauDavid HumeJean-Paul Sartre et Friedrich Nietzsche ; 

d’autre part, un cours sur la « psychologie des foules » inspiré de l’ouvrage de Gustave Le Bon « La Psychologie des foules ». Pendant l’été 1963, Jim Morrison s’inscrit à un cours d’histoire médiévale européenne. Pendant l’automne 1964, poursuivant son cursus de cinéma, il prend des notes sur les techniques cinématographiques, sur l’histoire du cinéma et sur les réflexions philosophiques que ce média lui inspire. Ces notes, remaniées, ordonnées et compilées sous forme de brefs aphorismes, deviendront le premier « recueil » publié par Morrison (« The Lords. Notes On The Vision », publié à compte d’auteur en 1969).

Pochoir représentant Jim Morrison, à Rosario, en Argentine.

Morrison consacre le premier semestre 1965 à tourner et à monter le film qu’il lui faut réaliser pour obtenir son diplôme. Son travail se solde malheureusement par une déception : il n’obtient son diplôme, en juin, qu’avec un médiocre « D ». Pourtant, ce résultat ne l’affecte guère : depuis le printemps, Morrison évalue les divers moyens dont il pourrait user pour toucher le public. Peut-être poursuit-il sa réflexion sur la psychologie des foules et sur la possibilité d’organiser de gigantesques séances de thérapie collective. Le cinéma lui apparaissait sans doute comme le moyen idéal mais, au début de l’été 1965, une autre idée se fait jour dans son esprit : la fondation d’un groupe de rock.

https://youtu.be/4aE0xpPP_2U

Dans sa production littéraire plutôt poétique, attirons l’attention sur cet ouvrage très critique à l’encontre du cinéma : spectateur assis dans le noir, écran géant, « décapitation », Calilgula… autant de thèmes chers à Stanley Kubrick pour « A Clockwork Orange » (d’A. Burgess). Morrison ou Kubrick pour se rendre compte à quel point la littérature influence le septième art.

Tout jeu contient l’idée de mort.

Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison

L’attrait du cinéma se trouve dans la peur de la mort.

Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison

Tout film est dépendant des autres films et y renvoie. Le cinéma etait une innovation, un jeu scientifique jusqu’à ce qu’un nombre suffisant d’œuvres ait été amassé, assez pour créer un autre monde intermittent, une mytheologie puissante et infinie dans laquelle plonger à volonté.

Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison

Tu peux jouir de la vie de loin. Tu peux regarder les choses mais ne pas les goûter. Tu peux caresser la mère seulement des yeux.

Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison

Il est faux de penser que l’art ait besoin d’un spectateur pour être. Le film continue même sans yeux. Le spectateur ne peut exister sans le film. Qui assure son existence.

Seigneurs et Nouvelles Créatures, éd. 10-18 (ISBN 2-264-00861-X), p. 133 ( – It is wrong to assume that art needs the spectator in order to be. The film runs on whithout any eyes. The spectator cannot exist whithout it. It insures his existence. – Jim Morrison

Caligula souhaitait un cou unique pour tous ses sujets afin qu’il puisse décapiter un royaume d’un seul geste. Le cinéma est cet agent transformateur. Le corps n’existe que pour les yeux, il devient une tige sèche qui porte ces deux joyaux mous et insatiables.

Seigneurs et Nouvelles Créatures, éd. 10-18 (ISBN 2-264-00861-X), p. 90 – Caligula wished a single neck for all his subjects that he could behead a kingdom with one blow. Cinema is this transforming agent. The body exists for the sake of the eyes; it becomes a dry stalk to support these two soft insatiable jewels. – Jim Morrison

La division des hommes en acteurs et spectateurs est le fait central de notre temps.

Seigneurs et Nouvelles Créatures, éd. 10-18 (ISBN 2-264-00861-X), p. 76 – The cleavage of men into actor and spectators is the central fact of our time – Jim Morrison

S’il nous a fait groover avec ses acolytes Krieger, Densmore et Manzarek,  il n’y a pas que musicalement, il y avait chez Morrison volonté de le faire aussi pour nos méninges et nos neurones !  Ses investigations personnelles sur Nietzsche ou l’Antiquité et ses explorations intérieures vers les natifs américains (versus « le clan » WASP) et la transe chamanique (versus la manipulation sociétale) peuvent toujours trouver preneur vers qui s’intéresse à l’Esprit humain.  

Bref les travaux du poète sur les foules, son film d’étudiant, voilà qui fait un lien vers les noms du montage classique, connoté, au service des totalitarismes, dont aurais pu traiter cet article : Leni Riefenstahl ou Sergueï Eisenstein. Présentons-en 2 évidences bien connues, pour le reste je vous laisse faire le job sur les histoires de ces films.

https://youtu.be/potO2AOVW9k

Enfin et ainsi notre coup de cœur va vers Dziga Vertov (pseudo voulant dire « toupie tournante » en slave !), véritable monteur accompli ! « L’homme à la caméra » reste un exemple dans cet art complexe et majeur de la discipline plus que centenaire dite du Septième Art.

https://youtu.be/dvEuD29bw9k

Conclusion à Jim Morrison : 

No One Here Gets Out Alive.

 

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