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Archives pour la catégorie Arts Visuels
La Machine est ton SAIGNEUR et ton maître ! Création & conférences !
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Samuel, Cie l’Occasion.
CECI est un article évolutif, mis à jour et augmenté au fur et à mesure du temps qui court … Il est dédié @ Eric P., tant en matière de régie générale, que de mémoire de LIP , tic tac, et de luttes saigantes…
Parce que Samuel Gamet, ex chanteur machiniste du groupe Yerban Kuru est devenu un ami sûr, poursuivant d’autres voies musicales privées,
et régisseur de spectacles vivants et compositeur à cette occasion, je me dois de vous faire part de la double prestation prévue ces 20 & 21 octobre 2022…
Parce qu’il s’agit d’une co-création avec Céline Chatelain pour la Compagnie l’OCCASION, dans une interrogation engagée autour du monde ouvrier oublié et délaissé pourtant en pleine période de grogne et troubles sociaux.
Parce que la DRAC Bourgogne Franche-Comté, la région du même nom, le département du Doubs et la ville de Besançon (ex théâtre du mouvement autogéré des montres LIP) sont parties prenantes et soutien, et que ceci sera présenté à la Citadelle Vauban de la cité comtoise…
Le tout sera agrémenté d’autres temps, convivialité, conférences débats ouverts… Alors je restitue le dossier de presse brut en annexe fin d’article.
ANNEXE à propos de Yerban Kuru, mon associé ERTZIN en correspondance et l’avènement de RMI’z.
[…
Le dialogue nait de l’amitié. Il se sublime parfois avec la dive bouteille, mais tes déboires de boire ne l’empêche en aucun cas. [Déboire DUB WAR = hommage pour ma part à Yerban Kuru (groupe ami des années 2000) avec qui j’ai ensuite participé, stérilement et « samplement votre », au projet Le Carnet des Curiosités avec d’anciens membres… Souvenir avec cette vidéo… Ou encore cet extrait du Màxim Pozor RING CIRCUS…] Voici pour la branlette…!
Avec l’outil RMI’z, nous le tenons ce dialogue (jamais désaccordé),
…]
ANNEXE dossier de presse complet du dit spectacle : la machine est ton saigneur et ton maître.
[…
…]
UN REPORTAGE SUR L’ÉVÉNEMENT EN LIEN… ICI !
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Publié dans Arts & Lettres, Arts de scène, Arts sonors, Arts Visuels, Cultures - Société
Mots-clés : besançon, capitale du temps, Céline Chatelain, Compagnie l'OCCASION, création, DRAC Bourgogne Franche-Comté, Fabien Benoît, FDVA, Franche-Comté, François Jarrige, La machine est ton saigneur et ton maître, Nicolas Celnik, Samuel Gamet, théâtre, Vauban
Visite culturelle à Issenheim !
Les anciens étudiants d’Histoire de l’art de Besançon, par exemple, connaissent par étude en amphi, le fameux retable d’Issenheim, signé Matthias Grünewald. Celui-ci est hébergé à Colmar au musée Unterlinden, récemment rénové. Mais votre humble narrateur a eu le privilège de rencontrer et épouser la ville d’Issenheim dernièrement, en février, et y a croisé Frère Jacques, aux lumières intarrissables. Résultat une visite des édifices religieux de la bourgade du Haut-Rhin, quelques photos et bons mots.
« JOSEPH, CHASTE époux ! »
A savoir l’album ci-dessous de cette journée du 26 février 2019 se présente de manière dé-chronologique… qui fut visite au couvent [des Antonins / Maison Saint-Michel] jésuite où fut créé et exposé sur l’actuel parvis (ancienne nef) le retable… édifice détruit puis reconstruit à l’inverse des orientations Est-Ouest traditionnelles, que Saint-Antoine (« le Grand ») fut un moine (fondateur de l’idée monacale) du désert, les tentations de Saint-Antoine seraient un sujet philosophique religieux, tout ceci vous le découvrez en liens…, puis à l’église d’Issenheim, (ville dont le blason/logo « fer à cheval » fait référence à une ville d’étape de diligence entre Strasbourg et Lyon) ; et enfin (superbe établissement scolaire qui a su rebondir dans son temps et à l’histoire passionnante, et exemple en terme de scolarité) l’Institution Champagnat.
Désolé de ma mise en forme scabreuse du présent article, et pour les vrais curieux, osez le commentaire pour vous et m’interroger sur chaque détail (St-Michel archange champion des anges, tueur du dragon, Mont-Saint-Michel, (que j’ai eu la chance de visiter en pleine lune d’août 2007) ordre des antonites, …). Il faut connaître aussi l’Histoire de l’Alsace… de l’Allemagne…
notes de frère Jacques… quelques références.
Voilà boulot pré-maché avec nos liens dans nouvel onglet, soyez curieux !
Ici lien album photos Facebook d’une visite au musée Unterlinden de Colmar.
[Il faut bien sûr être « ami » sur le réseau social pour voir le contenu…]
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Publié dans Arts & Lettres, Arts Visuels, Côté Mongol, Cultures - Société, Liens, philo, RADIOGRAPHIE
Mots-clés : Antonins, église, églises, Champagnat, couvent, frère Jacques, Grünewald, Haut-Rhin, Issenheim, jésuites, moines, retable, Unterlinden
Le montage cinéma, la pure subversion.
Soyons fous c’est la rentrée, jouons les intellos !
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Peu le savent, mais le chanteur du groupe THE DOORS a fait des études de cinéma en 1964 à l’UCLA, le tout à la suite de cours sur la « philosophie de la contestation », qui lui permet d’étudier Montaigne, Jean-Jacques Rousseau, David Hume, Jean-Paul Sartre et Friedrich Nietzsche ;
d’autre part, un cours sur la « psychologie des foules » inspiré de l’ouvrage de Gustave Le Bon « La Psychologie des foules ». Pendant l’été 1963, Jim Morrison s’inscrit à un cours d’histoire médiévale européenne. Pendant l’automne 1964, poursuivant son cursus de cinéma, il prend des notes sur les techniques cinématographiques, sur l’histoire du cinéma et sur les réflexions philosophiques que ce média lui inspire. Ces notes, remaniées, ordonnées et compilées sous forme de brefs aphorismes, deviendront le premier « recueil » publié par Morrison (« The Lords. Notes On The Vision », publié à compte d’auteur en 1969).

Pochoir représentant Jim Morrison, à Rosario, en Argentine.
Morrison consacre le premier semestre 1965 à tourner et à monter le film qu’il lui faut réaliser pour obtenir son diplôme. Son travail se solde malheureusement par une déception : il n’obtient son diplôme, en juin, qu’avec un médiocre « D ». Pourtant, ce résultat ne l’affecte guère : depuis le printemps, Morrison évalue les divers moyens dont il pourrait user pour toucher le public. Peut-être poursuit-il sa réflexion sur la psychologie des foules et sur la possibilité d’organiser de gigantesques séances de thérapie collective. Le cinéma lui apparaissait sans doute comme le moyen idéal mais, au début de l’été 1965, une autre idée se fait jour dans son esprit : la fondation d’un groupe de rock.
Dans sa production littéraire plutôt poétique, attirons l’attention sur cet ouvrage très critique à l’encontre du cinéma : spectateur assis dans le noir, écran géant, « décapitation », Calilgula… autant de thèmes chers à Stanley Kubrick pour « A Clockwork Orange » (d’A. Burgess). Morrison ou Kubrick pour se rendre compte à quel point la littérature influence le septième art.
Tout jeu contient l’idée de mort.
Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison
L’attrait du cinéma se trouve dans la peur de la mort.
Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison
Tout film est dépendant des autres films et y renvoie. Le cinéma etait une innovation, un jeu scientifique jusqu’à ce qu’un nombre suffisant d’œuvres ait été amassé, assez pour créer un autre monde intermittent, une mytheologie puissante et infinie dans laquelle plonger à volonté.
Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison
Tu peux jouir de la vie de loin. Tu peux regarder les choses mais ne pas les goûter. Tu peux caresser la mère seulement des yeux.
Les seigneurs : notes sur la vision (the lords : notes on vision), 1969 – Jim Morrison
Il est faux de penser que l’art ait besoin d’un spectateur pour être. Le film continue même sans yeux. Le spectateur ne peut exister sans le film. Qui assure son existence.
Seigneurs et Nouvelles Créatures, éd. 10-18 (ISBN 2-264-00861-X), p. 133 ( – It is wrong to assume that art needs the spectator in order to be. The film runs on whithout any eyes. The spectator cannot exist whithout it. It insures his existence. – Jim Morrison
Caligula souhaitait un cou unique pour tous ses sujets afin qu’il puisse décapiter un royaume d’un seul geste. Le cinéma est cet agent transformateur. Le corps n’existe que pour les yeux, il devient une tige sèche qui porte ces deux joyaux mous et insatiables.
Seigneurs et Nouvelles Créatures, éd. 10-18 (ISBN 2-264-00861-X), p. 90 – Caligula wished a single neck for all his subjects that he could behead a kingdom with one blow. Cinema is this transforming agent. The body exists for the sake of the eyes; it becomes a dry stalk to support these two soft insatiable jewels. – Jim Morrison
La division des hommes en acteurs et spectateurs est le fait central de notre temps.
Seigneurs et Nouvelles Créatures, éd. 10-18 (ISBN 2-264-00861-X), p. 76 – The cleavage of men into actor and spectators is the central fact of our time – Jim Morrison
S’il nous a fait groover avec ses acolytes Krieger, Densmore et Manzarek,
il n’y a pas que musicalement, il y avait chez Morrison volonté de le faire aussi pour nos méninges et nos neurones ! Ses investigations personnelles sur Nietzsche ou l’Antiquité et ses explorations intérieures vers les natifs américains (versus « le clan » WASP) et la transe chamanique (versus la manipulation sociétale) peuvent toujours trouver preneur vers qui s’intéresse à l’Esprit humain.
Bref les travaux du poète sur les foules, son film d’étudiant, voilà qui fait un lien vers les noms du montage classique, connoté, au service des totalitarismes, dont aurais pu traiter cet article : Leni Riefenstahl ou Sergueï Eisenstein. Présentons-en 2 évidences bien connues, pour le reste je vous laisse faire le job sur les histoires de ces films.
Enfin et ainsi notre coup de cœur va vers Dziga Vertov (pseudo voulant dire « toupie tournante » en slave !), véritable monteur accompli ! « L’homme à la caméra » reste un exemple dans cet art complexe et majeur de la discipline plus que centenaire dite du Septième Art.
Conclusion à Jim Morrison :
No One Here Gets Out Alive.
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Publié dans Arts & Lettres, Arts Visuels, Cultures - Société
Mots-clés : A Clockwork Orange, A. Burgess, Babelio, cinéma, David Hume, Densmore, Dziga Vertov, Friedrich Nietzsche, Jean-Jacques Rousseau, Jean-Paul Sartre, Jim Morrison, Krieger, L'homme à la caméra, Leni Riefenstahl, Les seigneurs, Man with a Movie Camera, manipulation sociétale, Manzarek, montage, Montaigne, Sergueï Eisenstein, Stanley Kubrick, th lords, The Doors, transe, UCLA, vidéo, WASP