Archives mensuelles : octobre 2014

LA JEUNESSE (par Ertzin)

« La jeunesse, en France, on ne l’admire que chez les vieillards.

Il n’y a d’ailleurs que là qu’elle soit admirable. »

Maurice Martin du Gard.

Il y a deux millions d’années, les jeunes avaient déjà des problèmes. A l’époque, être jeune, ça voulait dire avoir entre sept et dix ans, et il n’y a avait pas d’atelier gommettes à la maternelle, de toute façon, il n’y avait pas d’écoles. Les occupations étaient bien différentes de celles d’aujourd’hui, ils allaient à la chasse, fabriquaient leurs armes, passaient des nuits blanches devant un feu, mais pas pour jouer de la guitare, simplement pour le garder allumé, ils essaient de pas se faire croquer par un ours quand ils allaient ramasser des champignons, la jeunesse était une lutte permanente, s’ils voulaient mourir de vieillesse à quarante ans.

Plus tard, plus proche de nous, certains usaient leur jeunesse dans les cultures, avec le bétail, grappiller quelque récoltes, et permettre à leur famille d’être en mesure de payer l’impôt à je ne sais quel seigneur qui en retour leur promet une protection toute relative. Pour d’autres, en revanche, ceux qui vivaient à la cour dudit seigneur, la jeunesse avait un autre goût. Les tables bien garnies, les nourrices attentionnées, les maîtres d’armes, la musique et la lecture leur permettaient de se construire une culture, chose qui au moyen-âge, n’était possible que si l’on rentrait dans les ordres ou si l’on était noble.

Au fil du temps, l’amélioration du confort, les progrès de la médecine, l’allongement de la durée de vie changent irrémédiablement, les rêves, les objectifs, et la définition même de la jeunesse. Souvent sollicitée pour sa disponibilité et sa vitalité, elle a de nombreuses fois contribué à gonfler les rangs de nos armées, quand il s’agissait de repousser l’envahisseur, qui se trouvait être bien souvent le même. Et, elle en a mangé du plomb, la jeunesse. Et après, c’est ce qu’il en restait qui reconstruisait le pays. Bref, la jeunesse a toujours été plus ou moins occupée et constructive.

Seulement, depuis quelques années, on n’a plus trop cette impression.

« On ne sait plus aujourd’hui à qui faire la guerre,

ça brise le moral de la génération. »

Jean Ferrat.

 

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Vesoul, capitale belge internationale !

« Il est important de savoir
que l’on vient de quelque part. »
[Jacques BREL]

couverturepreface

Vesoul Edition (évidemment) propose un ouvrage signé Bernard BELIN consacré à une chanson de BREL, son Histoire, ses histoires, sa liaison avec la ville chef-lieu du département de la Haute-Saône, en cœur perdu de région Franche-Comté : VESOUL !

Ce « Jacques Brel, T’as voulu voir Vesoul…! » résulte d’un travail de fourmi signé Bernard BELIN, chercheur et professeur en tout autre domaine, mais originaire du département, travail adoubé et reconnu (préface en co-signature) des Editions Jacques Brel de Bruxelles ; celui-ci qualifie cette chanson de BREL de « patrimoine culturel immatériel » à aspect « ethno-musical ».


 Attention, le son est assez bas pour cette vidéo sonore pourtant instructive sur la construction musicale du livre…

Entretien réalisé et monté par Dario pour Radiobing
Les musiques entendues comprennent :
Les Castafiores ; Pierre Devreux ; Rossana Casale ; Edouard (Jean-Michel Rivat) ; Daniel Slimak ; Fatal Bazooka ; Georges Moustaki ; Martial Vezoul ; Queen Bee ; Pierre Calvé ; Aldebert ; Jamait ; Captain Monig Ha ; Marcel Azzola et Lina Bossati ; Florent Pagny ; Dupont et Pondu ; Aviva Schwarz+Dany Litany+Ricky Gal+Israël Gurion ; Tatiana ; Camille (O’Sullivan) ; Jenny Arean ; Claire Elzière ; Florence Absolu+Tobias Knebel ; Wende ; North Gospel Quartet ; Dézoriental
Images constituées de photos personnelles, de pochettes de disques issues de l’ouvrage, d’extraits basses qualités du livre et d’un extrait du reportage RTBF du journal télévisé du mardi 8 octobre 2013….

citation olympia


Quelques liens et revueS de presse unanimes sur cet ouvrage:

[REF : Vesoul Edition-FC Culture et Patrimoine ISBN: 978-2-36230-026-4]

 

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Edito Mongol

  L’écrivain ne fait que répondre à des questions qui n’ont pas été posées.

Jim Morrison


 C’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure, la bonne, confiture !

Ainsi, votre serviteur Dàrio revient des cendres de feu Radiobing.org pour lancer un nouveau site d’infos tout culturel, RMIz… Différent de ce magma de news ruminées, sans intérêt REEL et surtout à régurgiter… Le but redevient d’innover avec un journalisme chez soi-même, en soi et in situ.

Notre seule éthymologie, nous la trouvons chez un chercheur et trouveur d’or ou de mots… :

Hubert-Félix Thiéfaine [Alambic / Sortie sud (1984)]

RADIO MONGOL Internationale :


« (…) comme ça, cette année-là exceptionnellement le 15 août
tombera un vendredi 13 et j’apprendrai par Radio Mongol
internationale la nouvelle de cette catastrophe aérienne
dans le secteur septentrional de mes hémisphères
cérébelleux, là où je mouille mes tankers de lucidité(…) »


 

Nous avons choisi collégialement, associative-ment, avec une nouvelle équipe (deux personnes ! car à plus on est une bande de c… disait à raison Brassens), une équipe donc de vieux pots, de rendre hommage à un artiste fascinant de droiture et gage de qualité culturelle : HFT, ( dit « le vieux » par mégarde, que je voudrais Diogène philosophe ultime en sa caverne ) Hubert-Félix Thiéfaine, en l’occurrence son titre « un vendredi 13 à 5h »

[Thiéfaine riposte à la luxueuse rumeur de sa disparition avec ce titre, (génialement arrangé par le compère Claude Mairet…) Rallumer la lumière de vos écrans sur des choses rares, des gens trop méconnus, (songe à Illuminations/Rimbaud)…]

L’équipe susdite se compose donc de Herr mister Ertzin et de moi-même Dàrio, votre serviteur…

Ainsi nous saluons cette obsession de la poésie et du chiffre, une dose de philosophie moderne et contemporaine conduira notre ligne éditoriale, nous éloignant je le souhaite des débats politiques, pour mener d’autres campagnes de connaissances.

rmiZ


Enfin, au commencement est également la rencontre, nos entretiens privilégiés verront jour ici-même, sur le Grand Froid Electrique, l’écran, l’Internet, RMIz… (à venir François Corbier, Morteau Morille, Jean-Hugues Anglade, etc… surprises sur prises !)


Une certaine critique de la jeunesse a fondé notre envie entre vieux sur cette antenne, une radio écrite, nous traiterons alors de quelques dossiers, thématiques, exercerons une véritable Radiographie de nos vies, envies, … enquêtes !


Zéro pub, contre promotion amicale, rencontres et paroles… Essayons de déjouer le paraître… mais rester narcissique à travers le miroir de l’écran et prendre les paris de poésie et de la philosophie (les philosophies et arts de vies).
Zéro matériel quasiment, réduits au minimalisme, zéro revenu, zéro moyen, j’ai voulu tester une théorie que je pense soulevée par Jim Morrison (mais dont je ne retrouve encore pas référence) : le zéro absolu. Philosophie certainement empreinte de Nietzsche, sauce Jim, qui voudrait que tout homme puisse recommencer sa vie à tout moment, chose qu’il théorisa, que le fantasme voudrait accompli par lui, la légende seulement, mais laissons planer ce doute, RMIz incarne un certain ZERO !

Cher lecteur, entre ici si tu comptes plutôt muscler que reposer tes méninges et neurones, ou encore les remuer… L’Emotion est-elle première ?

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Olivier Sauton alchimiste…

Un comédien, issu du cours Jean-Laurent COCHET, intrépide professeur de théâtre, metteur en scène, jeune et talentueux, (allez savoir !) Olivier SAUTON, dépote actuellement, avec un projet phare, « Fabrice Luchini et moi », sa propre création passionnée, besogneuse, ravissante… revigorante de culture. C’est à retrouver après un saison parisienne, une saison en Avignon, au théâtre de l’Archipel du Xème arrondissement de la capitale.

affiche

Jean-Laurent COCHET, voila un point commun de départ intéressant, ce maître issu de Jouvet (?), a été le vecteur entre les carrières centrifuges et centripètes (& inversement!) de Luchini et Sauton (bis repetita)…

La passion de Louis-Ferdinand Céline constitue un autre pont dans cette dualité complice implicite et explicite…! Et Lafontaine ! Quand on a la chance de côtoyer ou d’avoir simplement des contemporains tels que Fabrice et Olivier, on peut se réjouir de notre société du théâtre, de la comédie, du drame que portent ceux-ci et du divertissement offert !

 On peut enfin admirer son travail auprès de Dieudonné également, présent dans les deux longs-métrages de l’humoriste polémique ; ces deux-là, Sauton et Dieudonné, ont en commun une fantastique et gigantesque cultures, qu’ils distillent dans leurs oeuvres respectives… Et nous ne parlons pas de leur talent, RadioMongolInterz en est folle !

 Un reportage sur le COURS SAUTON est visible chez nos confrères de Studios Les Parallèles

On peut aussi voir sa propre publicité autour de son personnage, lui-même, cocasse…!

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