Archives pour la catégorie Cultures – Société

Un calendrier 2015 : philosophies printannières 12 titres et pin-up’s! (2ème trimestre : 3 éphémérides)

 

HISTOIRE DU NOM DES MOIS OCCIDENTAUX- CALENDRIER ROMAIN:

  • Avril : du latin aprilis « avril » qui peut avoir la signification d’« ouvrir », car c’est le mois où les fleurs s’ouvrent. Aprilis (avril) était le deuxième mois du calendrier romain. Ce mois était dédié à la déesse grecque Aphrodite. Il devient graduellement, selon les pays, le 4e mois de l’année lorsque, en 532, l’Église de Rome décida que l’année commence le 1er janvier.

  • Mai : du latin Maius (mensis) « le mois de mai », provient de la déesse Maïa, l’une des Pléiades et mère de Mercure

  • Juin : vient du latin junius. Ce nom fut probablement donné en l’honneur de la déesse romaine Junon. À l’époque antique, c’était le quatrième mois du calendrier romain.

Le second trimestre se profile alors, poursuivons ce jeu calendaire « funky-philosophique ». L’année 2015 grignotée de son tiers, arrivent alors les mois d’Avril, Mai et Juin, autant dire le printemps dans son étendue.

Ainsi donc me basant sur un calendrier apostolique-romain, comme au premier épisode 2015, voici quelques allégations personnelles et illustrées.

 

 


 

 

Avril = opening

 


Avril est fébrile et ouvert,
il est mort et vie, vie & mort
réflexion et reflets perpétrés…

Pour son côté et son idée de floraison, simplement je parlerais sans le connaître d’un livre qui attire la curiosité actuelle :

LA FLORAISON DES PHILOSOPHES SYRIAQUES d’Ephrem-Isa Yousif

L’auteur nous conte l’histoire des philosophes syriaques en Syrie et en Mésopotamie. Du IIe au XIVe siècle, ces savants se penchèrent sur les grandes questions philosophiques de leur époque.Ils pressentaient que le but de l’homme était le développement de l’esprit. Ils écrivirent des livres originaux, traduisirent les œuvres majeures de la philosophie grecque, celles de Platon, d’Aristote et de Galien. Ils réalisèrent la transmission de ce patrimoine au monde arabe, qui le fit passer, au Moyen-âge, en Occident.

 

L’ouverture est aussi une position philosophique que l’on peut considérer comme « actuelle », se prolongeant sur les champs politique, informatique ou religieux comme la décrit Wikipedia ici. Son actualité dans notre monde se traduisant :

« Elle est souvent mise en valeur par des processus de décisions communautaires par la distribution entre les différentes parties (utilisateurs, producteurs, contributeurs, …) plutôt que par une autorité centralisée (propriétaires, experts, …)

Selon Jamais Cascio : une Singularité se basant sur l' »accès-libre » est une réponse aux risques à venir. Les personnes qui ont embrassé la possibilité d’un grand bouleversement pour l’humanité dans un avenir proche (appelé parfois singularité) devraient s’occuper à rendre possible l’intégration globale des intérêts particuliers dans des systèmes ouverts, au moins autant qu’ils travaillent à rendre possible la singularité. »

NOTRE PIN-UP AVRIL 2015 :

Disons alors que j’aimerais rendre hommage à JP Marielle, avec cette référence de film, « Les mois d’avril sont meurtriers », pour ce non césarisé de légende, tel Patrick Dewaere, que demeure cet acteur de haut-vol! Et pour la musique disons que Màxim Pozor ressort un titre antédiluvien, de 2004, en écoute ici..: « Hep tu entends les humains », album Ring Circus.

 Enfin, avril voit Pâques, fin du carême chrétien, on peut envisager l’assiette, ce que l’on mange, faire un clin d’oeil à Michel Onfray qui sait évoquer les nourritures terrestres tant par Épicure, Schopenhauer ou Thoreau, c’est à dire le potager et la forêt… (Nous en voici bien bien loin avec notre agro-alimentaire moderne…). Onfray en parle dans sa « contre-histoire de la philosophie », comme de chaque aspect de ces hommes passés. Par exemple, selon l’un de ces philosophes, manger du gibier revient à prendre une part du monde sauvage en soi, et par extension, on est ce que l’on mange.


Mai = mois de Marie !

 Si avril constitue vie et mort, mois du poisson, symbole christique et chrétien de vie, alors mai est inspirée de Marie comme nous allons l’entendre avec Thiéfaine en 2001…: « fais ce qu’il te plait de tes envies »…!
Marie ou Maïa, comme la mère, celle qui donne vie mais aussi donne envie, la femme..! Côté pin-up lumière sur l’étoile Maïa et ses voisines de l’amas des Pléiades et sur une représentation de la déesse romaine [Vulcain et Maia (Bartholomeus Spranger, 1585)].

Maia est une déesse romaine de la fertilité et du printemps ; elle fait partie des indigètes (di indigetes), les divinités primitives de Rome. Le nom de Maïa est lié à celui du mois de mai ; l’un et l’autre nom se réfèrent à la croissance des végétaux (latin maius = « plus grand »).

MAI ET SA PIN-UP : 

La philosophie déique romaine double :

La chanson du mois sera comme un appel à la débauche consentie, mois de mai sourit:

Le moi du mais…


 

JUIN est jouir …

…, enfin selon le dieu romain… car j’y verrais d’avantage la tension monter, ce qui est lié… Le soleil et l’amour sont liés à la déclinaison des dieux romains, ici juin correspond à Junon (reine protectrice du mariage)…

PIN-UP juin :

 


ALORS BON TRIMESTRE À TOUS… DE LA PART DE RMI’Z !!!

 

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Les Editions du Jardin des Livres… et Pierre Jovanovic…

editionsDepuis 2001, les éditions dont nous allons aborder la carte d’identité, Le Jardin des Livres, traitent de divers thèmes entre spiritualité métaphysique, cosmogonie, théologie et économie mondiale avec un catalogue d’auteurs internationaux ou de banques de textes diverses.

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Voici ci-dessus par le menu ce que propose Le Jardin des Livres comme entrées dans son catalogue, thèmes, auteurs…
Pierre Jovanovic peut commenter tant ses propres livres que ceux de ses collègues édités … Le YouTube des éditions en témoigne.

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Pierre Jovanovic est alors la tête de proue de ce choix éditorial, journaliste spécialisé aux connaissances économiques poussées et à l’expérience diversifiée pour laquelle il écrit et témoigne régulièrement. Il fait le lien entre les divers auteurs, bibliothèques, bases de données ou mythes internationaux de l’édition : Howard BLOOMNag HAMMADI, ENOCH (republié), Hans-Joachim ZILLMERImmanuel VELIKOVSKYMika WALTARI….

D’autres personnages interviennent comme Jovanovic sur le média internet « Radio Ici & Maintenant » autour des éditions mentionnées :

Ainsi, bonnes lectures des livres du jardin… Culture en marche !

 

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FICA 2015… sensations mélangées.

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Vesoul n’est guère une ville qui attire pour sa culture, bien connue de par Brel, c’est pourtant en février qu’elle bouillonne de passages d’œuvres, le Festival des Cinémas d’ Asie y est né il y a plus de 20 ans et y diffuse nombreux films et y accueille nombreux intervenants orientaux.

FICACette 21ème édition met à l’honneur le cinéma chinois, la francophonie d’Asie (Laos, Vietnam & Cambodge) ou encore les films actuels récent en compétition ou la traditionnelle série documentaires et une thématique « tenir en haleine » qui tient toutes ses promesses et l’accent est porté sur un certain cinéma indépendant iranien.

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Pour ma part, le récit des visions parlera de la diversité culturelle asiatique, son sens large, l’art cinématographique…


 

FILATURES : seul film d’un grand scénariste, veine logique, sympathique, mise en abîme dans le milieu policier de la surveillance (caméras publiques, improvisées, écoutes, suivi GSM, apprentissage, morts, sang, morale) : sympathique thriller . Ce film hongkongais forcément très urbain reste sobre quant à la violence qu’il pourrait générer… et sa musique pop lui confère un charme typique.


 


THE MONK
: film birman en compétition très coloré, maîtrisé totalement en art de simplicité cinématographique, tourné en lumières naturelles et bougies et torches, cette oeuvre HD numérique, ce film de 2014 propose une vision métaphorique de cette société où la dictature militaire se détend, mais la misère subsiste.
Roman d’apprentissage en soi, ce film s’intéresse à nombreux clivages tels religion/société, campagne/ville, argent/santé, amour/engagement, terres/fleuves, soleil/pluie, fruits de la terre/dons d’argent…

La conception de Aung Min est intéressante, réaliste, avec ce style épuré.

 


 

INFERNAL AFFAIRS : premier volet d’une trilogie qui marque une révolution dans le genre, un succès commercial qui suscite le remake de Scorcese, « The Departed » (Les infiltrés). Ce film est un joyau psychologique, il brille de par sa réalisation et son montage, lui insufflant un rythme à la mesure de Hong-Kong, vestige britannique en perdition, sous la coupe des mafias. La mise en musique mode thriller rationnée au montage fait beaucoup dans les ambiances…

 


AMBIANCE MUSICALE DU HALL / INTERLUDE d’une minute.


 

 

AU REVOIR : film iranien, présenté par Mohammad Rasoulof, actuel membre du jury international du FICA, ayant connu des problèmes avec le régime iranien. (Cette situation entre cinéma et Iran est évoquée en lien ici lors de différents FICA).

Ce film m’a dépassé, tant la tristesse et le réalisme de drame narré est poignant : ainsi, la simple lecture de la fiche de présentation du festival suffit. Sans risque d’interprétation.

Dans l’Iran d’aujourd’hui, une jeune avocate, à qui on a retiré sa licence d’exercer, est enceinte de quelques mois. Elle vit seule car son mari, journaliste, vit dans la clandestinité. Traquée par les autorités et se sentant étrangère dans son propre pays, elle décide de fuir.
Au revoir résume l’étouffement que subissent les libres-penseurs, les intellectuels et les artistes dans l’Iran contemporain. « Cet opus trace, au travers du parcours d’une femme combative, la vie compliquée de nombreux hommes et femmes qui se sont érigés contre l’arbitraire en Iran et qui en payent le prix fort. Le personnage se voit obligé, la mort dans l’âme, de quitter clandestinement son pays, juste pour avoir oeuvré pour la liberté. M. Rasoulof, à l’instar d’un thriller, arrive à rendre haletant un long-métrage extrêmement minimaliste ». Shahla Nahid.

En supplément, voici la présentation en 3 minutes audio du film avant sa projection, par Shahla Nahid de RFI et Mohammad Rasoulof :

 


 

A MATTER OF INTERPRETATION :  film en compétition en provenance de Corée du Sud, partant d’une méthode d’un cinéma moderne, produit en 2014, son auteur-réalisateur Lee Kwang-kuk présent pour la première fois en France en parle.

Il part d’une image, une vieille voiture sur un terrain vague… Il en tire une oeuvre puissante, très empreinte de son affection pour le cinéma de Luis Buñuel. C’est en effet une question d’interprètes et d’interprétations, cette oeuvre aborde les rêves imbriqués dans la réalité, … , sans fard, au point qu’on rit de l’absurde et l’on perd le fil du réel. 

Lee Kwang-kuk tourne à Séoul ceci, dans un quartier de théâtres populaires, avec des comédiens étonnants. Bel hommage rendu à son berceau artistique… Le sujet de ce film lui est inspiré de la maladie de son père. Il constitue le coup de coeur en compétition selon votre humble serviteur..! Good luck.

Entretien franco-coréen de 10 minutes audio de Lee Kwang-kuk (traduction assurée par Jin) [Cinéma de Vesoul, dimanche 15 février 2015] :

 


KURAI KURAI : Tales on the Wind : film en compétition en provenance du Kirghizstan, très empreint de poésie, liée à ses paysages, la magie opère pour cette série « d’histoires du vent » réunies en un film onirique, dans ce pays de steppes promises à la sécheresse, proche du Kazakhstan et similaire à la Mongolie.

 Cette réalisation est le travail de Marjoleine Boonstra est une co-production des Pays-Bas. « Kurai » signifie ces herbes sèches en boules qui naviguent avec le vent…


 

RIFIFI A TOKYO : Terminons cette édition avec un film franco-japonnais, une fois n’est pas coutume. Oeuvre de Jacques Deray.

(« Son deuxième film, Rififi à Tokyo (1963), film policier entièrement tourné au Japon, reçoit une critique très favorable sans pour autant connaître un réel succès public, mais confirme ses qualités d’habile technicien de la mise en scène pour films de genre, en particulier policier. »)

Ce film se défend sur cette période de début de la fin des Trente Glorieuses… Les éléments du polar, des films de braquage, y trouvent fière allure alliés au considérations audiovisuelles nippones. Je recommande vivement le charme de cette production à suspense exotique et noire et blanche.


VOICI POUR CETTE ANNÉE et ce 21è cru… Merci à tous.

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Nietzsche est mort : « Dieu est mort »! (Ode à l’athéisme et Onfray)


« L’art nous est donné pour nous empêcher de mourir de la vérité. »

[F. Nietzsche]

 

 

En réhabilitant l’hédonisme, Michel Onfray rattache dans ses cycles de conférences Friedrich Nietzsche à Épicure, en passant par  Schopenhauer

 

Il existe, avec son Université Populaire de Caen, des cycles [baptisés CONTRE-HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE], répartis en au moins quinze saisons, comptant plus d’une quinzaine d’heures chacune. Michel Onfray dresse un travail colossal de lectures et compréhensions des philosophes grecs antiques et l’origine probable de leurs pensées venant d’Asie…, de l’invention du christianisme, de sa résistance intérieure médiévale, de Montaigne, jusqu’à la mort proclamée de dieu par Nietzsche, et les mentions à Martin Heidegger et Hannah Arendt (la liaison entre ce professeur encarté nazi dès 1933 et son élève allemande juive anti-sioniste, la mention du cas du procès de Eichmann) et des philosophes plus récents lors de ma dernière écoute.

Impressionnant, Michel Onfray parle avec simplicité et haute intelligibilité, rétablie des pans entiers de vérité par l’étude poussée de la philosophie. Le monde devient plus compréhensible ; est-ce donc une lutte anti-obscurantismes qu’il dresse à travers des siècles d’écriture (?).?

 

« La croyance que rien ne change provient soit d’une mauvaise vue, soit d’une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » [F. Nietzsche]

 

Ses détracteurs aiment encore se réfugier derrière Freud, ou lui reprochent son athéisme, ou encore d’être nietzschéen (mais lui-même explique et expose tous les tenants de la pensée de Nietzsche comme ses suites et donc que rien ni personne ne peut être nietzschéen…)! [Dommage pour RMI’z qu’il ne parle pas encore de la relation ou de la compréhension de Nietzsche par Jim Morrison.]

Comme vous l’avez donc compris, son formidable travail avec l’Université Populaire de Caen est chronologique. Je disais son Université, mais d’autres bien sûr y enseignent. Une seizième saison s’ouvre pour Onfray depuis cet automne. Ce type de structure n’est pas sans rappeler le Collège de France en moins perché, ou moins pédant, selon.

 

[

  • Voici un exemple de critique que je n’approuve pas, bien écrit, je ne partage pas la même perception : Exergue en 2009.
  • A l’inverse, voici un sympathique écrit rennais qui me parle d’avantage : Unidivers.

]

 « L’un va auprès de son prochain, parce qu’il se cherche lui-même, et un autre parce qu’il aimerait se perdre. Votre mauvais amour pour vous-même fait pour vous de la solitude une prison. » [F. Nietzsche]

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Évidemment, malheureusement, cet article ne fais pas la promotion de la lecture et l’écriture des livres, activité principale de tous les intéressés cités, mais en effet celle de nos collègues France Culture qui relaient les conférences d’Onfray saison par saison. Par exemple, la saison 12 (la pensée post-nazie) disponible parmi d’autres posdcasts!

Enregistrés pour France Culture et édités par Frémeaux & associés, les cours de Michel Onfray à l’Université populaire de Caen font l’objet de coffrets de 13 CD audio. Pour le moment, 19 coffrets sont édités, soit les 10 premières années de l’UP de Caen.

« Ecce homo » [P. Pilate]

 Alors tout coïncide : non-existence de Jésus, mauvais traitement des stoïciens, les résistances au christianisme de l’intérieur, jusqu’à la mort de dieu et le concept du sur-homme…

A propos de surhomme, Onfray démontre véritablement le détournement dont s’est rendue coupable la propre sœur du philosophe allemand engagée dans la cause nazie. Elle caviarda, soustraya, ajouta pas mal de choses pour arriver à ce faux Nietzsche : « La volonté de puissance ».

Le surhomme n’est autre que « l’enfant » pour le dire vite, dernier moment des 3 temps d’« Ainsi parlait Zarathoustra » : le temps du « chameau », la jeunesse ployant sous le poids de la société pour y défier le désert, celui du « lion » entrant dans la force de l’age et de la Création, enfin de « l’enfant » en tant que dernier stade de sagesse et donc surhomme. Le surhomme est à comprendre déjà d’après la lecture de Schopenhauer, tel un être libre de dieu, surtout équilibré et hédoniste. Et puis nous ne saurions oublier et comprendre également le concept « d’éternel retour » comme ces cycles, ces vagues, sa propre résurrection possible en soi, en chaque homme.

L’homme, Nietzsche, selon Onfray, est celui qui prône l’équilibre humain (épicurien), passe de chrétienté à athéisme, philologue-philosophe et philo-sémite, tuant symboliquement ses idoles amis comme Wagner l’antisémite, comme le père qu’il n’a pas tué par lui-même, ce « Dieu est mort » ; il se méfie de la politique, du travail, du capitalisme, des États-Unis, des nihilismes européens ; il se veut être déterministe (sa réelle « volonté de puissance » : la vie est en puissance dans chacun, tout venant de Schopenhauer…) ; c’est super sidérant, intéressant… Voila comment ne jamais terminer l’évocation passionnée…

signé votre serviteur Dàrio.

 

« Être profond et sembler profond. — Celui qui se sait profond s’efforce d’être clair ; celui qui voudrait sembler profond à la foule s’efforce d’être obscur. » [F. Nietzsche]


 

Annexes :

 

« Veux-tu avoir la vie facile ? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui. » [F. Nietzsche]

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Un calendrier 2015 : philosophies, HFT et pas que … 12 titres et pin-up’s! (1er trimestre : 3 éphémérides)

 

Histoire du nom des mois occidentaux- Calendrier romain:

  • Janvier : provient du nom du dieu Janus, dieu des portes (de janua, « porte » en latin, selon Tertullien), des passages et des commencements dans la mythologie romaine, représenté avec deux visages opposés, car il regarde l’entrée et la sortie, la fin et le début d’une année.

  • Février : du latin populaire febrarius, dérivé du latin classique februarius, issu du verbe februare « purifier ». Février est donc le mois des purifications. Voir aussi Apollon

  • Mars : provient du dieu de la guerre Mars (le retour de la période permise pour entamer une guerre).

Et oui alors que tous se sont pressés de proposer leurs vœux dès la veille pour cette nouvelle année 2015, RMI’z tend à vous proposer plutôt un calendrier funky-philosophie. C’est à l’humeur du chef, comme en cuisine, quelques maux et visions pour chaque mois à venir…!

Ainsi donc me basant sur un calendrier apostolique-romain, je me résous à m’inscrire dans ma seule connaissance et la seule civilisation que j’ai vécue jusqu’ici, racontant ma vie par des sagesses philosophiques et leurs musiques intégrées. VISION SUBJECTIVE au menu.

Dans ma poésie, Janvier = j’enviais ; Février = fais vriller ! Et Mars est la Guerre ainsi que sa planète et son dieu…

Avant ceci un petit jingle mongol histoire de remplacer les vœux :

 


Janvier = j’enviais

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Alors janvier, premier mois de l’année sonne comme une naissance, pourtant :

en janvier j’enviais je marche sur mes pieds

avec ce déséquilibre de l’homme non-libre

celui qui titube et surtout plie sous le poids

du désir malsain, la jalousie de mon alter-ego.

Comme l’a souligné mon ami Ertzin, premier titre et première descente aux enfers… par la face nord…! Il y eut donc ascension pour cela !

Renaître à soi, l’éternel retour, s’élire roi…. Janvier et son épiphanie,

gloire au tirage au sort des élus, comme l’indique une lumière : Etienne Chouard.

Alors à contre-courant, janvier est pour moi le mois de la guerre, de Démocrite (philosophe grec du matérialisme, dont le nom signifie « choisit par le peuple ») instaurant donc la pin-up suivante ainsi que le tire suivant (ma philosophie de janvier étant de vomir ma médiocrité, mes excès de l’année écoulée… et de dénoncer mon être livide décérébré et la guerre que je prépare… dans moi.)

Notre PIN-UP JANVIER 2015 :
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Janvier peut inclure la Saint-Vincent bien sûr, saint patron de la vigne, la veille du 23 janvier  … et la percée du Vin Jaune débutant le 31 janvier…. et finissant le lendemain. Transition toute trouvée pour février et sa pin-up


Février = Fais vriller !

 Si février est le mois de l’amour (Saint-Valentin? et surtout d’Apollon) alors la pin-up sera inhumaine!

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Le philosophe choisit est alors double :
Diogène de Sinope, le cynique
Diogène Laërce, plutôt proche d’Épicure.

La chanson du mois sera donc un hommage comme un appel à l’aide consentie, mois de la main tendue:

Vriller n’est pas « faire nimp » dans mon imaginaire,

vriller comme exploiter sa pensée, ses remous,

balbutier de prise d’équi-libre et « ivre de prolixin ».


 

MARS est la guerre …

…, enfin selon le dieu romain… car j’y verrais d’avantage le printemps revenir, ce qui est lié… Fonte des glaces guerres perdues en Russies pour 3 empereurs au moins… !!

Ma pin-up se réalise par un hommage détourné à Saudek et à quelques tchèques chers à mon cœur… printemps stipule Révolution dans mon fort intérieur.

mars’S PIN-UP :

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Si la guerre est invoquée alors Nietzsche le serait, mais que nenni, il symbolise non pas le belliqueux mais le visionnaire équilibré… ne s’empêchant pas de mal finir..! Mais ce sujet, je vous y renvois bientôt, au prochain article
Il est vrai que la guerre récupère autant ses non-penseurs que ses victimes… comme l’a déjà évoqué Morgan Richard dans La guerre ontologique.

Pas d’hommage à la guerre nous concernant, ni aux religions, alors Jacques Brel « Au printemps » et « l’ode à Nietzsche » de Jim Morrison (datant étrangement de la même époque et de la même ville)  constituent ma vision de Mars :


alors bon trimestre à tous… de la part de rmi’z !!!

 

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