Archives pour la catégorie Arts Visuels

Siné, époque Hebdo, l’an 2009…

Siné

Nous avons bientôt 6 mois de recul vis à vis de la catastrophe subie par l’hebdomadaire satirique de France le plus connu : Charlie Hebdo. RMI’z vous propose alors, après 6 années, ce sujet sur l’autre hebdo dissident de 2009, devenu depuis mensuel, le bien nommé Siné du nom de son créateur octogénaire.
C’était une rencontre à Montreuil, à l’époque où Charlie Hebdo a trahi … et que l’on pouvait le dire… (Philippe Val à Radio France, défense de Charlie par le président de la République de cette date…etc…). Et puis l’on occulte souvent le passé : Charlie Hebdo fut créé sur les fonds secrets de l’Elysée des années 1980…, le journal a été assassiné puis ressuscité ; la boucle est bouclée.

Vieux routard du métier, ayant participé activement à l’aventure du dessin de presse (notamment pour Lui, Hara-Kiri ou encore Zéro…), monsieur Siné (amateur précoce du jazz à la même période que Boris Vian) reçoit dans ses locaux de rédaction à Montreuil. Son épouse, Catherine, répondait à l’époque à Màxim de Radiobing.org. La patte de Cavanna et du Professeur Choron plane toujours et jamais assez sur cette petite histoire de la grande Histoire de la liberté de la presse et l’insolence à la française.

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Entendez ici ce documentaire de 50 minutes audio de cette période si mal engagée, pour une lecture de 2015 ; personnellement, ma mémoire se rafraîchit, je fêtais mes 30 balais par cette rencontre le 20 septembre 2009 en Seine-Saint-Denis…


 

La pluralité en faisait la force : les collaborations de Siné Hebdo étaient enrichies des plumes d’Alonso, d’Alévêque,  d’Onfray, de Delépine ou encore de Berroyer

Depuis Siné est devenu mensuel, forcément, avec les soucis de financement, de fonctionnement, de censure évoqués dans le document audio. Soutenons tout de même Charlie Hebdo, qui peut remercier Siné et Libé de la main forte donnée…..



Longue vie à Siné…!!!


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FICA 2015… sensations mélangées.

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Vesoul n’est guère une ville qui attire pour sa culture, bien connue de par Brel, c’est pourtant en février qu’elle bouillonne de passages d’œuvres, le Festival des Cinémas d’ Asie y est né il y a plus de 20 ans et y diffuse nombreux films et y accueille nombreux intervenants orientaux.

FICACette 21ème édition met à l’honneur le cinéma chinois, la francophonie d’Asie (Laos, Vietnam & Cambodge) ou encore les films actuels récent en compétition ou la traditionnelle série documentaires et une thématique « tenir en haleine » qui tient toutes ses promesses et l’accent est porté sur un certain cinéma indépendant iranien.

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Pour ma part, le récit des visions parlera de la diversité culturelle asiatique, son sens large, l’art cinématographique…


 

FILATURES : seul film d’un grand scénariste, veine logique, sympathique, mise en abîme dans le milieu policier de la surveillance (caméras publiques, improvisées, écoutes, suivi GSM, apprentissage, morts, sang, morale) : sympathique thriller . Ce film hongkongais forcément très urbain reste sobre quant à la violence qu’il pourrait générer… et sa musique pop lui confère un charme typique.


 


THE MONK
: film birman en compétition très coloré, maîtrisé totalement en art de simplicité cinématographique, tourné en lumières naturelles et bougies et torches, cette oeuvre HD numérique, ce film de 2014 propose une vision métaphorique de cette société où la dictature militaire se détend, mais la misère subsiste.
Roman d’apprentissage en soi, ce film s’intéresse à nombreux clivages tels religion/société, campagne/ville, argent/santé, amour/engagement, terres/fleuves, soleil/pluie, fruits de la terre/dons d’argent…

La conception de Aung Min est intéressante, réaliste, avec ce style épuré.

 


 

INFERNAL AFFAIRS : premier volet d’une trilogie qui marque une révolution dans le genre, un succès commercial qui suscite le remake de Scorcese, « The Departed » (Les infiltrés). Ce film est un joyau psychologique, il brille de par sa réalisation et son montage, lui insufflant un rythme à la mesure de Hong-Kong, vestige britannique en perdition, sous la coupe des mafias. La mise en musique mode thriller rationnée au montage fait beaucoup dans les ambiances…

 


AMBIANCE MUSICALE DU HALL / INTERLUDE d’une minute.


 

 

AU REVOIR : film iranien, présenté par Mohammad Rasoulof, actuel membre du jury international du FICA, ayant connu des problèmes avec le régime iranien. (Cette situation entre cinéma et Iran est évoquée en lien ici lors de différents FICA).

Ce film m’a dépassé, tant la tristesse et le réalisme de drame narré est poignant : ainsi, la simple lecture de la fiche de présentation du festival suffit. Sans risque d’interprétation.

Dans l’Iran d’aujourd’hui, une jeune avocate, à qui on a retiré sa licence d’exercer, est enceinte de quelques mois. Elle vit seule car son mari, journaliste, vit dans la clandestinité. Traquée par les autorités et se sentant étrangère dans son propre pays, elle décide de fuir.
Au revoir résume l’étouffement que subissent les libres-penseurs, les intellectuels et les artistes dans l’Iran contemporain. « Cet opus trace, au travers du parcours d’une femme combative, la vie compliquée de nombreux hommes et femmes qui se sont érigés contre l’arbitraire en Iran et qui en payent le prix fort. Le personnage se voit obligé, la mort dans l’âme, de quitter clandestinement son pays, juste pour avoir oeuvré pour la liberté. M. Rasoulof, à l’instar d’un thriller, arrive à rendre haletant un long-métrage extrêmement minimaliste ». Shahla Nahid.

En supplément, voici la présentation en 3 minutes audio du film avant sa projection, par Shahla Nahid de RFI et Mohammad Rasoulof :

 


 

A MATTER OF INTERPRETATION :  film en compétition en provenance de Corée du Sud, partant d’une méthode d’un cinéma moderne, produit en 2014, son auteur-réalisateur Lee Kwang-kuk présent pour la première fois en France en parle.

Il part d’une image, une vieille voiture sur un terrain vague… Il en tire une oeuvre puissante, très empreinte de son affection pour le cinéma de Luis Buñuel. C’est en effet une question d’interprètes et d’interprétations, cette oeuvre aborde les rêves imbriqués dans la réalité, … , sans fard, au point qu’on rit de l’absurde et l’on perd le fil du réel. 

Lee Kwang-kuk tourne à Séoul ceci, dans un quartier de théâtres populaires, avec des comédiens étonnants. Bel hommage rendu à son berceau artistique… Le sujet de ce film lui est inspiré de la maladie de son père. Il constitue le coup de coeur en compétition selon votre humble serviteur..! Good luck.

Entretien franco-coréen de 10 minutes audio de Lee Kwang-kuk (traduction assurée par Jin) [Cinéma de Vesoul, dimanche 15 février 2015] :

 


KURAI KURAI : Tales on the Wind : film en compétition en provenance du Kirghizstan, très empreint de poésie, liée à ses paysages, la magie opère pour cette série « d’histoires du vent » réunies en un film onirique, dans ce pays de steppes promises à la sécheresse, proche du Kazakhstan et similaire à la Mongolie.

 Cette réalisation est le travail de Marjoleine Boonstra est une co-production des Pays-Bas. « Kurai » signifie ces herbes sèches en boules qui naviguent avec le vent…


 

RIFIFI A TOKYO : Terminons cette édition avec un film franco-japonnais, une fois n’est pas coutume. Oeuvre de Jacques Deray.

(« Son deuxième film, Rififi à Tokyo (1963), film policier entièrement tourné au Japon, reçoit une critique très favorable sans pour autant connaître un réel succès public, mais confirme ses qualités d’habile technicien de la mise en scène pour films de genre, en particulier policier. »)

Ce film se défend sur cette période de début de la fin des Trente Glorieuses… Les éléments du polar, des films de braquage, y trouvent fière allure alliés au considérations audiovisuelles nippones. Je recommande vivement le charme de cette production à suspense exotique et noire et blanche.


VOICI POUR CETTE ANNÉE et ce 21è cru… Merci à tous.

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Le cinéma iranien… à Vesoul ! Et la relation Iran/France… partie 1.

Le cinéma iranien est un sujet vaste, enivrant, authentique, délicat et onirique. J’ai eu la chance de rencontrer à l’occasion du Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul quelques-uns de ses meilleurs représentants, réalisateurs, comédiens… Ainsi, légitimement, ce sujet me tenait à cœur de produire.

Pour comprendre la vision iranienne, il est bon de rappeler quelques faits : après la haute-Antiquité glorieuse de la Perse, l’état iranien est devenu islamique très tôt, puis la montée de la colère populaire et une demande de réforme mènent le pays à la Révolution constitutionnelle persane de 1906. L’Iran devient le premier pays moyen-oriental à faire une révolution et à se doter d’une constitution. Puis c’est en 1979 qu’a lieu la chute du Sha d’Iran (véritable empereur du pays), poussé vers la sortie par les américains, laissant place aux théologiens, les premiers à rétablir l’ordre dans le pays, avec l’aide des comités locaux connus sous le nom de Gardiens de la Révolution. Un autre fait marquant sera la guerre Iran/Irak dans les années 1980, marquant pour ces paroles retransmises ici.

 Ainsi, je vais dresser ce portrait de poésie cinématographique, de lutte engagée, de culture perse en commençant par la liste de ces personnes rencontrées :

on commencera par une exception, Hamid Nassiri est poète, rencontré lors de sa mise sous surveillance, à résidence, par l’équipe Sarkozy au Ministère de l’Intérieur, car dissident du régime iranien… en 2007. A Auvers-Sur-Oise, un gouvernement dissident, contestant le pouvoir en place en Iran est établit et dirigé par une femme : le Conseil National de Résistance iranienne.

Un article d’Iran Focus en rend compte sur ce lien.

Le poète venait également présenter au Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul en février 2007 son recueil franco-arabe « L’accent de l’eau ». Il était accompagné de Martine Sylvain, élue à cette époque pour le Parti Socialiste et représentante de la Ligue des droits de l’homme. Son assignation à résidence en France était le sujet principal de cet entretien de 35 minutes en écoute ici.

Petite biographie :
Hamid Nassiri est né à Ghazvin (Iran) en 1958. Il a passé ses études primaires et secondaires dans cette ville puis à Téhéran, et a obtenu son baccalauréat scientifique option mathématiques. Dès cette époque, il se familiarise avec la littérature et la poésie contemporaines, au sein d’une famille politisée. Ses poésies étaient engagées. Quelques-unes de celles-ci et quelques écrits furent publiés dans la revue  » le Keyhan des enfants  » ainsi que dans le quotidien  » Etela’at  » avant la révolution iranienne. Alors qu’il n’avait pas plus de 17 ans, deux de ses poésies ont été adaptées par des chanteurs. Après la révolution anti-monarchique, il quitte l’Iran pour la France. Ce voyage dure ainsi depuis 26 ans (en 2006), à cause de la dictature des mollahs, laquelle le poursuit. Certains membres de sa famille sont en prison. Une répression impitoyable frappe l’Iran depuis l’avènement de la dictature religieuse des mollahs. Hamid rejoint alors la résistance iranienne, avec pour objectif de contribuer à l’instauration de la démocratie en Iran. Depuis, il a écrit des centaines d’articles, des reportages sociaux et politiques, des essais, des poésies, des spectacles et des satires publiés par la presse iranienne en exil. Certaines de ces poésies ont été adaptées par les plus grands compositeurs iraniens et chantées par les meilleurs chanteurs du pays. Exilé dans l’Exil, Hamid, de son vrai nom Emamgholi, fut assigné à résidence à Vesoul, après la fameuse rafle contre l’opposition iranienne en France en juin 2003. La justice lui donnera raison après plus de dix mois sous la menace d’expulsion. De cet exil de Vesoul, il revient encore plus déterminé à poursuivre son combat pacifique avec dans le coeur l’amitié des amis qui l’ont soutenu dans ce coin de la France. Deux de ses recueils de poésies ont déjà été publiés en persan.  » L’accent de l’eau  » est son premier recueil de poésie publié en Français.

Le premier rencontré en 2004, est probablement celui qui a ouvert la voie avec son style appelé le « Scorcese d’Iran », Jafar Panahi. Celui-ci présentait son quatrième long-métrage Sang et Or (طلای سرخ, Talāye sorkh). Il a depuis gagné nombreux prix internationaux, s’est retrouvé enfermé en prison en 2010 en Iran. Je n’ai pas eu l’occasion de m’entretenir en 2004 avec lui.

Une très belle biographie est à retrouver sur cet excellent média : cinéma d’Iran!

Par contre en 2004, Abolzfaz Jalili (en persan : ابوالفضل جلیلی), rencontré par mes soins avec l’aide d’un traducteur que je remercie encore, Pedram, parle de son onzième long-métrage en tant que réalisateur, ABJAD, sorte de fresque de son pays suivant l’histoire d’un enfant devenant homme, à travers l’histoire récente évoquée du pays.

Ici un entretien de 25 minutes est à entendre, le réalisateur remporta le Cyclo d’Or du festival, cette séquence étant prise à chaud, au sortir de la projection.

 


Et puis j’ai connu nombreuses femmes, artistes iraniennes, à qui je voudrais rendre spécialement hommage … mais ce sera la suite à venir très vite… ainsi qu’un hommage à une famille géniale : Makhmalbaf. A très vite !

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RUBBISH DeLuxe..!

Une nouvelle production de Rubbish [ cutpaper ; new romantic ] est à retrouver à Paris, dans le 13ème arrondissement, Galerie MATHGOTH, non loin de la BNF.

Son nouveau travail présente des matériaux nobles alliés à la simple découpe du papier, mais façon orfèvre, sur carnet Moleskine et feuilles d’or 24 carats.
Comme le confie volontiers la gérante de la galerie MathGoth, Mathilde Jourdain, le matériau du carnet Moleskine relève d’une grande symbolique, ayant servi par le passé tant à Hemingway, Van Gogh (entres autres nombreux noms) et présent dans les chansons (concernant cette fois les sièges cuir de Moleskine) de Noir Désir ou Hubert-Félix Thiéfaine, son utilisation tant écrivaine qu’imagée fait rêver son manipulateur de la découpe. Cet ouvrage de quelques cadres est précis, chiadé, teinté de romantisme renouvelé et certain. Sombre lumineux.

Celui-ci a même joué le jeu de produire une série dédiée à l’exposition et sa salle, en plus de faire une performance en guise de vernissage sur le mur frontal avec un collage de papiers découpés.

C’est à voir jusqu’au 26 novembre 2014…

Petite galerie de cette exposition au cœur de ce quartier rénové :

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Auparavant, Aurel Rubbish, originaire de Vesoul, ex-musicien autodidacte electro & tekno, a fait ses armes de graphiste de rue à Besançon, d’abord dans le total underground, avant d’être touché par la reconnaissance de la ville jusqu’à lui réaliser des commandes.

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Lui même se disait en 2010, à cette époque de travail anonyme, inspiré de Banksy bien sûr, mais surtout de Ernest Pignon Ernest par exemple (et d’autres, demandez-lui !)…. Il a depuis fait son chemin, en Suisse, à Paris et qui sait ailleurs???

Petite galerie de son oeuvre bisontine underground en 2010 :

Rubbish est un artiste haut-saônois d’abord, puis bisontin et parisien puis universel… Bref, je rends hommage à la Haute-Saône, au cœur d’une Franche-comté devenant une sorte de Kentucky local (sic) en citant d’autres travailleurs graphiques acharnés tels MELN ou SAN Art..!

Bises à vous les comparses!

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Afrique Adieu….

 

Quelques images ensoleillées venues de voyageurs en Afrique en 2004 avec le Sénégal et 2012 avec le Cameroun… pour fêter notre grisaille. 
Grisaille de nos cieux et de nos cœurs évidemment !

Coup d’œil en honneur aux patates douces, vin de palme, aux porcs, poulets et zébus, aux plantes et fleurs en tous genres tel le légume mondial que demeure le cucurbitacée !

Se rincer l’œil en terres tant catholiques que musulmanes et animistes… tel est l’objectif… de cette première galerie..! En une dizaine d’années toute la donne géopolitique a changé, La Mauritanie, enjeu de pétrole, a vu la fin du Paris-Dakar et sa déportation en Argentine, pour l’intérêt des puissants lobbys …
Le Mali connait la situation actuelle déplorable, la Conakry est une terre de tous les dangers.

Il s’agit donc ici d’un périple de l’an 2004 ; par ordre d’apparition nous découvrons le Maroc, puis la traversée du Sahara par la Mauritanie, la Gambie pour arriver au Sénégal jusqu’à sa région sud semi-insulaire : La Casamance ; soient les points de passage suivants : TIZNIT-DAHKLA ; DAHKLA-NOUAKCHOTT, NOUAKCHOTT-DAKAR, DAKAR-RASTA KUNDA, RASTA KUNDA-KAFOUNTINE.


Mélange des couleurs à la lumière du soleil !

Cette fois allons au Cameroun en 2012… Yaoundé, sa région centrale Ewondo et un peu de brousse…. 

Ce fut l’occasion pour notre autre voyageur au but musical de croiser l’oncle de Yannick Noah, d’agir avec un but associatif humanitaire… Il s’agit d’une initiative signée Zaki Groove (aka Laurent Evini).

Retrouvons ici une vidéo musicale du groupe, Scène Bastille (Paris), le 22 avril 2012, juste avant le départ pour le Cameroun.
Bises à Nicholas Horton, Tom Moretti & William Ombé… 😉

Honneur à ce continent des jeunesses et de la misère au soleil, honneur aux places de villages où les plus jeunes jouent au football sur les ainés enterrés en cœur des même places de villages…

[Dieudonné le demi Ewondo souligne ceci : en Afrique on garde nos anciens, nos morts, près de nous au cœur de la vie et non dans des cimetières périphériques].

Bienvenus au Cameroun !

Pensées au quartier de La Briquetterie…


La Briqueterie : Également appelé « La Brique » Grand quartier populaire, situé au centre, quartier abritant une forte communauté musulmane à Yaoundé. Le quartier possède un palais des sports, de renommée continentale où se déroulent toutes les manifestations sportives en salle, et qui sert aussi de salle de concert et spectacles pour de grands événements à Yaoundé. [source Wikipédia]


Ô continent des rythmes communicateurs et communicatifs, des percussions et percussif, tous tes visiteurs ne reviennent jamais sans le traumatisme de t’avoir rencontré et de revenir sous la choc de la grisaille européenne….. monde des Nespresso & autres Sodastream, monde exploiteur & consommateur de la misère du monde..!
Pour terminer, une image du Bénin en 2009…! Pensées et suites possibles avec la Côte D’Ivoire, le Burkina Faso, Madagascar…

 

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Ma conclusion ou deux !

 

Comme H-F Thiéfaine a pu me dire un soir de 2006 sur sa présence à Besançon… en colère, aigri de parcourir le monde sans repos : « (…)J’suis pas bisontin (…) J’sais même pu où j’habite, j’sais même pu qui j’suis, j’ai un passeport dans mon sac là vous avez qu’à le regarder, (…). Le Jura c’est le Doubs aussi, le Doubs c’est l’Jura et le Jura c’est le Doubs, faut pas s’y tromper. J’aime pas le terme -Franche-Comté- (…) car ça ne représente rien, en plus c’est une Franche-Comté de Bourgogne. Moi j’aime bien le terme -jurassien-, je trouve ça très noble être jurassien, pis quelque part dans l’Histoire de l’humanité y’a quand même le côté Jurassique qui ressort donc j’suis très fier d’être jurassien. Franc-Comtois ça veut rien dire pour moi, c’est un truc très politique pour moi franc-comtois, tandis que jurassien c’est un truc géographique et même géologique, donc ça m’intéresse d’avantage, c’est plus UNIVERSEL. (…) La Franche-Comté c’est politique, c’est comme les pays d’Afrique qui ont été divisés alors que tu as des tribus, tu retrouves les mêmes tribus dans deux pays différents ; c’est pour ça qu’il y a un tel bordel en Afrique d’ailleurs ; bon nous on a un peu dépassé tout ça, si on arrive à faire l’Europe, on n’y arrivera pas d’ailleurs… (…) Ouais j’ai le passeport de Groland d’ailleurs (…) comme ça en cas de merde on sait où on va (…)! »

 

 

 

Et que si terrorisme il doit y avoir, qu’il soit subversif CULTUREL, bordel !

 

La rupture est-elle définitivement consommée..?
Au passage, ce jour, bon anniversaire Canal+ et pas merci !

 


 

[Reportage à suivre… au CŒUR de l’hiver

signé Màxim DIOUF DABITé]

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